L’exposition Faces and Places permet de découvrir ou de redécouvrir des peintres libanais précurseurs du modernisme à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle
Elle est basée sur un travail de recherche des étudiants de l’école d’architecture et de design de l’Université Saint-Esprit de Kaslik (Usek), au Liban, et dure jusqu’au 30 novembre
Une partie de ce travail prolifique sur la ville qui l'a hébergé de 1908 à 1967 fait partie de l'exposition «Edward Hopper's New York» au Whitney Museum, qui rassemble la plus grande collection de l'artiste
De 1913 à sa mort en 1967, Hopper vécut avec sa femme - également artiste et modèle pour ses peintures - Josephine Nivison Hopper dans le même appartement de Washington Square, à Greenwich Village, dans le sud de Manhattan
L'exposition évoque aussi l'ouragan Katrina qui a dévasté la Nouvelle-Orléans le 29 août 2005, jetant les plus démunis et la communauté noire à la rue dans les décombres
Elle montre à travers leurs réalisations culturelles les plus spectaculaires comment ils ont subi l'arrachement à leur terre natale par l'esclavage puis la guerre de Sécession, la ségrégation et le racisme
«Allo, Beyrouth?» met un coup de projecteur sur des archives d'un passé trouble avec des publications datant d'avant la guerre civile consacrées à l'histoire de la corruption institutionnelle, des grèves dans le secteur public
L'idée de l'exposition est venue en partie de la découverte d'archives appartenant à un milliardaire libanais, Jean Prosper Gay-Para, qui possédait la célèbre discothèque Les Caves du Roy à Beyrouth
L’exposition se déroulera à la galerie The Third Line à Dubaï, du 22 septembre au 28 octobre
Les portraits de célébrités telles qu’Alicia Keys, Robert DeNiro, Sting, entre autres, réalisés par le photographe basé à Paris, sont particulièrement appréciés