L'exposition «La Belleza» à Dubaï célèbre femmes, poésie et art

L'exposition présente des œuvres de femmes artistes provenant de plus de trente-trois pays, illustrant la richesse et la diversité des talents féminins dans les arts. (Photo fournie)
L'exposition présente des œuvres de femmes artistes provenant de plus de trente-trois pays, illustrant la richesse et la diversité des talents féminins dans les arts. (Photo fournie)
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Publié le Jeudi 06 juin 2024

L'exposition «La Belleza» à Dubaï célèbre femmes, poésie et art

  • L'exposition présente des œuvres de femmes artistes provenant de plus de trente-trois pays, illustrant la diversité des talents féminins dans les arts
  • Cette exposition célèbre également les contributions uniques des jeunes poètes arabes, qui enrichissent l'expérience globale des visiteurs

DUBAÏ: La MIA Art Collection, en collaboration avec le Dubai International Financial Centre (DIFC) et l’Emirates Literature Foundation, présente «La Belleza-Poetry & Art». Cette exposition, dirigée par Alejandra Castro Rioseco et Namal Siddiqui, propose une expérience culturelle riche et profonde, axée sur l'interconnexion entre la poésie et l'art visuel à travers le prisme de la féminité.

L'exposition présente des œuvres de femmes artistes provenant de plus de trente-trois pays, illustrant la richesse et la diversité des talents féminins dans les arts.

Au cours d’un entretien avec Arab News en français, Alejandra Castro Rioseco, fondatrice et commissaire de la MIA Art Collection, souligne le rôle de l'exposition, aussi bien sur le plan visuel que du contenu écrit.

«Nous avons créé des espaces pour la conversation autour de la poésie et de l'art. Nous avons mis en avant dix-neuf poètes, dont plus de dix sont émergents. Nous pensons que cette plate-forme a donné un grand élan aux poètes et aux artistes pour continuer et, dans de nombreux cas, pour commencer une carrière dans la poésie», explique-t-elle.

Harmonie entre art et poésie

«La Belleza» («La Beauté») capture l'essence de cette exposition, en explorant la beauté par le biais d'une harmonie entre poésie et art. Mais cet événement est également porteur d'un autre message: le soutien aux femmes artistes.

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L'exposition présente des œuvres de femmes artistes provenant de plus de trente-trois pays, illustrant la richesse et la diversité des talents féminins dans les arts. (Photo fournie)

 

«La MIA Art Collection vise à promouvoir le travail des femmes artistes, à les mettre en avant et à soutenir leur carrière. C'est ce que nous faisons depuis des années», précise Mme Castro Rioseco.

Cette exposition célèbre également les contributions uniques des jeunes poètes arabes, qui enrichissent l'expérience globale des visiteurs

Un défi et une récompense

L’organisation d'une telle exposition comporte ses propres défis, comme l'explique Alejandra Castro Rioseco: «Il n'est pas facile d'équilibrer ces aspects dans une exposition. Pourtant, les expositions de la MIA Art Collection sont toujours profondes, avec des messages parfois déchirants. Elles procurent un sentiment artistique dont les êtres humains ont besoin.»

Pour la fondatrice de la MIA Art Collection, l'un des aspects les plus délicats était d’expliquer, en mots, la vision de l'exposition. «Lorsque vous voyez l'exposition, elle s'explique d'elle-même, mais l'expliquer avant que l'expérience visuelle ne vous guide est un peu déroutant. Nous avons des poètes, des artistes, des vidéos et des céramiques, tous réunis dans une relation entre l'art et la poésie», précise-t-elle.

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L'exposition présente des œuvres de femmes artistes provenant de plus de trente-trois pays, illustrant la richesse et la diversité des talents féminins dans les arts. (Photo fournie)

Les nombreux voyages de Mme Castro Rioseco ont profondément influencé sa perspective sur l'art et la culture. «Mes voyages ont façonné ma vie, ma vision et mon amour pour l'art. Vivre dans différents pays et cultures m'a appris à être ouverte et réceptive», explique-t-elle.

Pourtant, c’est surtout cette dernière exposition qui a enrichi sa compréhension de la beauté, en particulier à travers le prisme de la littérature arabe.

«La littérature arabe est profondément belle, tant par son écriture que par sa langue et sa phonétique. Elle se transpose facilement dans le monde de l'art, car chaque lettre se transforme en image. La poésie fait partie de l'héritage ancestral arabe depuis de nombreuses années. Les poètes arabes ont créé certains types de rimes qui ont contribué au monde littéraire», selon Castro Rioseco.

Intégrer la poésie dans l'exposition a été à la fois un défi et une récompense pour l’équipe.

«Bien sûr, notre équipe a dû relever de nombreux défis. Mais grâce à nos collaborateurs enthousiastes et à nos partenaires motivés, tout est devenu possible», poursuit-elle, louant le soutien de la marque Montblanc, compte tenu de l'histoire de la marque dans l'écriture et le style artistique.

L’exposition «La Belleza», située dans le bâtiment emblématique The Gate du DIFC, est ouverte au public du 14 mai au 14 juin. Cet événement est à ne pas manquer!


Le premier sac Birkin d'Hermès vendu près de 8,6 millions d'euros à Paris

(AFP)
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  • Le premier sac Birkin d'Hermès, conçu spécialement pour Jane Birkin en 1984, a été vendu aux enchères, jeudi à Paris, pour 8,582 millions d'euros
  • Ce grand fourre-tout en cuir noir est le premier exemplaire de ce qui est devenu l'un des sacs les plus célèbres et les plus chers au monde

PARIS: Le premier sac Birkin d'Hermès, conçu spécialement pour Jane Birkin en 1984, a été vendu aux enchères, jeudi à Paris, pour 8,582 millions d'euros frais inclus, a indiqué la maison d'enchères Sotheby's.

Ce grand fourre-tout en cuir noir est le premier exemplaire de ce qui est devenu l'un des sacs les plus célèbres et les plus chers au monde.

Jusqu'à présent, le sac le plus cher jamais vendu aux enchères était un Kelly Hermès en crocodile, serti de diamants et rehaussé d'or blanc, ajdugé à plus de 513.000 dollars (438.000 euros), selon Sotheby's.

Ce "prototype historique réalisé à la main", gravé des initiales J.B., se distingue par plusieurs particularités qui en font une pièce unique, notamment sa taille, ses anneaux métalliques fermés, sa bandoulière non-détachable ou encore la présence d'un coupe-ongles intégré. Des traces d'autocollants sont aussi visibles sur le cuir patiné.

Icône de mode au look effortless chic (presque sans effort, ndlr), Jane Birkin privilégiait le côté pratique des choses.

Lors d'un vol Paris-Londres, la chanteuse et actrice anglaise, décédée en 2023, se plaint à son voisin de ne pas trouver un sac adapté à ses besoins de jeune maman.

Ce dernier n'est autre que Jean-Louis Dumas, gérant d'Hermès de l'époque. Un fourre-tout avec un espace dédié aux biberons voit ainsi le jour en 1984 et porte le nom Birkin.

Quarante ans plus tard, ce sac à main en cuir est devenu le produit emblématique du sellier-maroquinier. Produit en très petite quantité, il cultive une image d'exclusivité, avec un prix pouvant varier grandement, de quelques milliers d'euros pour les modèles les plus simples, jusqu'à plusieurs centaines de milliers d'euros pour les plus luxueux.

Outre le sac Birkin, la vente "Fashion Icons" de Sotheby's proposait des pièces emblématiques issues de défilés de créateurs tels que Christian Dior, John Galliano, Thierry Mugler ou encore Alexander McQueen.


Le musée de Djeddah expose 1 000 objets rares retraçant l’histoire de l'islam

La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
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La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
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  • La première galerie retrace l'évolution de la céramique et de la verrerie du Ier au Xe siècle de l'Hégire (du VIIe au XVIe siècle)
  • La deuxième galerie met en lumière le travail des métaux islamiques, avec des objets décorés de manière complexe et des récipients d'usage quotidien

DJEDDAH : La Maison des Arts Islamiques, le premier musée du Royaume entièrement dédié à l’art islamique, abrite une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique.

Situé dans le parc de Djeddah, le musée expose plus de 1 000 objets qui donnent un aperçu des valeurs islamiques et du patrimoine culturel et historique de la région, a rapporté l'Agence de presse saoudienne (SPA).

Le musée comprend six galeries, chacune explorant une facette distincte du patrimoine islamique.

La première galerie retrace l'évolution de la céramique et de la verrerie du Ier au Xe siècle de l'Hégire (du VIIe au XVIe siècle), mettant en valeur la poterie, un artisanat de l'Antiquité qui a connu un développement majeur sous l'impulsion des artisans musulmans.

La deuxième galerie met en lumière le travail du métal islamique, avec des objets décorés de manière complexe et des récipients d'usage quotidien.

La troisième galerie présente 500 pièces de monnaie de l'époque du prophète Mahomet à l'époque moderne, offrant un aperçu de l'histoire économique du monde musulman.

La quatrième galerie se concentre sur l'influence de l'art islamique sur les autres civilisations et sur la manière dont les cultures européennes se sont engagées dans les traditions artistiques islamiques.

La cinquième galerie présente des manuscrits coraniques rares, des pièces de calligraphie arabe et des tablettes de bois utilisées pour la mémorisation du Coran.

La dernière galerie présente des textiles islamiques, notamment des pièces provenant des revêtements intérieurs et extérieurs de la sainte Kaaba et un rare rideau de la porte Shammi de la mosquée du Prophète à Médine, fabriqué à l'époque ottomane au XIIIe siècle de l'ère chrétienne.

La visite du musée s'achève à la bibliothèque, qui propose une large sélection de livres en arabe et en anglais sur l'histoire, la culture et la littérature islamiques.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le musée national Zayed explore l'histoire des Émirats arabes unis

Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed explorera les premiers établissements humains datant de 300 000 ans, ainsi que la langue, les traditions, la flore et la faune de la région. (Fourni)
Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed explorera les premiers établissements humains datant de 300 000 ans, ainsi que la langue, les traditions, la flore et la faune de la région. (Fourni)
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  • Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed a d'illustres voisins, dont le Louvre Abu Dhabi, le Guggenheim Abu Dhabi, le musée d'histoire naturelle et le teamLab Phenomena

DUBAI : Alors que le musée national Zayed ("Zayed National Museum") s'apprête à ouvrir ses portes dans la capitale des Émirats arabes unis, Arab News s'est entretenu avec le directeur Peter Magee au sujet des objectifs du musée et de ce à quoi les visiteurs peuvent s'attendre.

La date d'ouverture n'a pas encore été annoncée, mais le centre se concentrera sur l'histoire des Émirats arabes unis et plus particulièrement sur le cheikh Zayed bin Sultan Al Nahyan. Il explorera les premiers établissements humains datant de 300 000 ans, ainsi que la langue, les traditions, la flore et la faune de la région.

"L'histoire du musée est guidée par les valeurs durables du père fondateur des Émirats arabes unis, le cheikh Zayed bin Sultan Al-Nahyan", a expliqué M. Magee. "Nous examinons ces valeurs et la manière dont elles l'ont guidé, mais aussi la manière dont elles reflètent les valeurs sociales qui existent dans les Émirats arabes unis, tant dans le passé que dans le présent - et dans l'avenir.

"C'est un musée national centré sur les Émirats arabes unis, mais il s'intéresse bien sûr aux liens régionaux qui existaient avec d'autres pays du golfe Persique, de l'océan Indien et même d'autres régions.

L'une des pièces maîtresses est la reconstitution grandeur nature d'un bateau Magan de l'âge du bronze, construit avec des roseaux et des cordes en fibre de palmier. Magee et son équipe ont navigué à bord de ce bateau pendant deux jours sur les eaux du golfe Persique.

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Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed a d'illustres voisins, dont le Louvre Abu Dhabi, le Guggenheim Abu Dhabi, le musée d'histoire naturelle et le teamLab Phenomena. (Fourni)

Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed a pour voisins illustres le Louvre Abu Dhabi, le Guggenheim Abu Dhabi, le musée d'histoire naturelle et le teamLab Phenomena.

"J'aime à penser que chacun de ces musées et institutions est sa propre étoile et qu'en les combinant, ils forment une constellation qui peut être lue de manière cohérente aussi bien ensemble qu'individuellement", a déclaré M. Magee.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com