«Il y a un an, nous avons subi un assassinat collectif. Nous nous en sommes sortis par miracle. Et je crains que ce crime ne reste impuni»
De nombreux Beyrouthins ont réalisé hier qu’une partie de leur vie dans cette ville, autrefois l’une des plus vibrantes du monde, est bel et bien finie
A partir de 2003, Bagdad, Bassora, Mossoul et la plaine de Ninive se sont vidés de leurs chrétiens, qui constituaient la plus importante minorité du pays
Je me rappelle le commando entré à l’église, les personnes ensanglantées assises à côté de moi sur le banc, toutes ont été tuées
Nombreux sont les Libanais qui doutent de voir arriver le jour où la lumière sera faite sur les circonstances du drame
«Pour moi la guerre était finie. Je ne vivais plus dans l’angoisse que tout pouvait être détruit à tout moment. D’une façon ou d’une autre, il faut que les responsables de ce que nous avons subi payent»
«Les clients achètent de moins en moins de produits pour bébé. Ils se passent même de lait pour nourrissons. J’ignore ce qu’ils donnent à manger à leurs enfants», affirme une pharmacienne
Dans le secteur hospitalier, c’est un voyage dans le temps qui a lieu, tous les jours un peu plus : « Avec le matériel dont nous disposons désormais, nous sommes retournés au moins 50 ans en arrière »
Dans un entretien exclusif accordé à Arab News en français, le cardinal Béchara Raï estime que « le Hezbollah a ses propres intérêts qui ne sont pas ceux du Liban»
« Macron s’est rendu au Liban au lendemain même de la double explosion alors qu’aucun homme politique libanais n’a osé se rendre au chevet du peuple ; comme Ponce Pilate, ils se lavent les mains de leurs responsabilités »