Dévasté par l’explosion de Beyrouth, le musée Sursock revient à la vie

Short Url
Publié le Mercredi 24 mai 2023

Dévasté par l’explosion de Beyrouth, le musée Sursock revient à la vie

  • «Nous réfléchissons à la possibilité de mettre en place un fonds de dotation pour que le musée puisse rester ouvert et vive»
  • «Nous sommes de retour et ce n’est pas trop tôt; cela a pris presque trois ans»

BEYROUTH: Pour de nombreux Beyrouthins, la réouverture du musée Nicolas Sursock, prévue pour le vendredi 26 mai, est une renaissance, un retour à la vie dans une ville dont l’Histoire ancienne ou moderne est jalonnée de destructions et de reconstructions.

Le musée Nicolas Sursock, joyau architectural du XIXe siècle et premier musée d’art moderne du monde arabe, a été lourdement touché par l’explosion du port de Beyrouth, le 4 août 2020. Sa reconstruction a coûté plus de 2,5 millions de dollars (1 dollar = 0,93 euro) et elle a nécessité plus de deux ans et demi de travaux.

sursock
Restauration au musée Sursock, installation de la rosace, juin 2021 (Photo de Vicken Avakian, avec l'aimable autorisation du musée Sursock)

«Rouvrir le musée n’est pas le plus grand défi que nous avons à relever. Il faut penser à l’avenir, à la pérennité des lieux», déclare le Dr Tarek Mitri, président du Comité général du musée Sursock.

À titre d’exemple, même si le musée Sursock a été doté de panneaux solaires, il faut des centaines de milliers de dollars par an de carburant pour faire fonctionner les groupes électrogènes dans un pays qui produit à peine de l’électricité. L’approvisionnement en courant électrique est nécessaire aux collections afin de les protéger des ravages du temps, notamment de l’humidité.

panneaux solaires
Les panneaux solaires sur le toit du musée Sursock. (Photo musée Sursock)

Avant la crise économique à laquelle le Liban fait face depuis 2019, le musée était autonome grâce aux fonds versés annuellement par la municipalité de Beyrouth. «Nous réfléchissons à la possibilité de mettre en place un fonds de dotation pour que le musée Sursock puisse rester ouvert et vivre. Nous ferons appel aux mécènes libanais et étrangers», explique le Dr Mitri.

C’est d’ailleurs grâce à plusieurs donateurs que le musée a pu être reconstruit; il s’agit de l’Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones en conflit (Aliph), du ministère français de la Culture qui a assuré notamment les verres colorés de la manufacture de Saint-Gobain, et de l’Agence italienne de coopération au développement dans le cadre de l’initiative de l’Unesco, Li Beirut.

sursock
Kerstin Khalife et Caroline Gelot travaillant dans l'atelier de restauration du Musée, mai 2021. (Photo Rowina Bou Harb, avec l'aimable autorisation du musée Sursock)

L'impact de l'explosion de Beyrouth

On recense également des dons des amis du musée et la participation d’architectes, d’ingénieurs, d’artistes et d’artisans, dont Maya Husseini. Elle a travaillé sur les vitraux, éléments caractéristiques de la façade blanche du musée, qui avaient volé en éclats le 4 août 2020. La maison Tarazi a restauré les boiseries endommagées, notamment celle du bureau de Nicolas Sursock.

sursock
Restauration de vitraux à l'atelier de Maya Husseini, juillet 2021 (Photo Rowina Bou Harb, avec l'aimable autorisation du musée Sursock)

Des toiles, l’une de Kees Van Dongen, et l’autre, de Paul Guiragossian, ont été restaurées au Centre Pompidou à Paris, mais la majorité des œuvres ont été restaurées sur place, notamment des pastels de Georges Daoud Corm, exposés au moment de l’explosion.

Les survivants de Beyrouth

Pour permettre la renaissance du musée, de nombreux Libanais ont généreusement offert leur expertise et leur temps. Des étrangers aussi, comme Pierre-Nicolas Bounakoff, commissaire marseillais, présent depuis trois mois au musée Sursock pour que tout soit prêt le 26 mai. D’une salle à l’autre, il inspecte le travail, met la main à la pâte. Tombé amoureux du Liban vingt ans auparavant, il y effectue des séjours réguliers depuis. «Je ne suis revenu à Beyrouth qu’un an après l’explosion. Les dégâts étaient encore énormes», précise-t-il, ravi de faire partie de l’aventure de la réouverture.

Pour permettre la renaissance du musée, de nombreux Libanais ont généreusement offert leur expertise et leur temps.

«C’est quelques semaines après l’explosion du port que nous avons programmé notre appel aux dons. Sincèrement, pour moi, le plus important était de sauver les humains. Et durant des nuits entières, les habitants de la zone sinistrée, dans les quartiers de Gemmayzé et de Mar Mikhael, dormaient dans la rue. Il fallait venir à leur secours avant tout», confie le Dr Mitri, qui a échappé par miracle à la mort le 4 août 2020. Il avait quitté le musée vingt minutes avant l’explosion et son bureau a été complètement détruit. À l’instar de milliers de Beyrouthins, le Dr Mitri et le personnel du musée Sursock savent qu’ils ont échappé par miracle à la mort.

sursock
Restauration des boiseries au Musée Sursock, pose des portes, juin 2021. (Photo Vicken Avakian, avec l'aimable autorisation du musée Sursock)

«Certes, les dégâts de la façade avec ses vitraux brisés en mille morceaux étaient les plus visibles, mais les dégâts les plus lourds étaient ceux de l’infrastructure», souligne-t-il.

Cédée en 1952 à la municipalité de Beyrouth, la résidence de Nicolas Sursock est devenue un musée en 1961, conformément au souhait de son propriétaire. En 2008, le musée ferme ses portes pour une restauration qui durera jusqu’en 2015. Les travaux avaient coûté plus de 10 millions de dollars. Moins de dix ans plus tard, les lieux ont été ravagés par l’explosion non nucléaire la plus importante de l’Histoire.

 

Cinq expositions

Quatre autres expositions seront également inaugurées: «Earthly Praxis», de Nour Hechaime; «Ejecta», de Zad Moultaka; «Beirut Recollections», une projection d’images de Beyrouth fournies par Iconem, spécialiste dans l’imagerie des sites archéologiques dans les zones en conflit, sur une musique de Cynthia Zaven; «Je suis inculte!» de Natasha Gasparian et Ziad Kiblawi, inspirée d’un article de l’auteur et metteur en scène Jalal Khoury, publié en 1964 et présentant des œuvres du musée dont certaines exposées pour la première fois.

Tout un symbole

«Nous étions en pleine pandémie de Covid-19. Nous allions d’un confinement à un autre et pour préserver un semblant d’activité, nous avions décidé d’ouvrir le musée un mardi. C’était la première fois dans l’Histoire du musée que nous ouvrions un mardi. Il n’y avait pas grand monde ce jour-là. Je suis sortie à 17 h 54. Six minutes avant la fermeture, quinze minutes avant l’explosion. C’est ce qui m’a sauvé la vie», raconte Shahrazad, une femme brune et svelte, en souriant. Assise derrière son comptoir à l’entrée du musée, elle décrit les dégâts, dans un bâtiment entièrement restauré. «Nous avons tous échappé à la mort par miracle. Un gardien a été blessé par les bris de verre et une mariée, en robe de noces, venue prendre des photos souvenirs avec son époux devant la façade du bâtiment, a été gravement touchée au bras. Zeina Arida (ancienne directrice du musée) et Elsa Hokayem (directrice adjointe) étaient encore là. Elles sont sorties presque indemnes alors que tout a volé en éclats», ajoute-t-elle. Shahrazad lève les deux bras vers le ciel, les deux pouces vers le haut et déclare: «Nous sommes de retour et ce n’est pas trop tôt. Cela nous a pris presque trois ans. Vivement le 26!»

Rana Najjar, attachée de presse du musée, blonde habillée d’une robe rouge et d’espadrilles blanches, appelle un ascenseur flambant neuf dans un couloir immaculé. «Tout cela n’était que destruction. Le 4 août 2020, j’étais dans l’immeuble du quotidien An Nahar, au centre-ville de Beyrouth. J’étais encore journaliste à l’époque et mon bureau faisait face au port», indique-t-elle. Rana a été blessée dans l’explosion, elle a aidé d’autres personnes plus touchées qu’elle à se relever et se rendre dans les hôpitaux.

sursock
La façade du musée Sursock en juillet 2021. (Photo Rowina Bou Harb, avec l'aimable autorisation du musée Sursock)

«Être là le 26 mai revêt une symbolique particulière pour moi», déclare-t-elle en marchant dans les salles du musée au sein desquelles des ouvriers travaillent encore et où des artistes mettent la dernière touche à leurs expositions qui seront inaugurées le jour de la réouverture.

Parmi eux, Karina el-Helou, la directrice du musée. Son exposition intitulée «Beyond Ruptures, a Tentative Chronology» retrace l’Histoire du musée, avec notamment des photos et des vidéos des travaux de nettoyage et de restauration qui ont suivi l’explosion.

«Pour moi, la réouverture du musée est un signe d’espoir pour la vie culturelle au Liban après le choc et le traumatisme vécus. Notre musée poursuivra sa mission et il continuera à soutenir les artistes libanais et régionaux. Nous sommes reconnaissants à tous ceux qui nous ont aidés», souligne-t-elle.

 


Les éditeurs saoudiens se connectent au monde entier à la foire de Bologne

L'Arabie saoudite a inauguré son pavillon à la Foire du livre pour enfants de Bologne au centre d'exposition BolognaFiere à Bologne, en Italie. (SPA)
L'Arabie saoudite a inauguré son pavillon à la Foire du livre pour enfants de Bologne au centre d'exposition BolognaFiere à Bologne, en Italie. (SPA)
Short Url
  • Le directeur général de la Commission de la littérature, de l'édition et de la traduction a déclaré que la participation du Royaume visait à présenter un éventail de programmes.
  • M. Al-Wasel a ajouté que la foire constituait une plate-forme précieuse pour les éditeurs saoudiens, leur permettant d'entrer en contact et d'échanger des connaissances avec leurs homologues internationaux.

RIYAD : L'Arabie saoudite a inauguré son pavillon à la Foire du livre pour enfants de Bologne, qui s'est tenue du 31 mars au 3 avril au centre d'exposition BolognaFiere à Bologne, en Italie.

Abdullatif Al-Wasel, directeur général de la Commission de la littérature, de l'édition et de la traduction, a déclaré que la participation du Royaume visait à présenter une série de programmes, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.

Il a ajouté que ces efforts visaient à développer l'industrie de l'édition, à encourager l'engagement culturel, à soutenir les éditeurs et les agents littéraires saoudiens dans le monde entier et à mettre en valeur le riche patrimoine intellectuel et la production littéraire du Royaume. 

M. Al-Wasel a ajouté que la foire constituait une plate-forme précieuse pour les éditeurs saoudiens, leur permettant d'entrer en contact et d'échanger des connaissances avec leurs homologues internationaux.

Le pavillon du Royaume comprend la participation d'entités culturelles telles que l'Académie mondiale du roi Salman pour la langue arabe, la Bibliothèque publique du roi Abdulaziz, la Bibliothèque nationale du roi Fahd et l'Association de l'édition.

L'académie du roi Salman présente ses efforts visant à renforcer la présence mondiale de la langue arabe et à soutenir le contenu arabe dans les domaines culturel et universitaire, a rapporté l'agence SPA.

L'académie présente ses dernières publications et met en avant ses contributions au développement de contenus linguistiques et fondés sur la connaissance, ainsi que ses projets en matière d'aménagement linguistique, de politique, de linguistique informatique, d'éducation et d'initiatives culturelles.


La gastronomie française : dans l'attente des nouvelles étoiles du Michelin

Un cuisinier prépare un plat au restaurant « La Pyramide » à Vienne le 20 mars 2025. Premier restaurant trois étoiles de l'histoire du Guide Michelin, « La Pyramide » reste, 200 ans après son ouverture à Vienne, en Isère, une étape incontournable de la légendaire Nationale 7 pour les gourmets en route vers le sud. (Photo JEFF PACHOUD / AFP)
Un cuisinier prépare un plat au restaurant « La Pyramide » à Vienne le 20 mars 2025. Premier restaurant trois étoiles de l'histoire du Guide Michelin, « La Pyramide » reste, 200 ans après son ouverture à Vienne, en Isère, une étape incontournable de la légendaire Nationale 7 pour les gourmets en route vers le sud. (Photo JEFF PACHOUD / AFP)
Short Url
  • C'est le rendez-vous gastronomique de l'année : autant décrié que respecté, le guide Michelin dévoilera lundi ses nouvelles étoiles françaises à Metz.
  • tous les chefs étoilés de France ont été conviés et personnes seront récompensées.

METZ, FRANCE : C'est le rendez-vous gastronomique de l'année : autant décrié que respecté, le guide Michelin dévoilera lundi ses nouvelles étoiles françaises à Metz, lors d'un événement auquel tous les chefs étoilés de France ont été conviés, ainsi que les personnes qui seront récompensées.

« Comme toujours, on va jouer à guichets fermés, puisque l'immense majorité d'entre eux seront au rendez-vous », a indiqué à l'AFP Gwendal Poullennec, le patron du guide rouge qui célèbre cette année ses 125 ans.

Le chef Vincent Favre-Félix, lui, ne sera pas de la partie. À la tête d'un établissement étoilé à Annecy-le-Vieux, en Haute-Savoie, il a décidé de rendre son macaron, devenu trop pesant pour lui et ses clients.

« On s'aperçoit que nos clients aujourd'hui n'attendent plus forcément ce qu'on propose. Ils n'ont plus forcément envie de passer trois heures à table, avec un menu carte blanche imposé, des menus en 8-10 séquences, ni de payer entre 100 et 500 francs par tête", explique-t-il à l'AFP, tout en assurant toutefois "ne pas cracher dans la soupe". 

Sébastien Hisler, le second du restaurant étoilé Chez Michèle à Languimberg en Moselle, n'est pas de cet avis. « Quand on est dans des établissements comme ça, c'est un lâcher prise et il faut profiter de l'instant. Si c'est juste +bien+, oui, ça fait cher. Il faut le moment « waouh ». »

« Les étoiles n'appartiennent pas aux chefs. (...) Ce n'est en aucun cas au chef de faire une demande au guide Michelin pour être ajouté ou retiré », a de son côté répondu M. Poullennec, interrogé par l'AFP.

Pas de quoi gâcher la fête cependant. Les festivités ont commencé dimanche soir, avec un match de football opposant des chefs étoilés, parmi lesquels Fabien Ferré, qui a obtenu l'an dernier trois étoiles d'un coup pour la réouverture de la Table du Castellet (Var), et le triplement étoilé Arnaud Donckele, face à des anciens du FC Metz, dont le champion du monde Robert Pirès, avant un dîner des chefs réunissant professionnels et journalistes.

« C'est une grande cousinade. C'est vraiment l'esprit bon enfant, on passe un bon moment, on partage de bons plats bien cuisinés, on ne se prend pas la tête », affirme Benoît Potdevin, chef du K au domaine de la Klaus à Montenach (Moselle), qui, après sa première étoile remportée l'an dernier, assure être là « sans pression ».

La cérémonie des étoiles aura lieu à 17 heures au Centre des Congrès de Metz. En attendant, le détail du palmarès est tenu secret.

La presse a toutefois déjà fait ses pronostics et les noms de Hugo Roellinger à Cancale (Le Coquillage), de Giuliano Sperandio (Taillevent) et de Hélène Darroze (Marsan) à Paris sont régulièrement cités comme potentiels trois étoiles. 

Les rétrogradations ont, elles, déjà été annoncées dix jours avant ce rassemblement, sans susciter de tempête médiatique, comme ce fut le cas pour Marc Veyrat en 2019 ou Guy Savoy en 2023. Cette année, c'est la maison Georges Blanc à Vonnas, dans l'Ain, qui a perdu sa troisième étoile, après 44 ans au sommet.

Autant décrié que respecté et craint par les chefs, le guide Michelin fait toujours la pluie et le beau temps sur la gastronomie mondiale.

« C'est clairement le seul guide que tout le monde cite en référence », estime auprès de l'AFP Rémi Dechambre, journaliste gastronomique au Parisien Week-end.

« Malgré lui, et avec lui, le Michelin incarne la gastronomie française », souligne Estérelle Payany, critique culinaire chez Télérama. « Il y a de plus en plus de chefs qui s'en méfient et qui s'en défient, parce que le guide Michelin conserve son opacité, qu'il fait des choix parfois un peu étonnants. Mais il n'en demeure pas moins que ça reste le maestro de la gastronomie française en termes de classement », estime de son côté Franck Pinay-Rabaroust, rédacteur en chef du média culinaire « Bouillant(e)s ».

Créé en 1900 par les frères André et Edouard Michelin à destination des automobilistes, le guide Michelin est aujourd'hui présent en Europe, en Asie, en Amérique du Nord et du Sud, et se décline dans plus de 50 destinations.


Les créations arabes brillent sur les tapis rouges d'Hollywood

 La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
Short Url
  • Lors de la 36e édition des GLAAD Media Awards, l'actrice américaine Sophia Bush a porté une robe écarlate du créateur libanais Jean Pierre Khoury, dotée d'un corsage perlé et d'une jupe moulante séparée
  • L'actrice américaine Sophia Bush a porté une robe écarlate du créateur libanais Jean Pierre Khoury

DUBAÏ : Hollywood a été le théâtre d’une véritable explosion de style arabe sur les tapis rouges ce week-end, avec les célébrités Sophia Bush, Becky G et Jennie éblouissant la scène dans des créations du Moyen-Orient.
Lors de la 36e édition des GLAAD Media Awards, l'actrice américaine Sophia Bush a porté une robe écarlate du créateur libanais Jean Pierre Khoury, dotée d'un corsage perlé et d'une jupe moulante séparée. L'ensemble de Bush a été assemblé par Dani Charlton et Emma Rubenstein, le duo de stylistes de mode connu sous le nom de Dani + Emma.

Samedi soir, les chanteuses Becky G et Jennie Kim, membre du groupe de K-Pop Blackpink, ont toutes deux porté des tenues du créateur libanais Zuhair Murad.

La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles.

La robe colonne à col licou a été ornée d'embellissements argentés sur le corsage.

Jennie, qui se fait appeler par son prénom, a présenté un look de la collection de prêt-à-porter automne-hiver 2025 de Murad lors du même événement.

La robe rouge ajustée présentait une double fente avec des clous sur les fentes et un décolleté en forme de cœur. Le look a été complété par une paire de talons de la créatrice jordanienne et roumaine Amina Muaddi.

Elle est montée sur scène vêtue de cette tenue pour recevoir le Global Force Award, un prix décerné aux « chanteurs, auteurs-compositeurs, instrumentistes et producteurs ayant une contribution révolutionnaire à l'industrie musicale », choisis par la publication Billboard à l'échelle mondiale.

« Je suis inspirée par toutes les femmes présentes dans cette salle - et dans le monde entier - qui continuent à franchir les barrières et à laisser leur empreinte sur la scène internationale », a déclaré Jennie lors de son discours de remerciement. « Ce prix est dédié à toutes les femmes qui osent rêver, créer et façonner le monde avec leur vision », a-t-elle ajouté. 

Parmi les lauréats de cette année figurent également Doechii, élue femme de l'année, Erykah Badu, qui a reçu le prix de l'icône, Aespa, groupe de l'année, et Ángela Aguilar, qui a remporté le prix de la percée, entre autres. Parmi les présentateurs figuraient Becky G, Lauren Jauregui, Kali Uchis et Julia Michaels.

Parmi les artistes figuraient Ángela Aguilar, Aespa, Gracie Abrams, Megan Moroney, Muni Long, Tyla et Erykah Badu.

De son côté, la chanteuse américano-mexicaine Aguilar a dédié son moment sur scène aux immigrés : « Je veux profiter de cette occasion pour faire entendre ma voix pour les femmes dont les paroles sont souvent ignorées, pour celles qui laissent derrière elles tout ce qu'elles connaissent en franchissant les frontières », a-t-elle affirmé.