Comment le nouveau documentaire de Netflix «Horizon» met en avant la richesse de la faune saoudienne

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Publié le Samedi 17 février 2024

Comment le nouveau documentaire de Netflix «Horizon» met en avant la richesse de la faune saoudienne

  • Le film donne un aperçu captivant de la nature sauvage bien préservée, ainsi que des réserves protégées de l'Arabie saoudite
  • Konoz a collaboré avec les meilleurs cinéastes de la faune au monde, tournant sur 28 sites à travers le Royaume

RIYAD: Les flamants roses éblouissants et les majestueux requins baleines ne sont que quelques-unes des créatures impressionnantes que l’on découvre dans «Horizon», un nouveau documentaire produit par l'Initiative Konoz, qui va à la découverte des trésors écologiques et des habitats uniques de l'Arabie saoudite.

Le documentaire, actuellement disponible sur le géant du streaming Netflix, est le fruit d’une collaboration entre le Centre de communication gouvernementale du ministère des Médias, et le Centre national de la faune sauvage, pour mettre en avant la riche diversité naturelle du Royaume.

Offrant un aperçu captivant de la nature sauvage bien préservée ainsi que des réserves protégées de l’Arabie saoudite, les créateurs du documentaire visent à sensibiliser aux espèces menacées de la région, de même qu’aux efforts de l’Arabie saoudite pour les sauver de l’extinction.

(fournie)
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La mission de l’Initiative Konoz est de documenter la richesse culturelle du Royaume et de mettre en relief les exemples de réussite de participants Saoudiens en travaillant avec des entreprises locales pour produire des documentaires, des courts métrages et des animations.

Pour la réalisation d’Horizon, Konoz a collaboré avec certains des meilleurs cinéastes de la faune au monde, réunissant une équipe de production de 50 personnes, qui ont tourné diverses parties du documentaire dans 28 différents sites à travers le Royaume.

De ses vastes déserts à ses forêts de montagnes pleines de fraîcheur, en passant par ses récifs coralliens hauts en couleurs et ses mangroves verdoyantes, les divers habitats de l’Arabie saoudite abritent une grande variété d’animaux, notamment des tortues de mer, des dugongs, des dauphins, des bouquetins, des oryx, ainsi que l’emblématique léopard d’Arabie.

Le directeur de la photographie, le britannique Gavin Thurston, lauréat d'un Emmy Award, et directeur de la photographie de ce documentaire, est bien connu dans le domaine pour son travail dans Human Planet (2011), The Private Life of Plants (1995) et David Attenborough: A Life on Our Planet ( 2020).

Les lieux du tournage sur la carte de l'Arabie saoudite (document fourni)
Les lieux du tournage sur la carte de l'Arabie saoudite (document fourni)

Selon Thurston, la production de documentaires de ce genre sur la faune prend généralement quatre ans. Cependant, le niveau d'intérêt, d'investissement et de talents engagé dans ce projet était tel que le film a pratiquement été réalisé en la moitié de ce temps.

«Je crois qu'il s'est écoulé environ 14 mois entre le concept initial du film et son dernier tour de manivelle», a-t-il indiqué à Arab News.

«C’est donc incroyablement rapide. Je sais que cela semble long, mais c’est incroyablement rapide pour des films sur la faune et l’histoire naturelle. Un délai d’exécution très court.»

Gavin Thurston ne s'était jamais rendu en Arabie Saoudite avant de travailler sur le projet d’Horizon. Il a confié avoir été époustouflé par la diversité des paysages, alors qu’il avait longtemps imaginé le Royaume comme n'étant rien de plus qu'un vaste désert ouvert.

«J'ai été très surpris par la diversité des habitats», a-t-il affirmé.

Léopard d'Arabie saoudite (photo fournie)
Léopard d'Arabie saoudite (photo fournie)

«Bien sûr, en tant qu'étranger, je m'attendais à beaucoup de dunes de sable, mais j'ai été ravi de découvrir ces incroyables sculptures rocheuses, ces oueds, ces oasis et ces palmiers et cela, voyez-vous, depuis les sommets froids et brumeux des montagnes jusqu'à Abha, jusqu'aux déserts chauds et secs.

«Espérons que ce que retiendront surtout les spectateurs d’Horizon sera la variété et la diversité qu’offre l’Arabie Saoudite. Vous obtenez en quelque sorte une image typique de ce que cela va représenter.

«Mais en étant sur place et en découvrant, par exemple, les mangroves sur la côte sud-ouest, ou en en apprenant davantage sur les côtes de la mer Rouge, la variété de ce qu’elle offre, comme les canyons rocheux et les oueds.»

LE SAVIEZ-VOUS?

«Horizon» montre plus de vingt espèces, dont le babouin hamadryas, l'autruche à cou rouge et le fennec.

Le documentaire a été réalisé par une équipe internationale spécialisée dans les documentaires sur la faune, avec la contribution de treize scientifiques saoudiens.

Le Centre National de la Faune (NCW) est responsable de la protection et de la réadaptation des écosystèmes marins.

Le NCW a élaboré un plan visant à préserver les zones marines et côtières de la mer Rouge et du Golfe arabique.

Gavin Thurston espère qu'Horizon encouragera les voyageurs étrangers à se rendre au Royaume pour y découvrir par eux-mêmes le calme du désert.

«J’espère que cela incitera réellement les gens à vouloir voyager dans cette partie du monde et à connaître cela par eux-mêmes, en particulier l’hospitalité, et le fait qu’il y a quelque chose de vraiment magique dans le vide du désert.

Les divers habitats de l’Arabie saoudite abritent une grande variété d’animaux (fournie)
Les divers habitats de l’Arabie saoudite abritent une grande variété d’animaux (fournie)

«Je vis en Angleterre, qui compte maintenant près de 70 millions d’habitants, dans un pays qui fait probablement la moitié de la superficie de l’Arabie saoudite. Ainsi, même si nous pouvons trouver des espaces sauvages hors de portée des humains, c’est plus difficile que dans un endroit comme l’Arabie Saoudite.

«Je pense que ces endroits éloignés sont de moins en moins nombreux. J’encourage donc les gens à aller les visiter et à profiter du calme et de la paix.»

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Iran: le rappeur Toomaj, condamné à mort, est privé de téléphone

Il a été condamné à mort la semaine dernière pour "corruption sur terre" par le tribunal révolutionnaire d'Ispahan (Photo, X).
Il a été condamné à mort la semaine dernière pour "corruption sur terre" par le tribunal révolutionnaire d'Ispahan (Photo, X).
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  • Toomaj Salehi, 33 ans, qui utilise son prénom comme nom de scène, a été arrêté en octobre 2022
  • La députée allemande Ye-One Rhie, qui suit activement son dossier, a posté ce commentaire sur X

PARIS: Les autorités iraniennes ont privé de communications téléphoniques le rappeur Toomaj Salehi, dont la condamnation à mort provoque de vives protestations à travers le monde, ont indiqué mardi ses soutiens sur les réseaux sociaux.

Toomaj Salehi, 33 ans, qui utilise son prénom comme nom de scène, a été arrêté en octobre 2022. Il a été condamné à mort la semaine dernière pour "corruption sur terre" par le tribunal révolutionnaire d'Ispahan (centre).

Il avait soutenu, via ses chansons et sur les réseaux sociaux, le mouvement de contestation déclenché après la mort le 16 septembre 2022 de Mahsa Amini, une jeune Kurde iranienne détenue par la police des mœurs, qui lui reprochait d'avoir enfreint le strict code vestimentaire imposé aux femmes.

"La permission de téléphoner de Toomaj a été supprimée dans la prison Dastgerd d'Ispahan", selon le compte X officiel qui porte son nom et qui est contrôlé désormais par un administrateur.

"Cela signifie qu'il n'a plus aucun contact avec sa famille et le monde extérieur", a-t-il ajouté. "De plus, dans le but d'exercer sur lui une pression psychologique maximum, tous les prisonniers de Dastgerd ont l'interdiction de lui parler et ont été menacés de punitions sévères s'ils le font".

La députée allemande Ye-One Rhie, qui suit activement son dossier, a posté ce commentaire sur X: "Soyons clairs: c'est de la torture".

La condamnation à mort du rappeur a été dénoncée jeudi par la France, l'Italie, et les experts d'un groupe de travail de l'ONU. Des manifestations de soutien ont été organisées ce weekend dans plusieurs villes du monde, notamment Toronto, Paris et Sydney.

Mardi soir, dans une tribune dans le quotidien français Le Monde, un collectif d'artistes, d'écrivains et de militants des droits humains, dont Chirinne Ardakani, avocate et présidente de l'Association Iran justice; Elisabeth Badinter, philosophe; François Cluzet, comédien; Agnès Jaoui, comédienne, demande au président de la République Emmanuel Macron d'agir au plus vite pour sauver l'artiste.

"Nous vous demandons, monsieur le Président, de prendre fermement position contre la politique totalitaire de la République islamique d'Iran en agissant par tous les moyens politiques et diplomatiques pour faire lever définitivement la condamnation à mort de Toomaj Salehi et celle des autres prisonniers politiques condamnés au même titre, et pour obtenir leur libération", écrivent les signataires.

Idéaux 

"Ce chanteur de rap a pris le risque de manifester, mais a surtout été catalyseur des idéaux de cette population iranienne avide de liberté et de démocratie", soulignent-ils.

Ils ajoutent que "le rap, que Toomaj manipule avec ardeur, s'est révélé être un formidable outil politique dénonçant le totalitarisme du régime et sa corruption, encourageant le peuple à ne faire qu'un et à se soulever pour la liberté".

"La France doit désormais assumer son rôle de garante des valeurs démocratiques et abolitionnistes de la peine de mort. Le respect des droits humains ne peut être une valeur négociable", opinent-ils également.

Selon des experts de l'ONU, le rappeur avait initialement été condamné à six ans de prison, avant que la justice n'ordonne sa libération. Mais il avait été de nouveau arrêté en novembre.

Plusieurs centaines de personnes incluant des membres des forces de l'ordre ont été tuées et des milliers arrêtées au cours des manifestations qui se sont déroulées en octobre et novembre 2022 en Iran, avant de refluer.

Neuf personnes ont été exécutées en lien avec ce soulèvement, selon des ONG. Six autres sont menacées d'exécution imminente, selon l'ONG Iran Human Rights.

 


Explosion de gaz dans un restaurant de Beyrouth, huit morts

Des images diffusées sur les réseaux sociaux le 30 avril montrent un incendie provoqué par l'explosion d'une bonbonne de gaz dans un restaurant de Beyrouth (Photo, AFP).
Des images diffusées sur les réseaux sociaux le 30 avril montrent un incendie provoqué par l'explosion d'une bonbonne de gaz dans un restaurant de Beyrouth (Photo, AFP).
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  • L'économie du Liban est en chute libre depuis fin 2019, aggravant un problème de contrôle public de longue date
  • Le ministre de l'Intérieur, Bassam Mawlawi, qui s'est rendu sur les lieux, a déclaré à la presse qu'au moins huit personnes avaient été tuées

BEYROUTH: Un incendie provoqué par l'explosion d'une bonbonne de gaz a tué mardi au moins huit personnes dans un restaurant de Beyrouth, ont rapporté le ministre de l'Intérieur et les pompiers.

"Huit victimes sont décédées par asphyxie à l'intérieur du restaurant", a indiqué l'agence de presse officielle (Ani) citant les pompiers de Beyrouth.

Les pompiers ont éteint un incendie dans un petit restaurant de la capitale après qu'"une fuite de gaz a provoqué une explosion dans le restaurant", a ajouté l'Ani, citant la même source.

Non respect des normes 

Le ministre de l'Intérieur, Bassam Mawlawi, qui s'est rendu sur les lieux, a déclaré à la presse qu'au moins huit personnes avaient été tuées "par asphyxie".

L'accident "montre que cet endroit ne respectait pas les normes de sécurité publique", a déploré le député Ibrahim Mneimneh, qui s'est également rendu sur les lieux.

L'économie du Liban est en chute libre depuis fin 2019, aggravant un problème de contrôle public de longue date dans différents secteurs.


L’Unicef exige un cessez-le-feu immédiat dans le sud du Liban et la protection des enfants

Une étudiante libanaise, portant un foulard palestinien, ou keffieh, manifeste à l’Université américaine de Beyrouth en signe de solidarité avec Gaza, à Beyrouth, le mardi 30 avril 2024. (Photo AP)
Une étudiante libanaise, portant un foulard palestinien, ou keffieh, manifeste à l’Université américaine de Beyrouth en signe de solidarité avec Gaza, à Beyrouth, le mardi 30 avril 2024. (Photo AP)
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  • L’Unicef indique que «l’intensification du conflit armé a endommagé les infrastructures et les installations civiles, causant de graves dommages aux services de première nécessité
  • Mardi, les hostilités persistaient par intermittence sur le front sud entre le Hezbollah et l’armée israélienne

BEYROUTH: L’Unité libanaise de gestion des risques de catastrophe a annoncé que le bilan total des victimes des attaques israéliennes depuis le 8 octobre a atteint 438 personnes. 

Selon le dernier bilan publié par le ministère libanais de la Santé, on compte huit enfants parmi les morts et 75 enfants figurent parmi les 1 359 personnes blessées depuis l’escalade des hostilités. 

Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) se dit préoccupé par «les hostilités qui se poursuivent dans le sud du Liban et qui ont des répercussions dévastatrices sur la population, forçant environ 90 000 personnes, dont 30 000 enfants, à quitter leurs foyers».