Le Centre pour la faune sauvage relâche vingt-deux  espèces menacées dans une zone saoudienne protégée

Le Centre national saoudien pour la faune sauvage a relâché mercredi dernier vingt gazelles et deux vautours bruns dans la zone protégée de la réserve de bouquetins du gouvernorat d’Al-Hariq. (@NCW_center)
Le Centre national saoudien pour la faune sauvage a relâché mercredi dernier vingt gazelles et deux vautours bruns dans la zone protégée de la réserve de bouquetins du gouvernorat d’Al-Hariq. (@NCW_center)
Le Centre national saoudien pour la faune sauvage a relâché mercredi dernier vingt gazelles et deux vautours bruns dans la zone protégée de la réserve de bouquetins du gouvernorat d’Al-Hariq. (@NCW_center)
Le Centre national saoudien pour la faune sauvage a relâché mercredi dernier vingt gazelles et deux vautours bruns dans la zone protégée de la réserve de bouquetins du gouvernorat d’Al-Hariq. (@NCW_center)
Le Centre national saoudien pour la faune sauvage a relâché mercredi dernier vingt gazelles et deux vautours bruns dans la zone protégée de la réserve de bouquetins du gouvernorat d’Al-Hariq. (@NCW_center)
Le Centre national saoudien pour la faune sauvage a relâché mercredi dernier vingt gazelles et deux vautours bruns dans la zone protégée de la réserve de bouquetins du gouvernorat d’Al-Hariq. (@NCW_center)
Le Centre national saoudien pour la faune sauvage a relâché mercredi dernier vingt gazelles et deux vautours bruns dans la zone protégée de la réserve de bouquetins du gouvernorat d’Al-Hariq. (@NCW_center)
Le Centre national saoudien pour la faune sauvage a relâché mercredi dernier vingt gazelles et deux vautours bruns dans la zone protégée de la réserve de bouquetins du gouvernorat d’Al-Hariq. (@NCW_center)
Short Url
Publié le Jeudi 03 février 2022

Le Centre pour la faune sauvage relâche vingt-deux  espèces menacées dans une zone saoudienne protégée

Le Centre national saoudien pour la faune sauvage a relâché mercredi dernier vingt gazelles et deux vautours bruns dans la zone protégée de la réserve de bouquetins du gouvernorat d’Al-Hariq. (@NCW_center)
Le Centre national saoudien pour la faune sauvage a relâché mercredi dernier vingt gazelles et deux vautours bruns dans la zone protégée de la réserve de bouquetins du gouvernorat d’Al-Hariq. (@NCW_center)
Le Centre national saoudien pour la faune sauvage a relâché mercredi dernier vingt gazelles et deux vautours bruns dans la zone protégée de la réserve de bouquetins du gouvernorat d’Al-Hariq. (@NCW_center)
Le Centre national saoudien pour la faune sauvage a relâché mercredi dernier vingt gazelles et deux vautours bruns dans la zone protégée de la réserve de bouquetins du gouvernorat d’Al-Hariq. (@NCW_center)
  • Cette initiative s’inscrit dans le cadre du programme du centre qui vise à élever et à réinstaller des espèces locales menacées dans leur habitat naturel
  • Plus de mille animaux sauvages seront relâchés dans des réserves et des parcs nationaux au cours de cette saison, précise le PDG du centre

RIYAD: Le Centre national saoudien pour la faune sauvage a relâché mercredi dernier vingt gazelles et deux vautours bruns dans la zone protégée de la réserve de bouquetins du gouvernorat d’Al-Hariq. 

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du programme du centre, qui vise à élever et à réinstaller dans leur habitat naturel des espèces locales menacées sur l’ensemble des régions du Royaume, rapporte l’Agence de presse saoudienne (SPA). 

Selon le PDG du centre, Mohammed Ali Qurban, la zone protégée de la réserve de bouquetins est riche en éléments naturels, ce qui a permis de relâcher plusieurs bêtes avec succès. 

Tous les lâchers d’animaux sont effectués selon des études scientifiques afin de s’assurer que l’endroit convient à l’adaptation des animaux qui s’y trouvent, explique-t-il. 

M. Qurban a ajouté que l’augmentation et la réinstallation des espèces locales menacées rétablissent la biodiversité des milieux naturels, qu’elles améliorent l’équilibre écologique et consolident la durabilité environnementale. 

Elles contribuent également à la réalisation des objectifs de la Vision 2030 du Royaume: créer un environnement positif et attrayant et améliorer la qualité de vie conformément aux efforts mondiaux de préservation de l’environnement, précise-t-il. 

Par ailleurs, il indique que le centre relâchera au cours de cette saison plus de mille animaux sauvages dans des réserves et des parcs nationaux, après avoir relâché avec succès sept cent quatre-vingt-cinq animaux au cours de la saison précédente. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Une chanson de France Gall, «La prisonnière», libérée 50 ans après son enregistrement

La chanteuse française Anne Peichert alias Louane et le chanteur et pianiste français Alain Lanty interprètent sur scène une chanson en l'honneur de la défunte chanteuse française France Gall lors des 33e Victoires de la Musique, la cérémonie annuelle de remise des prix de la musique française, le 9 février 2018. (AFP)
La chanteuse française Anne Peichert alias Louane et le chanteur et pianiste français Alain Lanty interprètent sur scène une chanson en l'honneur de la défunte chanteuse française France Gall lors des 33e Victoires de la Musique, la cérémonie annuelle de remise des prix de la musique française, le 9 février 2018. (AFP)
Short Url
  • Un titre inédit de France Gall, chanteuse pop et star des yéyés, intitulé "La prisonnière", composé par Michel Berger, a été mis en ligne sur les plateformes de streaming vendredi
  • "Le bonheur est là qui vient et qui s'en va, il faut marcher vers lui et marcher tout droit. Il faut faire ce qu'il faut faire, ce que tu dois. Mais si on te montre du doigt, si tu ne fais pas le bon choix, ce n'est plus la peine de revenir chez moi"

PARIS: Un titre inédit de France Gall, chanteuse pop et star des yéyés, intitulé "La prisonnière", composé par Michel Berger, a été mis en ligne sur les plateformes de streaming vendredi, 50 ans après son enregistrement.

Le morceau de trois minutes a été exhumé par hasard par la maison de disques Warner, selon des informations de TF1 jeudi.

"Le bonheur est là qui vient et qui s'en va, il faut marcher vers lui et marcher tout droit. Il faut faire ce qu'il faut faire, ce que tu dois. Mais si on te montre du doigt, si tu ne fais pas le bon choix, ce n'est plus la peine de revenir chez moi", chante France Gall, avec la voix de Michel Berger pour les chœurs.

Enregistrée en 1974, à l'époque où les deux artistes venaient de se rencontrer, la chanson était initialement destinée à un projet de comédie musicale qu'ils avaient imaginé ensemble mais qui ne verra pas le jour, selon TF1.

Leur histoire est synonyme de tubes intemporels. L'interprète de "Ella, elle l'a", "Il jouait du piano debout" ou encore "Évidemment" est décédée le 7 janvier 2018, à 70 ans.

Un album best of, "Plus haut", contenant ses plus grandes chansons et cet inédit, sortira le 8 novembre.

 


AlUla dévoile sa vision artistique à Paris avec “Orbis Tertius”

Short Url
  • Le programme de résidence d’artistes d’AlUla a fait ses débuts en France lors d’Art Basel Paris ce mois-ci avec “Orbis Tertius,” une exposition mettant en lumière les œuvres de 20 artistes internationaux
  • L’exposition fait partie du programme global d’Arts AlUla, qui cherche à positionner l’ancienne oasis en tant que centre émergent d’art et de créativité

PARIS : Le programme de résidence d’artistes d’AlUla a fait ses débuts en France lors d’Art Basel Paris ce mois-ci avec “Orbis Tertius,” une exposition mettant en lumière les œuvres de 20 artistes internationaux. Ce programme a été lancé en 2021 par la Commission Royale pour AlUla, en partenariat avec l’Agence française pour le développement d’AlUla.

L’exposition fait partie du programme global d’Arts AlUla, qui cherche à positionner l’ancienne oasis en tant que centre émergent d’art et de créativité. Pendant des millénaires, AlUla a été un carrefour essentiel du commerce et de la culture. Elle est le foyer de Hegra, le premier site d’Arabie saoudite inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, et constituait une étape clé sur la route de l’encens. Le riche héritage préislamique d’AlUla et ses paysages à couper le souffle continuent d’inspirer des formes d’expression artistique innovantes, comme en témoigne l’exposition “Orbis Tertius”.

--
Arnaud Morand, AFALULA, commissaire d'exposition, Orbis Tertius (2024). (Fourni) 

L’artiste et photographe Louis-Cyprien Rials a déclaré à Arab News que l’essence de sa résidence reposait sur “l’idée presque troublante de n’être qu’une infime partie d’un lieu qui paraît éternel, et qui nous rappelle, facilement, notre propre insignifiance”.

Situé dans la palmeraie de Mabiti AlUla et doté d’une résidence d’artistes récemment ouverte à Al-Jadidah, le programme offre un cadre idéal pour permettre aux artistes de réfléchir au rôle et aux méthodes de la création dans le monde contemporain. Il encourage un dialogue dynamique et enrichissant entre les artistes et la communauté locale d’AlUla.

Selon le conservateur et le responsable de l’art et des industries créatives à AFALULA, Arnaud Morand, ce programme de résidence est véritablement “unique”. La participation se fait exclusivement sur invitation, après la soumission d’un portfolio et d’une lettre d’intention. La répartition des nationalités est équilibrée, avec environ la moitié des artistes venant du monde arabe et l’autre moitié de l’international.

“Les artistes devaient avoir une pratique solide qui suscite notre intérêt, en explorant les liens entre passé et futur”, a expliqué M. Morand. “Dans le cadre unique et intense de cette oasis désertique, ils ont collaboré étroitement avec les communautés locales. Beaucoup avaient déjà travaillé avec des scientifiques et experts. Un minimum de 10 semaines sur le terrain était requis. Les artistes ont eu l’occasion de rencontrer et d’échanger avec les spécialistes d’AlUla, notamment des archéologues, géologues, anthropologues, agronomes, botanistes, conservateurs du patrimoine et experts en environnement. Sans cet engagement en termes de temps, leur candidature ne pouvait être retenue”.

M. Morand a choisi le thème de l’exposition, “Orbis Tertius, un voyage entre fictions et mythes”, inspiré par l’écrivain argentin Jorge Luis Borges. Dans ses “Fictions”, Borges explore comment la compréhension de notre monde peut être enrichie en fusionnant mythes et légendes anciens avec la réalité observée.

“AlUla se réinvente chaque jour en tant qu’utopie du 21e siècle,” a déclaré M. Morand. “Le programme de résidence offre aux créatifs un cadre unique pour s’engager pleinement dans un projet plus vaste. Il permet également de mieux comprendre comment la communauté aborde les changements. En définitive, il nous oriente dans la bonne direction en s’appuyant sur les perceptions et les interrogations des artistes, tout en leur offrant un temps précieux et un contexte incomparable pour approfondir leur pratique”.

À Art Basel, “Orbis Tertius” a été présentée sur quatre étages de la galerie située au 5 rue Saint-Merri, à deux pas du Centre Pompidou. Les œuvres transcendaient les médiums traditionnels. Les 20 artistes contemporains ont exposé 43 créations, allant des peintures, sculptures, vidéos et photographies, à la poésie, calligraphie, fabrication de briques, ainsi que des installations et performances en direct.

Au rez-de-chaussée, la sculpture en aluminium de 4,5 mètres intitulée “The Guardian” (Le gardien) de l’artiste koweïtienne Monira Al-Qadiri dominait l’espace. Son œuvre interroge les représailles de la nature face à l’intervention humaine dans l’environnement. Cette sculpture totémique s’inspire du pommier de Sodome (Calotropis Procera), une plante native de la région qui prospère sur des sols arides et peut survivre jusqu’à trois ans sans la moindre goutte d’eau. La plante sécrète une sève laiteuse qui, selon la tradition bédouine, pourrait rendre aveugle.

L’artiste pluridisciplinaire Anhar Salem, originaire de Djeddah, se spécialise principalement dans le cinéma. Son film, “A Day in AlUla” (Une journée à AlUla), est une série de huit portraits sociaux délicatement réalisés, capturant avec finesse une journée dans la vie des habitants, locaux et expatriés, d’AlUla.

“J’ai dû choisir entre explorer AlUla à travers son paysage et son histoire ou à travers ses aspects sociaux et humains”, explique Mme Salem. “J’ai finalement opté pour cette dernière approche, en engageant des conversations simples avec tous les habitants d’AlUla que j’ai croisés”.
Les frères Abdulrahman et Turki Gazzaz, basés à Djeddah, ont fondé le studio d’architecture, de design et de recherche expérimentale Bricklab en 2015. Durant leur résidence, ils ont exploré les techniques de la terre battue pour développer un matériau de construction résilient, spécifiquement adapté à la région. En mêlant du sable récolté dans différentes zones d’AlUla à du béton, de l’époxy et divers additifs artificiels, leurs briques condensent l’histoire et les récits qui ont façonné AlUla au fil du temps.

Reem Al-Nasser, basée à Jizan, fonde son travail sur des études anthropologiques et explore des concepts tels que le temps, l’espace et l’astrologie. Pendant sa résidence, elle a créé “Alma of the North” (Alma du nord), une installation en acier brillant, composée de portes ornées de symboles archéologiques et astronomiques tirés de l’histoire d’AlUla.

L’installation vidéo immersive “The Desert Keeper” (Le gardien du désert) d’Ayman Zedani, basé à Riyad, est le résultat de plusieurs années de recherche sur une plante parasite du désert d’Arabie. Cette plante a la particularité d’acquérir des gènes de sa plante hôte, assurant ainsi la survie de sa descendance. Son œuvre associe des images de cette plante à un voyage cosmique généré par ordinateur, accompagné de la voix off de l’écrivaine et poétesse Wided Rihana Khdraoul.

--
'The Desert Keepers' de Ayman Zedani. (Supplied)

“AlUla a toujours été un carrefour de cultures et un berceau de créativité”, a déclaré Nora Aldabal, directrice exécutive des arts et des industries créatives de l’UCR, dans un communiqué de presse. “Avec le programme de résidence d’artistes d’AlUla, nous mettons en valeur l’incroyable vision artistique qui y fleurit et démontrons son pouvoir unique de rapprocher les cultures et d’inspirer le dialogue”.

“Orbis Tertius,” ajoute-t-elle, “témoigne de l’incroyable inspiration que les artistes et créateurs puisent à AlUla – un lieu où le monde se connecte à une histoire millénaire tout en explorant des formes d’expression artistiques contemporaines. L’ambition d’AlUla dans les domaines de l’art, du design et de la culture est de forger un avenir prometteur pour la région, en créant des emplois et des opportunités d’enrichissement culturel pour ceux qui y vivent, y travaillent et la visitent”.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


La Semaine arabe à l'UNESCO met en valeur la richesse de la culture et du patrimoine

Le district d'At-Turaif est un site du patrimoine mondial de l'UNESCO situé à Diriyah, en Arabie saoudite. (Wikimedia Commons)
Le district d'At-Turaif est un site du patrimoine mondial de l'UNESCO situé à Diriyah, en Arabie saoudite. (Wikimedia Commons)
Short Url
  • L'événement mettra en valeur la diversité du patrimoine culturel et de la civilisation arabes tout en promouvant le dialogue interculturel et les objectifs de développement culturel.
  • Elle reflète l'engagement de l'Arabie saoudite dans le monde et a reçu le soutien unanime des ministres arabes de la culture lors de la conférence générale de l'ALECSO en mai.

RIYADH : L'Arabie saoudite organise la première Semaine arabe à l'UNESCO, qui se tiendra les 4 et 5 novembre au siège de l'Organisation à Paris.

Il s'agit du premier événement de ce type en plus de 50 ans de relations entre les pays arabes et l'UNESCO, a rapporté mercredi l'agence de presse saoudienne.

Soutenu par toutes les nations arabes, cet événement mettra en valeur la diversité du patrimoine culturel et de la civilisation arabes tout en promouvant le dialogue interculturel et les objectifs de développement culturel.

Organisé par la Commission nationale saoudienne pour l'éducation, la culture et les sciences, cet événement mettra en lumière les traditions artistiques et littéraires du monde arabe, créant ainsi une vaste plateforme d'échanges culturels. 

Cette initiative reflète l'engagement de l'Arabie saoudite dans le monde et a reçu le soutien unanime des ministres arabes de la culture lors de la conférence générale de l'ALECSO en mai.

Le prince Badr bin Abdullah bin Farhan, ministre de la Culture et président de la commission, a dirigé cette initiative, positionnant ainsi l'Arabie saoudite comme un acteur clé dans la promotion de la collaboration culturelle régionale et internationale.

Le programme comprend un marché de produits culturels arabes, des expositions de calligraphie arabe, des présentations de sites classés au patrimoine mondial de l'UNESCO, de la musique, des démonstrations culinaires, de l'artisanat traditionnel et des défilés de mode.

Les activités académiques comprennent des symposiums sur l'écriture de romans, l'intelligence artificielle, la calligraphie, la littérature pour enfants et la poésie, ainsi que des concours et des expositions d'artistes.

Cet événement renforce la position de la culture arabe dans le monde en offrant une plateforme pour partager son riche patrimoine et ses idées, tout en unissant les nations arabes autour de valeurs communes et en contribuant au développement mondial.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com