Dans le cas du conflit actuel au Proche-Orient, les termes prédominants sont au nombre de deux : « cessez-le feu » et « désescalade »
Des termes simples, répétés quotidiennement depuis le 8 octobre 2023, par les diplomaties concernées, mais en réalité hors de portée pour l’instant, tant les enjeux sont divers et compliqués
Le numéro deux du Hezbollah libanais Naïm Qassem s'est adressé mardi aux Israéliens, leur disant que "la solution" pour mettre fin à la guerre était "un cessez-le-feu"
M. Qassem, qui ne s'exprime plus que lors d'allocutions diffusées par la chaîne du Hezbollah, a annoncé une "nouvelle équation" avec l'attaque menée dimanche sur une base militaire au sud de Haïfa
"La manière la plus simple et la plus sûre d'arrêter l'escalade à la frontière avec le Liban aurait été de mettre fin à la guerre d'extermination à Gaza", a déclaré l'émir Tamim ben Hamad Al-Thani devant le Conseil consultatif du Qatar
Le Qatar a joué un rôle clé dans les efforts visant à obtenir un cessez-le-feu à Gaza et a appelé à une trêve au Liban, où Israël a intensifié ses opérations le mois dernier contre le Hezbollah soutenu par l'Iran.
"Je tiens à être clair: nous continuerons à frapper sans pitié le Hezbollah dans toutes les parties du Liban, y compris à Beyrouth", a déclaré M. Netanyahu lors d'une visite sur cette base
Une attaque de drone menée par le mouvement libanais dimanche sur une base militaire à Binyamina, dans le nord d'Israël, a tué quatre soldats et a fait plus de 60 blessés selon les secouristes
Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a appelé l'ONU à adopter une résolution pour un "cessez-le-feu total et immédiat"
Invoquant "l'accord" du Hezbollah, il s'est engagé "à une application intégrale de la résolution 1701", qui prévoit que seules les forces de l'ONU et l'armée libanaise soient déployées dans le sud du Liban,
"La reprise des opérations restera soumise à une évaluation de la situation sur place", ont précisé dans des communiqués les compagnies aériennes du groupe Air France-KLM
Chez Air France, les liaisons concernées sont celles entre Paris-Charles-de-Gaulle et Beyrouth d'une part, et Tel-Aviv d'autre part
Quelque 8.500 Américains ont pris contact avec le département d'Etat pour se renseigner sur les conditions de départ mais cela ne veut pas dire qu'ils souhaitent tous partir
Le porte-parole a refusé, par ailleurs, de se prononcer sur les frappes israéliennes au Liban (et en particulier à Beyrouth) et leur respect ou non du droit international, ou encore si celles-ci restaient "limitées"