La Foire internationale de Tripoli, signée Niemeyer, un joyau architectural en passe d’être sauvé

«Cette foire constituait le projet phare de la politique de modernisation du Liban. Elle est à l’image du rêve libanais, qui s’est brisé au début de la guerre de 1975». (Photo fournie)
«Cette foire constituait le projet phare de la politique de modernisation du Liban. Elle est à l’image du rêve libanais, qui s’est brisé au début de la guerre de 1975». (Photo fournie)
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Publié le Mercredi 19 avril 2023

La Foire internationale de Tripoli, signée Niemeyer, un joyau architectural en passe d’être sauvé

  • Niemeyer conçoit en 1962 la Foire internationale Rachid Karamé sur un terrain de 70 hectares qui se trouve entre le centre historique de Tripoli et le port El-Mina
  • Cet espace n’a jamais été officiellement inauguré, a été occupé par l’armée syrienne et n’a jamais servi sa vocation initiale

BEYROUTH: «Maintenant, il faut aller de l’avant, entamer le travail et sauver les bâtiments de la foire qui ont été la proie de l’érosion et du laisser-aller durant des dizaines d’années», souligne Jad Tabet, ancien président de l’Ordre des ingénieurs de Beyrouth, membre du comité du patrimoine mondial de l’Unesco de 2001 à 2017, en évoquant la Foire internationale Rachid Karamé à Tripoli, capitale du Liban-Nord. Ce joyau porte la signature de l’architecte brésilien Oscar Niemeyer. L’espace a été inscrit en janvier dernier à la liste du patrimoine en péril de l’Unesco.

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Jad Tabet fait partie des parrains de cette inscription. «L’idée d’inscrire l’espace au patrimoine mondial de l’humanité existe depuis 2005, quand des investisseurs voulaient le transformer en un Disneyland du monde arabe, la société civile avait réagi. Grâce au soutien de Tarek Mitri, qui était le ministre de la Culture à l’époque, la foire a été classée sur la liste du World Monuments Watch, une institution qui lutte pour la protection des monuments en danger dans le monde», explique M. Tabet.

Petit à petit, un dossier est préparé par des architectes qui luttent pour la préservation de cet espace. Ce dernier n’a jamais été officiellement inauguré. Il a été occupé par l’armée syrienne et, en réalité, n’a jamais servi sa vocation initiale: être une foire internationale susceptible d’attirer des exposants du monde entier vers le Liban.

Wassim Naghi, ancien membre du conseil de l’Ordre des ingénieurs et des architectes de Tripoli, figure parmi ceux qui se sont battus pour que l’espace soit finalement protégé. Il a grandi en face de la Foire Rachid Karamé. Enfant, elle le faisait rêver; c’est là qu’il venait jouer et qu’il imaginait une ville construite par les extraterrestres.

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«Aujourd’hui les foires internationales n’ont plus la cote. Il faut donc repenser l’espace tout en le préservant.» (Photo fournie).

Avec lui, une tournée de cet espace désormais classé patrimoine en danger de l’humanité est désormais possible. Il connaît intimement la foire et vous laisse imaginer ce qu’elle aurait pu être si elle n’avait pas été délaissée. Il suffit de le suivre pour imaginer des personnes manger dans un restaurant de vingt-cinq places, des officiels sortir d’un hélicoptère, un public qui assiste à un spectacle de danse dans un amphithéâtre de plein air et, surtout, imaginer l’effet miroir des bâtiments dans des bassins construits spécialement pour cette raison et qui, hélas, n’ont été remplis d’eau que par la pluie.

«Oscar Niemeyer s’est rendu deux fois au Liban en 1962 et en 1966. La première fois, c’était pour mettre en place les plans de la foire. Au cours de sa seconde visite, il avait apprécié l’exécution des compagnies d’architecture libanaises qui avaient pris le projet en charge, mais il s’était aussi plaint du retard du chantier», explique-t-il. «Aujourd’hui les foires internationales n’ont plus la cote. Il faut donc repenser l’espace tout en le préservant.»

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Aujourd’hui, le plus urgent est de sauver et de consolider la grande arche, l’une des structures emblématiques de la foire. (Photo fournie).

Durant les années 2000, un hôtel a été construit en utilisant un bâtiment de la foire conçu par Niemeyer. L’objectif était qu’il propose des logements aux employés qui auraient vécu sur place. Et cela a été une erreur grotesque. En revanche, en septembre 2022, le projet de rénovation d’un pavillon abandonné sur le terrain de la Foire internationale Rachid Karamé a été l’un des six lauréats du Prix international Aga Khan d’architecture. Il abrite le projet Minjara, qui soutient de jeunes menuisiers et des designers de meubles tripolitains.

Les foires internationales

Il y avait des foires internationales durant les années 1950. Au Moyen-Orient, il y a eu celle de Damas, puis celle de Bagdad. Et le Liban, une jeune nation en pleine expansion, un pays unique en son genre au Moyen-Orient et sur les rives de la Méditerranée, voulait faire preuve de modernisme et de créativité.

L’idée de la foire, pensée peu avant la fin du mandat du président Camille Chamoun (1952-1958), se concrétise au cours du mandat du président Fouad Chéhab (1958-1964), quand l’État libanais fait appel à l’un les plus importants architectes de son temps, le brésilien Oscar Niemeyer, qui a conçu les structures les plus importantes de la nouvelle capitale (administrative) de son pays natal, Brasilia, une ville moderne qui a émergé du désert.

Dans ses plans de la foire Rachid Karamé, Oscar Niemeyer, l’un des architectes les plus modernistes du XXe siècle, conçoit dans un espace réduit (par rapport à la nouvelle capitale de son pays) des constructions inspirées de ce qu’il venait de mettre en place au Brésil.

Connu pour ses courbes, ses structures éthérées en béton brut, ses bâtiments qui ont l’air de flotter, Niemeyer conçoit en 1962 la Foire internationale Rachid Karamé sur un terrain de 70 hectares qui se trouve entre le centre historique de Tripoli et le port El-Mina. C’étaient des orangeraies, et l’État avait payé de grosses sommes d’argent pour l’expropriation, un thème qui reviendra tout au long de la période de la construction de la foire.

Œuvre majeure de l’architecture moderne au Moyen-Orient

Le bâtiment principal de la foire est constitué d’une immense halle couverte en forme de boomerang de 750 mètres de longueur sur 70 mètres de largeur. C’est sous cet espace que les différents pays pouvaient installer librement leurs zones d’exposition. L'entrée du complexe commence à l'extrémité sud du boomerang: une vaste rampe mène à un portique surélevé d'où le visiteur découvre la composition de l’ensemble.

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Le reflet des structures sur l'eau. (Photo fournie).

Dans l'espace ouvert du paysage brésilien que propose le jardin tropical se trouvent des installations éducatives, récréatives et culturelles reliées par des bassins et des passages piétonniers: le Pavillon libanais, une structure carrée entourée d'une galerie avec des arcs en ogive, le Théâtre expérimental, en forme de dôme, le Musée de l'espace avec son héliport, le Pavillon des enfants, la Tour du restaurant et la Zone d'habitation, qui expose différents modes de vie modernes.

Dans la partie nord, à côté de la zone d'habitation, une rampe d'apparat mène à l'amphithéâtre extérieur. Ce dernier est surmonté d'une arche monumentale qui forme une porte symbolique vers la modernité et constitue un repère actuel de la ville de Tripoli.

«Par son ampleur, ses solutions structurelles audacieuses, la richesse de son expression urbaine et architecturale, la dotation de vastes espaces publics et de jardins modernes ainsi que ses liens avec la construction identitaire postindépendance, et malgré la dégradation de la plupart de ses structures et la mise en danger de l'intégrité de plusieurs composants due au vieillissement du béton, la Foire internationale Rachid Karamé est l'une des œuvres représentatives majeures de l'architecture moderne du XXe siècle dans le Proche-Orient», souligne M. Tabet. Ce dernier précise que c’est en février 2022 que l’État libanais lui a demandé de préparer le dossier afin qu’il soit soumis à l’Unesco avant le mois de mai de la même année. Le travail de suivi a été effectué grâce à l’ambassadrice du Liban auprès de l’Unesco, Sahar Baassiri.

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Un coucher de soleil envoutant. (Photo fournie).

«Le Comité du patrimoine mondial a utilisé une procédure d'urgence pour inscrire le site, en raison de son état de conservation alarmant, du manque de ressources financières que nécessite son entretien et du risque latent de propositions d'aménagement qui pourraient porter atteinte à l'intégrité du complexe. Le site a donc été inscrit sur la liste du patrimoine mondial en péril, qui donne accès à des mécanismes internationaux renforcés d’assistance technique et financière», souligne M. Tabet.

Un dossier, en cours de préparation, dresse l’état des lieux de la foire. Il devrait être soumis au cours de l’année à l’Unesco, qui prendra les recommandations nécessaires. Alors, le travail pourrait être entamé. Il faudra réunir des fonds et il semble que certains États sont intéressés.

Brisée, à l’image du rêve libanais

«Cette foire constituait le projet phare de la politique de modernisation du Liban. Elle est à l’image du rêve libanais, qui s’est brisé au début de la guerre de 1975. Cette foire n’a jamais fonctionné, n’a jamais été inaugurée, n’a jamais accueilli des exposants internationaux. Ses constructions éthérées, qui portent la signature de l’un de plus grands architectes modernes, se sont délabrées avec le temps», note de son côté Karina el-Helou, directrice du Musée Sursock. Elle était en 2018 la conservatrice d’une exposition collective à la foire Rachid Karamé.

L’événement, intitulé «Cycles of Collapsing Progress» («Cycles d’effondrements») avait rassemblé des œuvres d’artistes libanais et mexicains et avait été produit en collaboration avec le  Beirut Museum of Art (BeMa). «Cette grande exposition d’art contemporain international proposait à travers ses œuvres une réflexion, qui peut apparaître aujourd’hui prémonitoire, autour des “cycles d’effondrements”», note Mme El-Helou, qui avoue avoir été très surprise de l’état des lieux de la foire. «Cette exposition est devenue pour nous un moyen de tirer la sonnette d’alarme sur la situation de délabrement de l’espace», confie-t-elle. Il y avait même des endroits interdits d’accès aux personnes venues pour l’exposition. Ainsi, elles ne pouvaient pas s’approcher de la grande arche ou de l’héliport.

Aujourd’hui, le plus urgent est de sauver et de consolider la grande arche, l’une des structures emblématiques de la foire.


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com