«J’ai passé quinze ramadans à Paris et je n’ai jamais eu la chance de manger des desserts de ramadan comme au Liban. Cela me rappelle mon enfance au pays et cela m’apporte un peu de l’ambiance du ramadan ici, à Paris»
«Le ramadan, c’est le mois de la convivialité; c’est le moment où le riche et le pauvre se rencontrent. Il y a une ambiance particulière, même ici, à Paris», explique Zaidi Lalioui
«Le contexte est différent mais les actions sont similaires. Il y a des plaies qui sont réactivées. Ça a réveillé des choses en moi, c’est sûr», explique Dana, jeune traductrice libanaise installée à Paris depuis 2019
«À Paris ou à Beyrouth, c’est la même galère», précise Bassam Wehbé, humoriste libanais installé à Paris depuis 2020
Après Londres en 2019, l’exposition Faisal: la vie au cœur du XXe siècle fait escale à Paris, à l’Unesco jusqu’au 24 mars
«Cette exposition retrace un voyage qui a changé la vie de Faisal, devenu roi d'Arabie saoudite pendant plus d'une décennie», explique la princesse Haifa al-Mogrin, ambassadrice de l’Arabie saoudite à l’Unesco
Au Liban, pas de quartier ni de village sans son faurn, le four à man’ouché – cette galette aux garnitures diverses et variées qui constitue le petit déjeuner d’excellence des Libanais
Désormais, on trouve facilement des man'ouchés à Paris, que ce soit sur les étals des marchés ou dans certains restaurants qui en ont fait leur spécialité
«Il y a des blocages politiques que seuls les Libanais peuvent un jour ou l'autre résoudre»
«Ce n'est pas la France qui peut arriver et, d'un coup de baguette magique, trouver des solutions à un système politique qui est d’une très grande complexité»