Le Liban connaît depuis plus d’un an la plus importante crise économique de son histoire moderne
Des milliers de personnes se sont rassemblées samedi après-midi, à Bkerké, siège du patriarcat maronite, pour soutenir l’appel du patriarche maronite le cardinal Béchara al-Raï à la tenue d’une conférence internationale sur le Liban
« Pour eux, l’enjeu réel est l’attribution des parts du butin»
«30 mois de vide présidentiel, l'enquête sur l'explosion du port n'est pas inachevée, pires indicateurs économiques et financiers, 55% des Libanais en dessous du seuil de la pauvreté, les dépôts se sont évaporés, et la valeur de la livre a chuté de 78%»
Présidant la messe dominicale au siège patriarcal de Bkerké, le patriarche maronite, le cardinal Béchara Boutros Rahi, a exhorté les dirigeants libanais à cesser d’intervenir dans la composition du gouvernement
« Nul n'est innocent du sang qui coule au Liban » a-t-il martelé, mettant l’accent sur l’aspect collectif de la responsabilité de l’effondrement et de la nécessité de rendre des comptes