Au total, 14 complices présumés des commandos djihadistes à l'origine des attentats du 13 novembre 2015 qui ont fait 130 mort à Paris et Saint-Denis sont jugés depuis le 19 avril devant le tribunal de Bruxelles
Le procès bruxellois, dit « Paris bis», est prévu jusqu'au 20 mai. Le jugement, mis en délibéré, devrait être rendu le 30 juin au plus tard
Peu d'éléments dans le dossier permettent de penser qu'il est lui même radicalisé, la cour passe rapidement à l'examen du basculement de son ami Ibrahim El Bakraoui
Ibrahim El Bakraoui se serait radicalisé en prison, au contact de son cousin et futur commanditaire des attentats, Oussama Atar
Ecoutez, ceux qui se font exploser, c'est une réponse aux bombardements. A défaut d'avoir un soldat à tuer sur place, on fait des attentats. C'est attentats contre bombardements«»
«Partir en Syrie pour voir des innocents se faire tuer, puis revenir pour tuer des innocents - parce que c'était des innocents ... A un moment dans le cerveau, ça cale»
«On a attaqué la France, visé la population, des civils, mais il n'y avait rien de personnel», déclare Salah Abdeslam, seul membre encore en vie des commandos jihadistes
Pendant cinq semaines, environ 350 rescapés ou proches des victimes ont défilé à la barre pour raconter «leur 13-Novembre»
Directeur des services de renseignement intérieur entre 2012 et 2017, Patrick Calvar n'a pas hésité à mettre les pieds dans le plat au cours de son témoignage devant la cour d'assises spéciale
«La lutte contre le fléau terroriste est loin d'être terminée. Il va falloir faire un choix sur nos libertés. Jusqu’où est-on prêt à aliéner notre liberté pour avoir plus de sécurité?»