Prenant acte de ce résultat, le Premier ministre sortant Gabriel Attal a présenté sa démission à Emmanuel Macron, qui lui a demandé de rester en poste "pour le moment" afin d'"assurer la stabilité du pays" alors que la France doit accueillir les JO à part
Les deux têtes de l'exécutif ont été rejointes à l'Elysée par plusieurs ministres dont Gérald Darmanin (Intérieur) et Stéphane Séjourné (Affaires étrangères).
"La cérémonie d'investiture du président aura lieu le 4 ou 5 août", a indiqué l'agence de presse officielle IRNA, citant Mojtaba Yosefi, membre de la présidence du Parlement. Il aura ensuite "15 jours pour présenter les ministres pour un vote de confiance
M. Pezeshkian, un réformateur de 69 ans, a remporté vendredi le second tour de l'élection présidentielle contre l'ultraconservateur Saeed Jalili.
Mme Thevenot, candidate aux élections législatives dans les Hauts-de-Seine, et sa suppléante Virginie Lanlo avaient été victimes mercredi avec leur équipe d'une agression lors d'une opération de collage d'affiches.
les derniers jours sont marqués par une multiplication des accrochages verbaux mais aussi physiques.
Le scrutin est suivi avec attention à l'étranger alors que l'Iran, poids-lourd du Moyen-Orient, est au coeur de plusieurs crises géopolitiques.
"Les gens sont mécontents de nous", les responsables, a déclaré M. Pezeshkian. "Lorsque 60% de la population ne participe pas (à une élection), cela signifie qu'il y a un problème" avec le gouvernement, a-t-il argué.
L'instabilité politique qui secoue l'Hexagone depuis l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale le 9 juin est venue amplifier les risques d'embardée pesant sur les comptes du pays.
Au rang des mauvais élèves européens, la deuxième économie de la zone euro est dans le viseur de la Commission européenne dans le cadre d'une procédure pour déficit excessif.
La campagne des législatives s'achève officiellement vendredi et chacun délivre ses derniers messages de mobilisation pour tenter de forcer le destin d'un scrutin historique, pour lequel le Rassemblement national espère encore la majorité absolue.
Cette campagne éclair, la plus courte de l'histoire de la Ve République pour des législatives, est en effet émaillée de violences.
La plupart des projections en sièges réalisées ces derniers jours indiquent que le RN aura beaucoup de mal à atteindre la majorité absolue de 289 députés, et les analystes privilégient le scénario d'une Assemblée divisée en trois blocs.
Le chef de l'Etat, attendu pour le sommet de l'Otan à Washington la semaine prochaine juste après le scrutin, est également affaibli sur la scène internationale, qui scrute avec attention ou inquiétude le résultat de dimanche.
Les candidats encore en lice ont jusqu'à mardi 18H00 pour décider de se retirer et réduire ainsi drastiquement le nombre potentiel de triangulaires, plus de 300 du fait de la forte participation du premier tour (66,7%).
Pour discuter de ces désistements, Emmanuel Macron, qui a appelé dimanche à un "large rassemblement clairement démocrate et républicain", a convoqué ses ministres à l'Elysée lundi midi.