Après la Suisse, deux plaintes ont été déposées en France contre le gouverneur de la Banque centrale libanaise, Riad Salamé, qui occupe son poste depuis 1993
À ce stade de l’enquête, Salamé ne court aucun risque s’il vient en France, mais l’enquête pourrait vite s’accélérer, avec de nouveaux éléments joints au dossier
Quelques semaines après avoir été destinataire de deux plaintes visant M. Salamé et son entourage, le parquet national financier (PNF) a ouvert une enquête préliminaire pour «association de malfaiteurs» et «blanchiment en bande organisée»
Les investigations devraient notamment permettre d'éclaircir la provenance du riche patrimoine de M. Salamé, aujourd'hui âgé de 70 ans
Bloomberg a publié un article affirmant que les États-Unis envisageaient de sanctionner Riad Salamé, une décision que le département d'État américain nie
«Nous avons vu des rapports sur d'éventuelles sanctions contre Riad Salameh. Ils sont faux», a déclaré un porte-parole du département d'État à Arab News
Le gouverneur de la Banque centrale libanaise, Riad Salamé, a déclaré lundi que les chiffres qui circulent dans certains médias et sur les réseaux sociaux sont exagérés
Riad Salamé fait l’objet d’une enquête des autorités suisses autour d'allégations de blanchiment d’argent et de détournement de fonds
Dans un communiqué envoyé par ses services, M. Salamé a indiqué jeudi avoir été entendu par le procureur général Ghassan Oueidat
Durant l'audience, M. Salamé aurait évoqué "des transferts ne dépassant pas les 240 millions de dollars (197,3 millions d'euros), initiés en 2002 depuis des comptes personnels, pour financer une société fondée avec son frère", selon une source judiciaire
La ministre libanaise de la Justice a déclaré mardi qu'elle avait reçu une demande des autorités judiciaires suisses de coopérer dans le cadre d'une enquête sur les transferts d'argent par le gouverneur de la Banque centrale du Liban, Riad Salameh
De son côté, Salameh a fait savoir qu'il examinerait le rapport. "Je n'ai aucune information. Je vais vérifier", a-t-il déclaré à l'agence Reuters