Giorgia Meloni a rendu visite à Donald Trump dans sa résidence de Floride

Cette photo publiée par le bureau de presse du Palazzo Chigi le 5 janvier 2025 montre la première ministre italienne, Giorgia Meloni (2ndR), et le président élu des États-Unis, Donald Trump (2ndL), en train de poser avec le sénateur Marco Rubio (R) et le conseiller américain à la sécurité nationale, Mike Waltz (L) au Club Mar-A-Lago de Trump le 4 janvier 2025 à Palm Beach, en Floride. (Photo par Filippo ATTILI / Bureau de presse du Palazzo Chigi / AFP)
Cette photo publiée par le bureau de presse du Palazzo Chigi le 5 janvier 2025 montre la première ministre italienne, Giorgia Meloni (2ndR), et le président élu des États-Unis, Donald Trump (2ndL), en train de poser avec le sénateur Marco Rubio (R) et le conseiller américain à la sécurité nationale, Mike Waltz (L) au Club Mar-A-Lago de Trump le 4 janvier 2025 à Palm Beach, en Floride. (Photo par Filippo ATTILI / Bureau de presse du Palazzo Chigi / AFP)
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Publié le Dimanche 05 janvier 2025

Giorgia Meloni a rendu visite à Donald Trump dans sa résidence de Floride

  • Des photographies publiées dimanche par ses services montrent Mme Meloni et Donald Trump posant devant l'entrée de la résidence de Mar-a-Lago
  • Ces photos des deux dirigeants côte à côte faisaient la une de tous les médias italiens dimanche.

ROME : Selon les services de la Première ministre, Giorgia Meloni a rendu une visite surprise et non officielle au président américain élu Donald Trump dans sa résidence de Mar-a-Lago, en Floride.

Des photographies publiées dimanche par ses services montrent Mme Meloni et Donald Trump posant devant l'entrée de la résidence de Mar-a-Lago et discutant dans la salle de réception, un arbre de Noël visible en arrière-plan.

Ces photos des deux dirigeants côte à côte faisaient la une de tous les médias italiens dimanche.

Elles montrent également Mme Meloni serrant la main du sénateur de Floride Marco Rubio.

Aucun communiqué sur cette visite n'a été publié par les services de la cheffe du gouvernement italien, qui n'ont pas non plus répondu aux demandes répétées de confirmation de cette visite samedi, dont la presse américaine a fait état, rapportant qu'une projection de film et un dîner avaient marqué cette visite.

Plusieurs autres dirigeants étrangers, dont le Premier ministre canadien Justin Trudeau et le Premier ministre hongrois Viktor Orban, ont rendu visite au président élu américain ces derniers mois, en marge de la cérémonie d'investiture prévue le 20 janvier.

Giorgia Meloni, qui dirige le parti Fratelli d'Italia (FdI), a quant à elle effectué cette visite quatre jours avant une visite à Rome du président américain Joe Biden, qui doit y rencontrer la dirigeante italienne et, lors d'une entrevue séparée, le pape François.


Le régulateur en chef du secteur bancaire aux États-Unis a démissionné

Le vice-président du Conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale, Michael Barr, témoigne lors d'une audition de la commission des services financiers de la Chambre des représentants sur la « surveillance des régulateurs prudentiels » au Capitole à Washington, DC, le 15 novembre 2023. Le plus haut responsable de la Réserve fédérale américaine en charge de la réglementation et de la supervision bancaires a déclaré le 6 janvier 2025 qu'il quitterait ses fonctions plus tôt que prévu. (Photo AFP)
Le vice-président du Conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale, Michael Barr, témoigne lors d'une audition de la commission des services financiers de la Chambre des représentants sur la « surveillance des régulateurs prudentiels » au Capitole à Washington, DC, le 15 novembre 2023. Le plus haut responsable de la Réserve fédérale américaine en charge de la réglementation et de la supervision bancaires a déclaré le 6 janvier 2025 qu'il quitterait ses fonctions plus tôt que prévu. (Photo AFP)
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  • « Le risque de conflit autour de cette fonction risquerait de nous détourner de notre mission [de supervision et de régulation du système financier] », indique le responsable dans un communiqué de la banque centrale.
  • Michael Barr, dont le poste avait été créé après la crise financière de 2008, avait été nommé par l'ancien président démocrate Joe Biden.

WASHINGTON : Lundi, Michael Barr, vice-président de la Réserve fédérale américaine (Fed) chargé de la supervision bancaire, a annoncé sa démission, s'évitant ainsi une confrontation avec le futur occupant de la Maison Blanche, Donald Trump.

« Le risque de conflit autour de cette fonction risquerait de nous détourner de notre mission [de supervision et de régulation du système financier] », indique le responsable dans un communiqué de la banque centrale.

« Dans l'environnement actuel, j'ai estimé que je serais plus utile au service des Américains dans mon rôle de gouverneur », poursuit M. Barr, à quelques jours de la prise de fonction du président Donald Trump, le 20 janvier.

Le choix du futur titulaire du poste pourrait entraîner un recul de la régulation du système financier.

La Fed souhaitait au contraire la renforcer pour se rapprocher des critères de Bâle III, vaste éventail de réformes internationales du secteur bancaire, engagé après la crise financière de 2008-2009 afin de renforcer la solidité des banques.

Michael Barr, dont le poste avait été créé après la crise financière de 2008, avait été nommé par l'ancien président démocrate Joe Biden.

Sa démission, effective au plus tard le 28 février, permettra à Donald Trump de choisir son successeur parmi les membres du conseil des gouverneurs plus proches de ses idées.

L'un d'eux, Michelle Bowman, gouverneure nommée par Donald Trump, s'est systématiquement opposée aux tentatives de Michael Barr de renforcer la régulation bancaire.

« Michael Barr n'a pas été à la hauteur de sa fonction », a estimé le sénateur républicain Tim Scott, selon des propos rapportés sur X par l'équipe républicaine de la commission des affaires bancaires du Sénat.

« Je suis prêt à travailler avec le président Trump pour faire en sorte que nous ayons des régulateurs financiers responsables à la tête de l'institution », a-t-il ajouté.

L'indice suivant l'évolution en Bourse des principales banques américaines augmentait d'environ 1,9 % vers 12 h 20 (17 h 20 GMT), quelques heures après l'annonce de la démission du responsable.


Canada : le Premier ministre Justin Trudeau démissionne

Le Premier ministre canadien Justin Trudeau fait un geste alors qu'il s'adresse à la réunion du caucus du Parti libéral à Ottawa, Ontario, le 16 décembre 2024. (REUTERS/File)
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau fait un geste alors qu'il s'adresse à la réunion du caucus du Parti libéral à Ottawa, Ontario, le 16 décembre 2024. (REUTERS/File)
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  • Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a annoncé lundi sa démission, mais a indiqué qu'il resterait au pouvoir jusqu'à ce que son parti lui désigne un successeur.
  • Le Premier ministre, qui avait annoncé sa candidature, accuse un retard de plus de 20 points dans les sondages face à son rival conservateur, Pierre Poilievre. Les prochaines élections législatives doivent se tenir au plus tard en octobre 2025.

OTTAWA : Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a annoncé lundi sa démission, mais a indiqué qu'il resterait au pouvoir jusqu'à ce que son parti lui désigne un successeur.

Près de dix ans après son arrivée au pouvoir, Justin Trudeau, âgé de 53 ans, était sous pression depuis des semaines, alors que des élections législatives se profilent et que son parti est au plus bas dans les sondages.

« J'ai l'intention de démissionner de mon poste de chef du parti et de Premier ministre une fois que le parti aura choisi son prochain chef », a-t-il déclaré à la presse dans la capitale Ottawa.

M. Trudeau, qui a annoncé en même temps que le Parlement était suspendu jusqu'au 24 mars, va rester Premier ministre pour laisser à sa formation le temps de lui trouver un remplaçant.

Les campagnes au sein du Parti libéral peuvent durer plusieurs mois. Et même si le processus est accéléré, il est peu probable que M. Trudeau quitte ses fonctions dans les prochains jours.

Il devrait donc être encore Premier ministre le 20 janvier, date à laquelle Donald Trump entrera en fonction.

Le Premier ministre, qui avait annoncé sa candidature, accuse un retard de plus de 20 points dans les sondages face à son rival conservateur, Pierre Poilievre. Les prochaines élections législatives doivent se tenir au plus tard en octobre 2025.

Minoritaire au Parlement, il était fragilisé par le retrait de son allié de gauche et par le mécontentement croissant au sein de son propre parti.

De plus, le chaos régnait dans la capitale Ottawa depuis la démission surprise de la vice-Première ministre, Chrystia Freeland, en désaccord avec Justin Trudeau sur la façon de gérer la guerre économique qui se profile avec les États-Unis.

Les déclarations de Donald Trump ces dernières semaines ont aggravé la crise politique canadienne et provoqué une onde de choc. Le pays cherche une parade aux menaces du président élu, qui a promis d'imposer des droits de douane de 25 % au Canada et au Mexique dès sa prise de fonction en janvier.

Les États-Unis sont le premier partenaire commercial du Canada et la destination de 75 % de ses exportations. Près de deux millions de Canadiens dépendent de cette relation commerciale, sur une population de 41 millions d'habitants.

Lori Turnbull, professeure à l'université Dalhousie, a commenté la situation politique actuelle auprès de l'AFP : « C'est hautement inhabituel. »

Pendant la période des fêtes, plusieurs personnalités se sont activées en coulisses pour prendre la tête du parti.

Selon une source au sein du parti libéral citée par l'AFP, l'ancien gouverneur de la Banque du Canada Mark Carney, âgé de 59 ans, qui est depuis l'été dernier conseiller économique du parti, aurait multiplié les appels ces derniers jours pour évaluer ses appuis. Il en va de même pour l'ex-vice-Première ministre Chrystia Freeland.

Le parti doit se réunir mercredi pour une importante réunion.

Mais les experts estiment que plusieurs défis attendent son successeur et prédisent une victoire des conservateurs lors des prochaines élections.

« C'est une cause perdue », lâche André Lamoureux, spécialiste en science politique à l'Université du Québec à Montréal (UQAM). « Personne n'est aujourd'hui en position d'initier un mouvement d'adhésion au Parti libéral. »


Justice : l'État belge présente ses « excuses » après l'assassinat d'une étudiante

Des personnes se rassemblent pour une veillée silencieuse pour l'étudiante Julie Van Espen, qui a été tuée dans la zone près de la salle d'événements Sportpaleis, à Anvers, mercredi 08 mai 2019.  (Le crédit photo doit se lire LUC CLAESSEN/AFP via Getty Images)
Des personnes se rassemblent pour une veillée silencieuse pour l'étudiante Julie Van Espen, qui a été tuée dans la zone près de la salle d'événements Sportpaleis, à Anvers, mercredi 08 mai 2019. (Le crédit photo doit se lire LUC CLAESSEN/AFP via Getty Images)
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  • Il s'agit d'un geste très rare, qui vient clore un dossier ayant connu un grand retentissement en Belgique et ayant conduit à un renforcement de l'arsenal législatif concernant les agressions sexuelles et les violences faites aux femmes.
  • Présentées le 31 décembre aux parents de la victime par plusieurs hauts magistrats au nom de l'État belge, ces excuses portent sur « les erreurs commises » dans ce dossier et « la souffrance indicible et irréparable causée à la famille »

BRUXELLES :La justice belge a annoncé lundi avoir présenté « ses excuses » pour sa part de responsabilité dans le viol et l'assassinat, en 2019, d'une étudiante victime d'un récidiviste dont la dangerosité avait été mal évaluée et qui avait retardé le procès faute de moyens.

Il s'agit d'un geste très rare, qui vient clore un dossier ayant connu un grand retentissement en Belgique et ayant conduit à un renforcement de l'arsenal législatif concernant les agressions sexuelles et les violences faites aux femmes.

Présentées le 31 décembre aux parents de la victime par plusieurs hauts magistrats au nom de l'État belge, ces excuses portent sur « les erreurs commises » dans ce dossier et « la souffrance indicible et irréparable causée à la famille », a précisé dans un communiqué le ministre de la Justice, Paul Van Tigchelt.

En mai 2019, Julie Van Espen, âgée de 23 ans, avait été violée et assassinée, puis son corps jeté dans un canal à Anvers par Steve Bakelmans, qui a été condamné deux ans et demi plus tard par une cour d'assises à la réclusion criminelle à perpétuité.

À l'époque des faits, ce criminel de 39 ans était déjà connu pour avoir commis des violences sexuelles et intrafamiliales. Steve Bakelmans avait été condamné pour viol en 2017 à une peine de quatre ans de prison, mais il avait fait appel et avait été laissé en liberté dans l'attente du procès en appel.

Il était censé être rejugé fin 2018, mais ce second procès a été retardé en raison d'un « sous-effectif structurel » au sein de la cour d'appel d'Anvers, a rappelé lundi le ministre. Le procès avait été reprogrammé pour juin 2019, soit un mois après les crimes commis sur Julie Van Espen.

Ce manque de personnel judiciaire est la cause du « temps de traitement anormalement long » du cas Bakelmans. « Cette situation est la responsabilité conjointe du pouvoir exécutif et du pouvoir judiciaire », a souligné M. Van Tigchelt.

En décembre, un tribunal civil de Bruxelles saisi par la famille Van Espen avait reconnu les manquements de l'État belge et condamné ce dernier à lui verser un euro symbolique de dommages et intérêts.

« Si ces erreurs n'avaient pas été commises, ce drame aurait sans doute pu être évité », avait-il commenté le jour même, en annonçant que le gouvernement ne ferait pas appel de cette condamnation.

Postes vacants, lenteur des procédures, état des prisons : la Belgique a souvent été classée parmi les mauvais élèves dans l'évaluation des systèmes judiciaires des États européens, que ce soit par le Conseil de l'Europe ou par des ONG.