Le chef de la police d'un district de la capitale figure parmi les deux victimes, a confirmé à l'AFP Tariq Arian, le porte-parole du ministère de l'Intérieur
Les autorités n'ont pas précisé si ces bombes avaient été fixées aux véhicules ou s'il s'agissait d'engins explosifs improvisés (IED) posés en bord de route
Plusieurs hauts responsables du gouvernement afghan ont exprimé samedi leur soulagement face à la volonté de l'administration de Joe Biden de revoir l'accord américano-taliban
L'accord - non ratifié par Kaboul - prévoit le retrait total des forces américaines d'ici à mi-2021
Le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, a appelé son homologue afghan Hamdullah Mohib et "signifié clairement" son intention de "réexaminer" l'accord, a indiqué sa porte-parole Emily Horne dans un communiqué
L'accord prévoyait aussi le lancement de négociations de paix directes entre les talibans et les autorités afghanes, qui ont débuté en septembre à Doha, mais n'ont pas encore abouti à des résultats concrets
Les assassinats ciblés de journalistes, personnalités politiques et défenseurs des droits sont devenus de plus en plus fréquents ces derniers mois en Afghanistan
Les autorités afghanes ont imputé ces attaques aux talibans, même si l'organisation État islamique en a revendiqué certaines.
L'engin explosif, qui avait été placé sous un pick-up de la police dans le centre de la capitale afghane
Deux agents de sécurité ont également été blessés dans l'explosion d'une seconde bombe fixée sous un autre pick-up de la police, dans l'ouest de Kaboul
Au moins un civil a été tué et deux autres blessés dans les tirs de dix roquettes à Kaboul samedi matin, selon le ministère de l'Intérieur, la deuxième attaque de ce genre dans la capitale afghane en moins d'un mois
Le porte-parole de la police de Kaboul, Ferdaws Faramarz a confirmé ces faits, précisant que la plupart des roquettes avaient atteint l'est de la capitale
Asadullah Khalid a déclaré mardi que l'armée nationale afghane serait capable de défendre la nation après le nouveau départ des forces américaines du pays dans les prochains mois
De nombreux habitants et des observateurs étrangers craignent que l'Afghanistan ne retombe dans une guerre civile après le départ des troupes, en particulier en l'absence d'un accord de paix entre Kaboul et les talibans
Les forces afghanes ont capturé le "cerveau" de l'attaque du 2 novembre contre l'université de Kaboul
"L'attaque a été menée afin de diffamer et de faire pression sur le gouvernement, ainsi que de lui donner l'air faible devant le peuple", selon M. Saleh
Selon un rapport de l'ONU rendu public le 27 octobre, plus de 6 000 civils afghans ont été tués ou blessés au cours des neuf premiers mois de l'année
L’accord de Washington a donné aux militants «l’impression qu’ils pouvaient reprendre le pouvoir par la force», comme pendant les années 1990, a expliqué la défenseure des droits des femmes Fawzia Koofi à Arab News.