M. Taha a souligné qu’il était nécessaire de transmettre un message clair: profaner le Coran et insulter le prophète Mahomet ne sont pas des incidents ordinaires d'islamophobie
«Nous avons réagi face aux autorités suédoises pour qu'elles prennent les mesures légales nécessaires contre les auteurs de ce crime»
Les autorités suédoises sont condamnées pour avoir autorisé la profanation du livre saint de l'islam par un immigrant irakien à Stockholm
L'incident soulève des questions sur les limites de la liberté d'expression et sur l'inégalité de traitement des différents textes, religieux ou laïques
UE : Les manifestations de racisme et de xénophobie, et l’intolérance qui y est associée, n’ont pas leur place en Europe
« L’UE continue de défendre la liberté de religion ou de croyance et la liberté d’expression, à l’étranger comme dans son propre pays. Le moment est venu de nous unir pour la compréhension et le respect mutuels et pour empêcher toute nouvelle escalade »,
La réunion permettra de «discuter des mesures à prendre contre cet acte odieux et d'adopter une position collective sur la marche à suivre», a déclaré un porte-parole
Par ailleurs, l'homme à l'origine de la dispute a menacé de recommencer. «Dans dix jours, je brûlerai le drapeau irakien et le Coran devant l'ambassade d'Irak à Stockholm», a-t-il averti
L'événement, qui coïncidait avec le premier jour de l'Aïd al-Adha, grande fête musulmane célébrée à travers le monde, a déjà provoqué plusieurs condamnations
Le Maroc a rappelé son ambassadeur, Ankara a fustigé des «actions anti-islamiques» et Washington a rappelé que «brûler des textes religieux est irrespectueux et offensant»