Des délégations russe et ukrainienne doivent entamer lundi des négociations, au cinquième jour de l'invasion de l'Ukraine
Ces pourparlers interviennent alors que l'offensive russe se heurte à une vive résistance de l'armée ukrainienne et des sanctions inédites adoptées par les Occidentaux
Le ministère russe des Affaires étrangères avait averti qu'une adhésion finlandaise ou suédoise à l'Otan « aurait des répercussions militaires et politiques graves »
Les mêmes mots avaient été employés par Moscou il y a quelques semaines lorsque la Russie avait exigé des garanties que l'Otan ne serait pas davantage élargi à l'est
Au troisième jour de l'offensive lancée par le président russe Vladimir Poutine, au moins 198 civils ukrainiens, dont trois enfants, ont été tués et 1 115 personnes blessées en Ukraine, selon le ministre ukrainien de la Santé, Viktor Liachko
Washington a annoncé samedi l'envoi d'une nouvelle aide militaire à l'Ukraine, d'un montant de 350 millions de dollars.
Pour le chancelier allemand Olaf Sholz, une baisse des dépenses en matière de défense, cela ne correspond plus aux besoins de l'époque actuelle
Le chef de l'armée de terre Alfons Mais a admis en des termes inhabituellement forts l'état d'impréparation de l'armée, dans un pays à la population profondément anti-militariste
«La Russie avait promis de retirer ses troupes et au lieu de cela, elle concentre plus de forces, en formation de combat, prêtes à frapper» a affirmé Jens Stoltenberg
«L'Otan est prête à défendre les alliés. La Force de réaction rapide est en phase d'alerte, mais elle n'a pas été déployée», a-t-il annoncé