Le président US, élu en affichant un profil rassembleur, n’a fait que confirmer la décision de son prédécesseur de retirer toutes les troupes d'Afghanistan
Mais il est aujourd'hui critiqué pour la gestion dans la pagaille un gigantesque pont aérien, endeuillé jeudi par l'attentat du groupe jihadiste Etat islamique
Le président américain, Joe Biden, a défendu mardi sa décision de maintenir au 31 août la date limite pour le départ des forces étrangères d'Afghanistan et la fin des évacuations, évoquant un « risque grave et croissant d'attaque » de l'EI à l'aéroport
Londres a de son côté évoqué jeudi une menace terroriste « très sérieuse » et « imminente »
Plusieurs pays occidentaux ont appelé leurs ressortissants à s'éloigner au plus vite de l'aéroport de Kaboul en raison de menaces «terroristes»
Alors que la date-butoir fixée par les Etats-Unis pour leur retrait d'Afghanistan, le 31 août, approche, plusieurs pays, dont la France et les Pays-Bas ont annoncé jeudi qu'ils allaient bientôt mettre fin à leurs vols d'évacuation
L’ancien pouvoir pro-occidental n'a cessé d'accuser le Pakistan, historiquement proche des talibans qui se sont en partie réfugiés chez lui, de les soutenir
Près de deux millions d'Afghans ont fui au Pakistan au cours des dernières décennies, où ils se sont sentis mal accueillis et largement discriminés
«Le commandement des talibans doit intervenir pour empêcher le harcèlement des journalistes et les fouilles injustifiées de leurs domiciles par leurs combattants», a déclaré le Comité de protection des journalistes (CPJ)
Depuis que les talibans ont pris le contrôle de l'Afghanistan la semaine dernière, ils ont attaqué et fouillé le domicile d'au moins quatre autres journalistes et employés d'agences de presse