Le Comité pour la protection des journalistes déclare que les journalistes turcs devraient être autorisés à couvrir librement et en toute sécurité les conséquences du séisme dévastateur
Le Parlement turc a ratifié en octobre dernier une loi prévoyant une peine de prison pouvant aller jusqu'à trois ans pour les journalistes et les utilisateurs de réseaux sociaux qui diffusent des informations erronées
Depuis le tremblement de terre, un rien suffit à mettre le feu aux poudres: "Alors que des gens crient sous les ruines, ces salauds en ont après leurs biens", s'égosille l'un des assaillants
Le racisme anti-Syriens a cru ces dernières années en Turquie, nourri par la crise économique qui a transformé les réfugiés en boucs émissaires pour une partie de la population
Contrairement à ce qu’on pourrait penser, il faut éviter d’essayer de sortir à l'extérieur, car il est impossible de prédire l’intensité et la durée d’un tremblement de terre
Si vous en avez la possibilité, pensez à prendre des objets de première nécessité
Galatasaray, Fenerbahçe et Besiktas -- les deux autres grands clubs stambouliotes -- ont également lancé des campagnes de dons, faisant acheminer des camions d'aide dans les provinces du sud et du sud-est du pays
Le championnat de première division turque a été suspendu après le tremblement de terre, et deux clubs de la Süper Lig -- Hatayspor et le Gaziantep FK -- ont décidé de se retirer
Une rangée de quinze toilettes portatives bleues et blanches a ainsi été alignée sur un pont du centre de la ville d'Antakya (sud), qui comptait près de 400 000 habitants avec sa périphérie avant le séisme
Un petit message laissé sur la porte d'un de ces WC supplie les usagers «d'utiliser les toilettes comme des humains» afin d'éviter qu'elles ne se salissent trop vite
Hanaa a été retirée des décombres 33 heures après le séisme dans la localité de Harim où l'immeuble dans lequel elle vivait avec sa famille s'est effondré
«Nous avons essayé de sauver son père, un secouriste, sa mère et sa soeur, mais ils sont tous morts», affirme l'oncle de la fillette, à l'hôpital voisin de Maarrat Misrine où elle a été admise
«Nous comprenons qu'on privilégie les personnes en vie, mais nous avons le droit de réclamer les dépouilles de nos proches», renchérit Husein
A Kahramanmaras, plus au nord, l'épicentre du séisme, une femme s'indigne qu'aucun secouriste ne s'intéresse aux ruines de l'immeuble sous lequel gisent ses proches : un bébé de vingt jours, sa maman et sa grand-mère