"Révolution, révolution", "Révolutionnaire libre, on va poursuivre le chemin", scandent-ils en choeur. "Dégage, Michel Aoun!"
Certains brandissent des potences de fortune, symbolisant la colère populaire après l'explosion meurtrière qui a fait mardi plus de 150 morts et 6.000 blessés
Des manifestants ont pris d'assaut le ministère des Affaires étrangères samedi à Beyrouth
A proximité de la place des Martyrs, épicentre traditionnel des manifestations dans la capitale, des heurts ont opposé les forces de sécurité, qui ont tiré des gaz lacrymogènes, à de jeunes protestataires ripostant avec des pierres
"Nous voulons apporter une aide rapide et directe, afin que les victimes de cette tragédie reçoivent les meilleurs soins possibles dans les premiers jours et semaines suivant l'explosion" a souligné le ministre des Affaires étrangères
Vienne, dont l'ambassade au Liban a été endommagée lors de l'explosion, n'a pas donné de calendrier précis concernant ce transfert de fonds.
La chaîne d’informations libanaise LBCI a annoncé qu’elle ne couvrira plus aucune conférence de presse de politiciens, dont celle du Secrétaire Général du Hezbollah, Hassan Nasrallah
‘’Que vos actions parlent pour vous. Ne détournez plus l’attention du peuple avec vos histoires,’’ a dit une présentatrice de la LBCI
« Ministre de la corruption, pas ministre de la Justice ! »
L'accueil tranche avec celui enthousiaste réservé jeudi au président français Emmanuel Macron, qui s'est offert un bain de foule dans le centre de Beyrouth
Les jeunes femmes ont amené leurs propres balais et ont reçu des gants de la municipalité de Beyrouth pour les protéger des blessures pouvant être causées par des fragments de verre
Yvon Azar a expliqué : « Les rues sont remplies de monde parce que les gens viennent à Beyrouth pour aider. C'est un travail humanitaire dont nous devrions être fiers »