PÉAGE DE BUCHELAY: Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé dimanche une « augmentation de plus de 30% » des contrôles depuis samedi concernant le respect du couvre-feu à 18H00, à l'occasion d'un déplacement dans les Yvelines pour superviser les opérations des forces de l'ordre.
Dès vendredi soir, à la suite de l'allocution de Jean Castex, Gérald Darmanin avait envoyé un télégramme aux préfets pour leur demander de « prendre sans délai toutes dispositions de nature à faire respecter très strictement ces nouvelles règles » (sur les voyages extra UE interdits sauf motif impérieux, et intra-EU avec test PCR 72h00 y compris en voie terrestre).
Dimanche, Gérald Darmanin a évoqué « des consignes de particulière fermeté pour appliquer ce couvre-feu à 18H00 et aussi pour lutter contre les magasins qui ouvrent avec des jauges trop différentes de celles qu'avait demandé le gouvernement, à savoir 8m2 par personne », a-t-il dit à la barrière de Péage de Buchelay sur l'A13, où les contrôles, effectués par policiers et gendarmes, ont provoqué d'importants bouchons dans le sens province-Paris.
Selon le ministre, « cela s'est traduit hier (samedi) par une augmentation de plus de 30% des contrôles, ça sera aussi le cas ce (dimanche) soir et dans les jours à venir. Donc, les Français doivent savoir qu'après 18H00, ils ont beaucoup de chance de se faire contrôler et donc verbaliser ».
Samedi, il y a eu selon M. Darmanin, « 65 000 contrôles qui ont été effectués pour 6 000 verbalisations », ainsi que « quasiment 400 établissements verbalisés pour des jauges qui n'ont pas été tenues sanitairement ».
« La contre-partie du fait de ne pas faire de confinement malgré les difficultés sanitaires que nous connaissons, c'est la demande du Premier ministre de pouvoir être très strict sur les règles, notamment du couvre-feu », a-t-il rappelé.
Pour le ministre de l'Intérieur, « pouvoir contrôler ces attestations, c'est vraiment une priorité qu'(il a) donnée aux préfets, aux gendarmes et aux policiers. Dans cette période très particulière de la crise sanitaire, on voit bien que c'est une course contre la montre pour éviter la propagation de ce virus », a-t-il poursuivi.