Le ministère a ajouté qu'il prendrait "toutes les mesures nécessaires après cette dangereuse escalade de la part de la milice du Hezbollah", précisant que l'incident s'était produit près du barrage de Zeita, à l'ouest de Homs, dans le centre de la Syrie
Le Hezbollah a nié, dans un communiqué, toute implication dans des affrontements avec les forces de sécurité syriennes ou en territoire syrien
Le jihadiste, présenté comme "l'adjoint du Calife" de l'EI, était aussi le gouverneur au sein de l'organisation ultra-violente des provinces syriennes et irakiennes, selon le Premier ministre
Et il était "chargé des bureaux des opérations extérieures", a-t-il ajouté
Le représentant du Jihad islamique en Syrie, Ismaïl al-Sindawi, a déclaré à l'AFP que "le bâtiment ciblé est le domicile du chef du mouvement Ziad Nakhalé"
Un photographe de l'AFP a vu la façade du bâtiment de trois étages entièrement détruite, et des flammes s'échappant de l'un des balcons. Des ambulances sont arrivées pour évacuer les blessés
Des hommes armés ont fait irruption mardi soir au domicile de l'ancien diplomate, Noureddine al-Labbad, dans la ville d'al-Sanamayn, à environ 50 kilomètres au sud de Damas, et ont ouvert le feu sur lui et son frère avant de prendre la fuite
Il était revenu en Syrie deux semaines plus tôt depuis la France, où il avait représenté le Conseil de l'opposition syrienne après avoir servi comme diplomate sous Assad, selon l'ONG
"Tout doit être fait pour éviter que de tels crimes se reproduisent", poursuit ce texte au nom des 27 pays membres
Les pays de l'UE condamnent "les attaques des milices pro-Assad contre les forces de sécurité", tout autant que "les crimes horribles contre des civils, y compris des exécutions sommaires, qui auraient été perpétrés par des groupes armés soutenant"
"Dans la nuit, des avions de chasse de l'armée de l'air israélienne ont frappé des radars et des dispositifs de détection (...) dans le sud de la Syrie", affirme l'armée israélienne dans un communiqué
"Des positions de commandement et des sites militaires où se trouvaient des armes et du matériel militaire appartenant au régime syrien dans le sud de la Syrie ont aussi été frappés", poursuit l'armée
Les violences sont les plus graves en Syrie depuis la prise du pouvoir le 8 décembre par une coalition dirigée par des islamistes, qui a déposé le président Bachar al-Assad.
Elles ont été déclenchées par une attaque sanglante le 6 mars du partisans du régime déchu contre les forces de sécurité dans la région de Lattaquié, où se concentre la minorité alaouite dont est issu le clan Assad
D'après l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie, "le nombre total de martyrs civils liquidés s'élève à 973, y compris des femmes et des enfants"
Les violences ont été déclenchées par une attaque sanglante le 6 mars de partisans du président déchu contre des forces de sécurité à Jablé, près de la ville de Lattaquié, berceau de la minorité alaouite dont est issu le clan Assad
L'Union européenne veut aider à la reconstruction du pays ravagé par la guerre et nouer des relations avec ses nouveaux dirigeants, qui plaident régulièrement pour la levée de ces sanctions
Ces mesures avaient été imposées au gouvernement de Bachar al-Assad et à des pans entiers de l'économie syrienne durant la guerre civile déclenchée en 2011
Un journaliste de l'AFP a vu des membres de la défense civile travailler à dégager les décombres et à extraire les victimes de la maison détruite
Mohammed Ibrahim, membre de la défense civile à Idleb, a déclaré qu'ils avaient reçu un signalement "d'une explosion d'origine inconnue à Nayrab. Lorsque les équipes se sont rendues sur place, elles ont trouvé des munitions non explosées"