On les appelait les peintres indigènes. Et c’est par la petite porte qu’ils se sont glissés sur la scène artistique, au temps où la peinture coloniale tenait le haut du pavé. Mais ils ont su prendre place dans un paysage artistique qui ne leur était pas acquis, et, ancrés dans leur tunisianité, instiller peu à peu un autre regard. La galerie TGM nous invite à les (re) découvrir à travers une exposition inédite et d’envergure rassemblant une sélection de leurs œuvres, le 27 septembre à partir de 17h00.
On les a vu apparaître dans les salons de l’époque, sans tambours ni trompettes, mais avec une détermination calme et tranquille. Bien sûr, ils se sont pliés aux codes et aux règles de l’esthétique de ce temps, ont fourbi leurs armes dans les écoles officielles, se sont formés auprès des maîtres reconnus. Et puis ont entrepris la mission qu’ils s’étaient implicitement donnée, sans se consulter, sans se fédérer, pionniers balisant les routes pour une nouvelle génération.
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