Insolation pendant le Hajj: Diminution des décès grâce aux mesures de sécurité du Royaume

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Publié le Lundi 10 juin 2024

Insolation pendant le Hajj: Diminution des décès grâce aux mesures de sécurité du Royaume

  • Les interventions du gouvernement ont été efficaces malgré l’augmentation des températures de la Mecque de 0,4 degré Celsius par décennie, révèle l’étude
  • Le Royaume a mené des campagnes de sensibilisation et il garantit l’accès à des services de santé gratuits pendant le Hajj

RIYAD: Les décès et accidents vasculaires cérébraux liés à la chaleur pendant le Hajj ont chuté de 47,6 et 74,6% respectivement sur une période de quarante ans en raison des interventions du gouvernement saoudien, selon une étude publiée en mai de cette année.

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L’étude, intitulée «Escalade des risques liés au climat pour les pèlerins du Hajj à la Mecque», a été menée sous les auspices de l’hôpital spécialisé et centre de recherche du roi Faisal, a rapporté dimanche l’agence de presse saoudienne (SPA).

Les interventions du gouvernement ont été efficaces malgré l’augmentation des températures de la Mecque de 0,4 degré Celsius par décennie, révèle l’étude.

Les parapluies distribués par diverses agences et institutions ont également aidé à atténuer les risques des températures élevées sur la santé des pèlerins.

L'étude, publiée dans le Journal of Travel Medicine, a examiné la relation entre l’augmentation des températures ambiantes pendant la saison du Hajj et les problèmes de santé.

Les mesures prises pour atténuer les risques de santé liés à la chaleur pour les pèlerins comprennent l’utilisation de ventilateurs pour refroidir l’air dans les espaces ouverts, soutient la SPA.

Le gouvernement distribue également de l’eau et des parapluies. Il existe désormais des moyens de transportclimatisés, notamment le train Mashaer sur les Lieux saints depuis 2010.

Le Royaume a mené des campagnes de sensibilisation et il garantit l’accès à des services de santé gratuits pendant le Hajj, ajoute le rapport.

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Vue aérienne de l’hôpital spécialisé et centre de recherche du roi Faisal à Riyad. (SPA)

Le rapport note que le gouvernement a mis en place des mesures à long terme, notamment l’intégration de l’ingénierie environnementale et des stratégies de conception des bâtiments pour améliorer la ventilation naturelle et réduire les températures dans les Lieux saints.

Les espaces ombragés sont désormais plus nombreux et des efforts ont été déployés pour réduire la surpopulation.

Étant donné que le Hajj attire chaque année des millions de pèlerins en provenance de plus de cent quatre-vingts pays, l’étude de l’hôpital «a une valeur scientifique énorme pour la planification et l’amélioration de la réponse à l’augmentation de la température dans le monde».

L’hôpital est le mieux classé au Moyen-Orient et en Afrique du Nord pour la deuxième année consécutive et il occupe la 20e place mondiale, selon le groupe Brand Finance.

Il a également été classé parmi les deux cent cinquantemeilleurs hôpitaux du monde par le magazine Newsweek.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants saoudiens félicitent le roi Felipe VI pour ses dix ans à la tête de l’Espagne

Le roi Salmane d’Arabie saoudite a envoyé un télégramme de félicitations au roi d’Espagne Felipe VI à l’occasion du 10e anniversaire de son accession au trône, a rapporté mercredi l’agence de presse saoudienne (SPA). (Arab News)
Le roi Salmane d’Arabie saoudite a envoyé un télégramme de félicitations au roi d’Espagne Felipe VI à l’occasion du 10e anniversaire de son accession au trône, a rapporté mercredi l’agence de presse saoudienne (SPA). (Arab News)
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  • Le prince héritier, Mohammed ben Salmane, a lui aussi envoyé un télégramme de félicitations au roi espagnol
  • Felipe VI a été proclamé roi d’Espagne le 19 juin 2014, quelques jours après que l’abdication de son père

RIYAD: Le roi Salmane d’Arabie saoudite a envoyé un télégramme de félicitations au roi d’Espagne Felipe VI à l’occasion du 10e anniversaire de son accession au trône, a rapporté mercredi l’agence de presse saoudienne (SPA). 

Le roi Salmane a adressé à son homologue espagnol ses vœux de santé et de bonheur et a souhaité au peuple et au gouvernement espagnols de continuer à progresser et à prospérer. 

Le prince héritier, Mohammed ben Salmane, a lui aussi envoyé un télégramme de félicitations au roi espagnol. 

Felipe VI a été proclamé roi d’Espagne le 19 juin 2014, quelques jours après l’abdication de son père. 

 

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le Hezbollah bombarde le nord d'Israël après la mort d'un de ses membres

Un pompier israélien et un autre Israélien sont allongés sur le sol alors qu'une sirène annonçant l'arrivée de roquettes du Liban en Israël se déclenche à Kiryat Shmona, dans le nord d'Israël, le 19 juin 2024. (Reuters)
Un pompier israélien et un autre Israélien sont allongés sur le sol alors qu'une sirène annonçant l'arrivée de roquettes du Liban en Israël se déclenche à Kiryat Shmona, dans le nord d'Israël, le 19 juin 2024. (Reuters)
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  • Dans un communiqué, la formation pro-iranienne a annoncé jeudi avoir lancé «des dizaines de roquettes Katioucha» sur une position militaire dans le nord d'Israël
  • L'armée israélienne a confirmé avoir «éliminé» un combattant du Hezbollah dans une «frappe ciblée», ajoutant qu'il était un commandant local du parti

BEYROUTH: Le Hezbollah a annoncé jeudi avoir bombardé le nord d'Israël en représailles à la mort d'un de ses combattants dans une frappe ciblée israélienne sur le sud du Liban, au lendemain d'un discours incendiaire de son chef.

Mercredi soir, Hassan Nasrallah avait prévenu qu'"aucun lieu" en Israël ne serait épargné par les missiles de sa formation si les dirigeants israéliens mettaient à exécution leurs menaces d'attaquer le Liban.

Il a aussi pour la première fois menacé Chypre, disant "détenir des informations" selon lesquelles ce pays de l'Union européenne, le plus proche des côtes du Moyen-Orient, ouvrirait "des aéroports et des bases" à Israël si ce pays était attaqué.

Dans un communiqué, la formation pro-iranienne a annoncé jeudi avoir lancé "des dizaines de roquettes Katioucha" sur une position militaire dans le nord d'Israël.

Elle a précisé agir "en représailles à l'assassinat mené par l'ennemi dans le village de Deir Kifa".

Le Hezbollah a annoncé la mort d'un de ses combattants dans ce village. Une source proche de la formation islamiste a précisé qu'il avait été tué dans l'attaque de Deir Kifa.

L'armée israélienne a confirmé avoir "éliminé" un combattant du Hezbollah dans une "frappe ciblée", ajoutant qu'il était un commandant local du parti.

La guerre dévastatrice à Gaza, qui a éclaté après une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre, a entraîné des violences quotidiennes à la frontière israélo-libanaise, entre le Hezbollah, un allié du mouvement islamiste palestinien, et l'armée israélienne.

Cette dernière a en outre dit avoir visé un lanceur de missiles sol-air du Hezbollah qui "constituait une menace pour les avions opérant au-dessus du Liban dans la région de Rihane".

Mardi, l'armée avait annoncé que "des plans opérationnels pour une offensive au Liban" avaient été "validés", alors que les violences se sont intensifiées.

Après les menaces du chef du Hezbollah visant Chypre, le ministère libanais des Affaires étrangères a déclaré jeudi que "les relations entre le Liban et Chypre sont basées sur une riche histoire de coopération diplomatique".

Les contacts et les consultations se poursuivent entre les deux pays "aux plus hauts niveaux", a indiqué le communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Plus de huit mois de violences entre le Hezbollah et l'armée israélienne dans les zones frontalières ont fait au moins 479 morts au Liban, dont une majorité de combattants du Hezbollah et 93 civils, selon un décompte de l'AFP.

Côté israélien, au moins 15 soldats et 11 civils ont été tués, selon Israël.


Bombardements sur Gaza, tensions à la frontière israélo-libanaise

Des fumées s'élèvent lors d'un bombardement israélien sur le village de Khiam au Sud-Liban, près de la frontière avec Israël, le 19 juin 2024, dans un contexte de tensions transfrontalières, alors que les combats se poursuivent entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza. (AFP)
Des fumées s'élèvent lors d'un bombardement israélien sur le village de Khiam au Sud-Liban, près de la frontière avec Israël, le 19 juin 2024, dans un contexte de tensions transfrontalières, alors que les combats se poursuivent entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza. (AFP)
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  • Dans un discours télévisé, le chef du Hezbollah a averti qu'"aucun lieu" en Israël ne serait épargné par les missiles de son mouvement, en cas d'attaque contre le Liban
  • En visite dans le nord d'Israël, le chef de l'armée israélienne, le général Herzi Halevi, a assuré que son pays détenait "des capacités infiniment plus importantes" que le Hezbollah

BEYROUTH: L'armée israélienne a bombardé jeudi la bande de Gaza pendant que la tension reste vive à la frontière israélo-libanaise, après des menaces du chef du Hezbollah contre Israël et l'annonce d'une possible offensive au Liban.

La guerre, qui a éclaté le 7 octobre dans le territoire palestinien après une attaque du mouvement islamiste Hamas contre Israël, a provoqué une flambée de violence à la frontière nord d'Israël avec le Liban, où les échanges de tirs entre l'armée et le Hezbollah libanais, allié du Hamas, se sont intensifiés récemment.

Dans un discours télévisé, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a averti mercredi qu'"aucun lieu" en Israël ne serait épargné par les missiles de son mouvement, en cas d'attaque contre le Liban.

En visite dans le nord d'Israël, le chef de l'armée israélienne, le général Herzi Halevi, a assuré que son pays détenait "des capacités infiniment plus importantes" que le Hezbollah.

Jeudi en milieu de matinée, la situation était calme dans la zone frontalière, où le Hezbollah n'a annoncé aucune attaque.

Dans la bande de Gaza, des frappes aériennes et des tirs d'artillerie ont visé le centre du territoire, selon un correspondant de l'AFP et des témoins. Une frappe a fait deux morts près du camp de Nousseirat, selon un médecin.

Des témoins ont aussi signalé des tirs de chars à Zeitoun, un quartier de la ville de Gaza, dans le nord, et dans les camps de Boureij et Maghazi.

Dans le sud, des combats opposent soldats israéliens et combattants palestiniens dans le centre et l'ouest de Rafah, selon une source de la branche armée du Hamas.

Une désescalade «urgente»

L'armée avait annoncé dimanche une pause quotidienne dans ses opérations le long d'une route d'une dizaine de kilomètres dans le sud de la bande de Gaza, afin de permettre l'entrée de l'aide humanitaire depuis le point de passage israélien de Kerem Shalom.

L'ONU a cependant déclaré mardi que cette pause devait "encore se traduire par davantage d'aide arrivant jusqu'aux populations".

L'armée avait parallèlement assuré poursuivre ses opérations terrestres contre le Hamas lancées le 7 mai à Rafah, qui ont entraîné la fuite d'un million de Palestiniens vers des zones plus au nord et la fermeture du poste-frontière avec l'Egypte, jusque là utilisé pour l'entrée de l'aide dans le territoire assiégé.

La guerre a éclaté le 7 octobre, quand des commandos du Hamas ont mené une attaque dans le sud d'Israël qui a entraîné la mort de 1.194 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

Sur 251 personnes enlevées, 116 sont toujours retenues en otages à Gaza, dont 41 sont mortes, selon l'armée.

En riposte, l'armée israélienne a lancé une offensive sur la bande de Gaza, qui a fait jusqu'à présent 37.396 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, dirigé par le Hamas.

Vivement critiqué dans son pays pour ne pas avoir réussi à obtenir la libération de tous les otages, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, assure qu'il poursuivra la guerre jusqu'à l'élimination du Hamas, au pouvoir depuis 2007 à Gaza.

Le mouvement islamiste, considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, exige un cessez-le-feu définitif et un retrait israélien total de Gaza.

Un émissaire américain, Amos Hochstein, en visite cette semaine au Liban et en Israël, a défendu un plan de cessez-le-feu présenté le 31 mai par le président Joe Biden, affirmant qu'il représentait aussi "une chance pour mettre fin au conflit" entre le Hezbollah et Israël.

Il a jugé "urgente" une désescalade à la frontière, afin d'éviter "une guerre à grande échelle".

«Aucun lieu épargné»

L'armée israélienne a annoncé mardi que "des plans opérationnels pour une offensive au Liban" avaient été "validés". Le chef de la diplomatie, Israël Katz, a menacé d'une "guerre totale" dans laquelle le Hezbollah serait "détruit".

"L'ennemi (israélien) sait qu'aucun lieu (...) ne sera épargné par nos missiles" en cas d'attaque contre le Liban, a lancé mercredi Hassan Nasrallah, dont le mouvement, armé et financé par l'Iran, exerce une influence prépondérante au Liban.

En cas de guerre, Israël devrait "nous attendre par la terre, par la mer et par les airs", a-t-il prévenu.

"Nous avons reçu de nouvelles armes (...) et nous en gardons d'autres pour les jours qui viennent", a poursuivi Hassan Nasrallah, en affirmant que sa formation comptait plus de 100.000 hommes prêts au combat.

Il a aussi menacé Chypre, disant "détenir des informations" selon lesquelles ce pays de l'Union européenne, le plus proche des côtes du Moyen-Orient, ouvrirait "des aéroports et des bases" à Israël si ce pays était attaqué.

Chypre est située à environ 300 kilomètres d'Israël et 200 kilomètres du Liban, et entretient de bonnes relations avec ces deux pays.

Le président chypriote Nikos Christodoulides a souligné en réponse que son pays n'était "impliqué d'aucune façon dans cette guerre".

Chypre fait "partie de la solution, pas du problème", a-t-il dit, faisant valoir que ce pays jouait un rôle "reconnu par le monde arabe et l'ensemble de la communauté internationale" dans le déploiement d'un corridor maritime en Méditerranée permettant d'acheminer de l'aide humanitaire à Gaza.