L’annonce de la révision du code communal et de wilaya, réitérée à la fin de la semaine dernière par le ministre de l’Intérieur, est une bonne nouvelle pour des populations dont l’amélioration du cadre de vie est suspendue au bon fonctionnement des collectivités locales.
Si les pouvoirs publics, de concert avec nombre d’observateurs, s’accordent à dire que l’élargissement des prérogatives des élus locaux est une priorité dans ce chantier de réforme du texte de loi, il importe de souligner que les conditions d’élection des présidents des assemblées locales revêtent une dimension cardinale.
Les dispositions de la loi en vigueur ont donné lieu, lors du vote de l’année dernière, à des situations de blocage qui perdurent à ce jour, grevant ainsi la bonne marche des structures et des services, et bridant les capacités à insuffler une nouvelle dynamique de développement. La marge de manœuvre de l’élu n’équivaut pas toujours au niveau des prérogatives dont il peut théoriquement disposer, mais elle est immanquablement conditionnée par son assise électorale.
C’est le véritable viatique des équipes engagées dans la gestion de la cité. Le mode de désignation des exécutifs et de leur chef est présentement si aléatoire que le résultat au bout du processus électoral prend une tournure quasi antidémocratique, ce qui est paradoxal s’agissant d’un dispositif conçu pour recueillir les suffrages des citoyens et leur donner un prolongement dans les institutions et les instruments d’exécution des programmes de développement.
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