Des rotations sans contrôle aérien digne de ce nom, sans approvisionnement possible en kérosène sur place et avec des décollages périlleux
Les décisions laissées à la responsabilité de l'équipage, les contrôleurs se contentant de donner des informations ponctuée d'un «à vos risques et périls»...
Coincée entre les postes de contrôle tenus par les talibans et la clôture de barbelés posée par l'armée américaine à l'aéroport, une immense foule de civils afghans attend toujours dans l'espoir de trouver un vol pour fuir au loin
Les images lundi d'une marée humaine se précipitant sur le tarmac de l'aéroport ou de ces personnes s'accrochant désespérément au fuselage d'un avion avaient choqué le monde
«Les talibans patrouillent dans la ville en petits convois. Ils n'importunent personne, mais bien sûr les gens ont peur»
Prudemment, certains ont commencé à s'aventurer hors de leur domicile, curieux de voir à quoi ressemble la vie sous le nouveau régime des talibans, deux jours après leur retour au pouvoir
L'A310 de l'armée française aux couleurs bleu blanc rouge s'est posé aux alentours de 17h30 (15h30 GMT) sur le tarmac de l'aéroport parisien de Roissy-Charles-de-Gaulle
A son bord, se trouvait 41 ressortissants français et étrangers évacués de Kaboul, quatre personnes étant restées à Abou Dhabi, la capitale des Emirats arabes unis, où l'avion avait fait escale