«Les ambitions déclarées de la Chine et ses politiques coercitives défient nos intérêts, notre sécurité et nos valeurs», écrit l'Otan dans ce document baptisé «concept stratégique»
C'est la première fois que ce document évoque la Chine, qui ne relevait traditionnellement pas de la mission de l'Alliance atlantique
« Nous ne nous sommes pas couchés devant (le président turc Recep Tayyip) Erdogan», a affirmé mercredi depuis Madrid la cheffe de la diplomatie suédoise Ann Linde
L'encre de l'accord à peine sèche, Ankara a immédiatement réclamé à Stockholm et Helsinki l'extradition de 33 personnes qu'elle soupçonne de « terrorisme»
«Nous sommes au rendez-vous» et «nous prouvons que l'Otan est plus nécessaire que jamais», a encore déclaré le président américain
Ni la Maison Blanche ni le Pentagone n'ont toutefois voulu dire, lors d'une courte conférence de presse mercredi matin, combien de militaires américains supplémentaires allaient être, au total, déployés
Face à la menace de la Russie, les pays de l'Otan vont décider à Madrid de renforcer leurs "groupements tactiques"
La nouvelle feuille de route de l'Otan, baptisée "concept stratégique" et qui doit être adoptée à Madrid, va également mentionner pour la première fois les "défis" représentés par la Chine
La Turquie a donné son accord à l'entrée dans l'Otan de ces deux pays nordiques au terme de plus de trois heures de discussions mardi à Madrid, en marge du sommet de l'Alliance atlantique.
Les deux pays candidats se sont engagés à «la pleine coopération avec la Turquie dans la lutte» contre le Parti des Travailleurs du Kurdistan, considéré par Ankara et ses alliés occidentaux comme une organisation terroriste
«Nous avons toujours dit la même chose: dans une alliance, il faut se parler, et il faut se parler franchement quand on a des divergences»
Paris est «attentif» aux «questions de sécurité» soulevées par Ankara, mais «également aux questions de respect des principes qui fondent l'Alliance atlantique, le respect des principes et des droits fondamentaux»