L'Ukraine au coeur d'un sommet décisif pour le futur de l'Otan à Madrid

Les policiers espagnols chargés de la sécurité arrivent au palais des congrès Ifema à Madrid où se tient le sommet de l'OTAN. (AFP).
Les policiers espagnols chargés de la sécurité arrivent au palais des congrès Ifema à Madrid où se tient le sommet de l'OTAN. (AFP).
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Publié le Mercredi 29 juin 2022

L'Ukraine au coeur d'un sommet décisif pour le futur de l'Otan à Madrid

  • Invité à participer aux échanges, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'exprimera à deux reprises en visioconférence
  • Kiev ne cesse de réclamer davantage de livraisons d'armes de la part de ses partenaires

MADRID: La guerre en Ukraine sera mercredi au coeur du sommet de l'Otan à Madrid, où plus de 40 chefs d'Etat et de gouvernement sont réunis pour discuter de l'avenir de l'Alliance, que Suède et Finlande vont pouvoir rejoindre après la levée du veto de la Turquie.

"Le sommet de Madrid va être un sommet pivot" pour le futur de l'Otan, a déclaré mardi le secrétaire général de l'Alliance atlantique Jens Stoltenberg, à l'ouverture de cette réunion prévue de longue date mais dont les enjeux ont été démultipliés par l'invasion russe de l'Ukraine.

Invité à participer aux échanges, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'exprimera à deux reprises en visioconférence, alors que Kiev ne cesse de réclamer davantage de livraisons d'armes de la part de ses partenaires.

Les pays de l'Otan, qui ont déjà fourni des milliards de dollars d'aide à Kiev, vont convenir à Madrid "d'un programme d'assistance complet à l'Ukraine pour l'aider à faire respecter son droit à la légitime défense", a promis mardi Jens Stoltenberg.

"Il est extrêmement important que nous soyons prêts à continuer à apporter notre soutien parce que l'Ukraine fait face aujourd'hui à une brutalité que nous n'avions plus vue en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale", a-t-il exhorté.

Un message relayé par le président français Emmanuel Macron, qui a appelé l'Alliance à un "message d'unité et de force" à l'issue d'une rencontre du G7 en Allemagne, organisée en amont du sommet de l'Otan. "La Russie ne peut ni ne doit gagner" la guerre, a-t-il insisté.

De son côté, le Premier ministre britannique Boris Johnson appellera mercredi tous les pays de l'Alliance à augmenter leurs dépenses militaires en réponse à l'invasion russe, afin de "rétablir la dissuasion et assurer la défense au cours de la décennie à venir", selon Downing Street.

Fin du veto turc 

Au-delà de l'Ukraine, la journée de mercredi doit être l'occasion pour l'Otan d'adopter son nouveau "concept stratégique", la première révision de sa feuille de route depuis 2010, qui devrait évoquer pour la première fois les défis posés par la Chine.

Elle sera également l'occasion de lancer le processus d'adhésion de la Finlande et de la Suède, qui ont décidé de rejoindre l'Otan en réaction à l'offensive lancée par la Russie en Ukraine le 24 février, rompant avec une longue tradition de neutralité.

Cette adhésion était jusqu'à présent bloquée par la Turquie, membre de l'Otan depuis 1952, qui accusait notamment Stockholm et Helsinki d'abriter des militants de l'organisation kurde PKK, qu'Ankara considère comme "terroriste".

Mais au terme de longues tractations en marge du sommet, la Turquie a donné mardi soir son accord à l'entrée dans l'Otan de ces deux pays nordiques, le président turc Recep Tayyip Erdogan ayant estimé avoir obtenu leur "pleine coopération" dans sa lutte contre le PKK.

"La politique de porte ouverte de l'OTAN" s'est soldée par "un succès historique", a salué Jens Stoltenberg. "L'accueil de la Finlande et de la Suède dans l'alliance les rendra plus sûres, l'OTAN plus forte et la zone euro-atlantique plus sûre", a-t-il insisté.

Dans un communiqué, le président américain Joe Biden a "félicité la Turquie, la Finlande et la Suède" pour la signature de cet accord.

"Alors que nous commençons ce sommet historique à Madrid, notre Alliance est forte, plus unie et plus déterminée que jamais", a-t-il déclaré.

Cet accord permettra aux pays de l'Otan d'afficher leur unité mercredi. Mais l'entrée formelle des deux pays, qui doit être ratifiée par les parlements des 30 Etats membres de l'Alliance, est un long processus qui prend des mois.

« Cycle de la mort »

Ce sommet de l'Otan survient alors que l'Ukraine continue sur le terrain de payer un lourd tribut à cause de l'invasion russe.

Les autorités ukrainiennes ont ainsi fait état mardi de plusieurs frappes meurtrières contre des civils, notamment à Lyssytchansk, ville jumelle de celle de Severodonetsk, située dans une poche de résistance ukrainienne stratégique dans le bassin du Donbass (est).

Ces frappes sont survenues au lendemain d'une attaque qui a ravagé un centre commercial bondé à Krementchouk, à 330 kilomètres au sud-est de Kiev, faisant au moins 18 morts et une quarantaine de disparus, selon les autorités ukrainiennes.

Ce bombardement est "l'un des actes terroristes les plus éhontés de l'histoire européenne", a dénoncé le président ukrainien Volodymyr Zelensky, en demandant que la Russie soit désignée comme "Etat parrain du terrorisme" après cette frappe sur "une ville paisible".

Lors d'une intervention en direct mardi soir devant le Conseil de sécurité de l'ONU,il a suggéré l'envoi d'une commission d'enquête et réclamé une nouvelle fois que la Russie soit expulsée de son siège permanent.

"Le cycle de la mort, de la destruction doit cesser. Pour le bien de l'Ukraine, de la Russie et du monde entier", a plaidé en début de réunion la secrétaire générale adjointe de l'ONU pour les Affaires politiques, Rosemary DiCarlo.

Moscou, qui assure depuis le début de la guerre vouloir "démilitariser" et "dénazifier" son voisin, a cependant exclu mardi d'interrompre son offensive tant que l'Ukraine n'aurait pas capitulé.

"Il faut ordonner aux soldats ukrainiens de déposer les armes et mettre en oeuvre toutes les conditions fixées par la Russie. Alors tout sera fini en une journée", a déclaré Dmitri Peskov, le porte-parole de Vladimir Poutine.


Meta accepte de payer 25 millions de dollars à Trump après sa plainte sur la suspension de ses comptes

Le PDG de Meta, Mark Zuckerberg (C), assiste à la cérémonie d'investiture de Donald Trump en tant que 47e président des États-Unis dans la rotonde du Capitole à Washington, DC, le 20 janvier 2025. (AP)
Le PDG de Meta, Mark Zuckerberg (C), assiste à la cérémonie d'investiture de Donald Trump en tant que 47e président des États-Unis dans la rotonde du Capitole à Washington, DC, le 20 janvier 2025. (AP)
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  • Meta a accepté de payer 25 millions de dollars de dédommagements à Donald Trump pour mettre fin à ses poursuites engagées après la suspension en 2021 de ses comptes Facebook et Instagram
  • Le président américain avait porté plainte contre Meta et son fondateur, Mark Zuckerberg, en estimant être victime de censure après avoir été exclu de Facebook et d'Instagram le 7 janvier 2021

WASHINGTON: Meta a accepté de payer 25 millions de dollars de dédommagements à Donald Trump pour mettre fin à ses poursuites engagées après la suspension en 2021 de ses comptes Facebook et Instagram, a annoncé mercredi à l'AFP un porte-parole du groupe.

Le président américain avait porté plainte contre Meta et son fondateur, Mark Zuckerberg, en estimant être victime de censure après avoir été exclu de Facebook et d'Instagram le 7 janvier 2021, lors de son premier mandat, pour avoir encouragé ses partisans lors de l'assaut du Capitole à Washington la veille.

Le Wall Street Journal a été le premier à faire état de cet accord, dont un porte-parole de Meta a ensuite confirmé la teneur à l'AFP.

La décision sans précédent de Meta avait été imitée à l'époque par la plupart des réseaux sociaux grand public, dont Twitter.

Meta avait annoncé deux ans plus tard mettre fin à la suspension des comptes de Donald Trump.

Depuis son retour à la Maison Blanche le 20 janvier, le républicain a beaucoup misé sur les magnats de la technologie, oubliant sa rancune à l'égard de Mark Zuckerberg, qui a assisté à sa cérémonie d'ouverture.

Le patron du groupe californien a multiplié les annonces ce mois-ci pour aligner sa société avec la nouvelle administration américaine.

Il a nommé plusieurs alliés du président à des postes clefs et mis fin à des programmes (anti-désinformation, pro-diversité, pro-modération des contenus) très critiqués par les conservateurs.


Suède: l'homme ayant brûlé des exemplaires du Coran en 2023 tué par balles

Salwan Momika, un Irakien de 38 ans qui avait organisé plusieurs incendies et profanations de Coran en Suède, a été tué lors d'une fusillade. (FILE/AFP)
Salwan Momika, un Irakien de 38 ans qui avait organisé plusieurs incendies et profanations de Coran en Suède, a été tué lors d'une fusillade. (FILE/AFP)
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  • Salwan Momika, qui avait déclenché des manifestations de colère dans des pays musulmans en 2023 en brûlant des exemplaires du Coran en Suède, a été tué par balles au sud-ouest de Stockholm dans la nuit de mercredi à jeudi
  • Une enquête pour meurtre a été ouverte et la police a annoncé en milieu de matinée que cinq personnes avaient été arrêtées

STOCKHOLM: Salwan Momika, qui avait déclenché des manifestations de colère dans des pays musulmans en 2023 en brûlant des exemplaires du Coran en Suède, a été tué par balles au sud-ouest de Stockholm dans la nuit de mercredi à jeudi.

Un tribunal de Stockholm devait rendre son jugement jeudi sur les accusations d'incitation à la haine portées contre lui. Il a indiqué avoir reporté sa décision au 3 février "suite à la confirmation du décès de M. Momika".

La police a expliqué avoir été appelée pour des tirs mercredi soir dans un immeuble d'habitation à Sodertälje, à 40 km au sud-ouest de Stockholm, où vivait cet Irakien de confession chrétienne.

A son arrivée dans l'immeuble, elle a trouvé "un homme touché par balles qui a été emmené à l'hôpital", avant d'indiquer plus tard qu'il était mort, sans citer son nom.

Une enquête pour meurtre a été ouverte et la police a annoncé en milieu de matinée que cinq personnes avaient été arrêtées.

"Je peux confirmer que nous enquêtons sur le meurtre de Salwan Momika", a dit de son côté le procureur Rasmus Öman à l'AFP.

"Nous n'en sommes qu'au stade initial, cela ne fait même pas 24 heures. Il y a donc beaucoup d'informations à recueillir. Cinq personnes soupçonnées d'être impliquées dans cette affaire ont été arrêtées", a-t-il ajouté.

Selon plusieurs médias, Momika était en direct sur les réseaux sociaux et son meurtre a peut-être été filmé. Le quotidien Aftonbladet affirme que le meurtrier a pu s'infiltrer dans l'immeuble par le toit.

En août, Momika, ainsi qu'un autre homme, Salwan Najem, ont été renvoyés en jugement pour "agitation contre un groupe ethnique" à quatre reprises au cours de l'été 2023.

Selon l'acte d'accusation, le duo a profané le Coran, y compris en le brûlant tout en faisant des remarques désobligeantes sur les musulmans, notamment une fois à l'extérieur d'une mosquée de Stockholm.

"Je suis le prochain sur la liste", a dit Salwan Najem sur X après la mort de Momika.

-Permis de séjour révoqué-

En mars 2023, Momika s'était rendu en Norvège après la révocation de son permis de séjour suédois mais il avait été expulsé du pays et était revenu en Suède.

L'agence suédoise des Migrations avait révoqué le permis de séjour de Momika, disant qu'il leur avait fourni de fausses informations lors de sa demande d'asile. Un permis temporaire lui avait cependant été octroyé, faute de pouvoir le renvoyer en Irak.

Les relations entre la Suède et plusieurs pays du Moyen-Orient se sont déteriorées à l'été 2003 en raison des actes de profanation du Coran perpétrés par les deux hommes.

En juillet 2023, des manifestants irakiens ont pris d'assaut l'ambassade de Suède à Bagdad à deux reprises, déclenchant la seconde fois des incendies dans l'enceinte de la représentation diplomatique.

En août de la même année, le service de renseignement suédois Sapo avait relevé son niveau de menace à quatre sur une échelle de cinq, les profanations du Coran ayant fait du pays une "cible prioritaire".

Le gouvernement suédois a condamné ces profanations tout en rappelant que la liberté d'expression et de réunion était protégée par la Constitution.

En octobre 2023, un tribunal suédois a reconnu un homme coupable d'incitation à la haine pour avoir brûlé le Coran en 2020, première condamnation de ce type.

Auparavant, la justice estimait qu'un tel geste était protégé par la liberté d'expression mais depuis lors, il peut également être considéré comme une "agitation contre un groupe ethnique".

Le meurtre de Momika intervient en pleine vague de violence en Suède, marquée par une recrudescence d'attaques à l'explosif. Plus de 30 attaques à l'engin explosif ont été commises depuis le début de l'année, liées selon la police à des tentatives d'extorsion et d'intimidation.


Un avion avec 64 personnes et un hélicoptère s'écrasent dans un fleuve à Washington

Un témoin cité par CNN, Ari Schulman, a déclaré qu'il "pens(ait) avoir vu la collision", avec une "lumière jaune très brillante" -- ressemblant au flash d'une explosion -- lorsqu'il roulait en voiture sur une voie rapide qui sillonne le long du Potomac, entre Washington et la Virginie. (AFP)
Un témoin cité par CNN, Ari Schulman, a déclaré qu'il "pens(ait) avoir vu la collision", avec une "lumière jaune très brillante" -- ressemblant au flash d'une explosion -- lorsqu'il roulait en voiture sur une voie rapide qui sillonne le long du Potomac, entre Washington et la Virginie. (AFP)
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  • Dans la nuit de mercredi à jeudi, plusieurs heures après la pire catastrophe aérienne aux Etats-Unis depuis plus d'une décennie, les autorités n'ont fourni aucun bilan humain
  • Dans un message sur sa plateforme Truth Social, Donald Trump a jugé que l'accident sans précédent à Washington "aurait dû être évité", si l'hélicoptère avait manœuvré, sous la direction des contrôleurs aériens

WASHINGTON: Un avion d'American Airlines avec 64 personnes à bord et un hélicoptère militaire se sont écrasés mercredi soir dans le fleuve Potomac après une collision au-dessus de Washington, déclenchant une opération de recherches "extrêmement difficiles".

Dans la nuit de mercredi à jeudi, plusieurs heures après la pire catastrophe aérienne aux Etats-Unis depuis plus d'une décennie, les autorités n'ont fourni aucun bilan humain.

Dans un message sur sa plateforme Truth Social, Donald Trump a jugé que l'accident sans précédent à Washington "aurait dû être évité", si l'hélicoptère avait manœuvré, sous la direction des contrôleurs aériens, pour ne pas se trouver dans la "trajectoire d'approche parfaite" de l'avion.

La capitale fédérale est sans cesse survolée par des avions et hélicoptères à très basse altitude, avec son aéroport Ronald-Reagan au bord du Potomac, fleuve qui sépare la ville de l'Etat de Virginie à l'est.

"Profond chagrin" 

"Les deux appareils sont dans l'eau", a dit lors d'une conférence de presse depuis l'aéroport la maire de Washington Muriel Bowser.

Transportant 60 passagers et quatre membres d'équipage, l'avion appartient à la compagnie PSA, une filiale régionale d'American Airlines.

Son patron, Robert Isom, a exprimé dans une vidéo son "profond chagrin".

La police de Washington a souligné qu'il n'y avait "à ce stade aucune information confirmée sur des victimes".

Une très vaste opération de recherche et de secours avec policiers, pompiers, et garde-côtes est en cours sur les lieux de l'accident, dans les eaux glaciales et boueuses du Potomac, par une nuit noire.

"Les conditions sont extrêmement difficiles" pour les secouristes, dont des plongeurs, a reconnu John Donnelly, chef des pompiers de la ville.

Il a évoqué le "froid", un "vent fort" et de "la glace" sur le Potomac, les températures ayant chuté fin janvier jusqu'à -12°C.

Le Washington Post a évoqué plusieurs personnes sorties de l'eau sans que l'on sache si elles étaient vivantes ou décédées.

Depuis l'accident, des hélicoptères survolent le fleuve, balayant les eaux avec des faisceaux lumineux. Autour de l'aéroport, des dizaines de gyrophares sont visibles depuis les rives du Potomac, à Washington et en Virginie, selon des journalistes de l'AFP.

On voit aussi dans la nuit des dizaines de camions de pompiers dont certains avec des remorques tirant des canots pneumatiques à proximité de l'aéroport, dont les pistes sont au bord du fleuve.

"Lumière jaune très brillante" 

Un témoin cité par CNN, Ari Schulman, a déclaré qu'il "pens(ait) avoir vu la collision", avec une "lumière jaune très brillante" -- ressemblant au flash d'une explosion -- lorsqu'il roulait en voiture sur une voie rapide qui sillonne le long du Potomac, entre Washington et la Virginie.

Le régulateur américain de l'aviation (FAA) a donné les premiers éléments sur les deux appareils impliqués dans l'accident: un avion du constructeur Bombardier exploité par PSA "entré en collision à altitude moyenne" avec un hélicoptère Sikorsky H-60 au moment de l'approche pour atterrir à l'aéroport Ronald-Reagan.

L'avion venait de Wichita, au Kansas, et devait atterrir à Washington à 21H00 (02H00 GMT jeudi).

Un responsable du Pentagone a précisé que trois militaires étaient à bord de l'hélicoptère et une porte-parole de l'armée a confirmé que l'appareil effectuait "un vol d'entraînement", selon un message relayé sur les réseaux sociaux par le nouveau ministre de la Défense Pete Hegseth.

Evoquant un "incident aérien" sur son compte X, l'aéroport Ronald-Reagan a annoncé avoir "suspendu" tous les décollages et atterrissages jusqu'au moins jeudi matin.

Tout près de l'accident de mercredi soir, un Boeing 737-222 d'Air Florida avait percuté un pont enjambant le Potomac pendant une tempête de neige et s'y était abîmé, le 13 janvier 1982. L'accident avait fait 78 morts, dont quatre automobilistes qui se trouvaient sur le pont.