Pour le personnel de santé, il s’agit aussi de faire face à « un dilemme cornélien, entre abandonner leurs patients à une mort quasi certaine, ou rester au péril de leur propre vie»
Aujourd’hui, sans distinction, «le corps médical subit le même sort que le reste de la population : sous les bombes depuis le début du conflit»
Médecins Sans Frontières (MSF) a lancé une collaboration avec l’organisation Positive on Glucose (PoG), dédiée au soutien de personnes diabétiques au Liban
Par le biais de groupes de soutien, PoG offre un accès gratuit à des informations pour que les patients puissent gérer leurs traitements et plaide pour leur droit d’accéder aux médicaments
«La situation est catastrophique (...), il y a tellement de patients qu'ils sont soignés à même le sol dans les couloirs parce qu'il n'y a tout simplement pas assez de lits», raconte M. Paye
Plus de 400 personnes ont été tuées et 3 500 blessées en presque une semaine, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). L'hôpital Sud où opère MSF a traité 279 patients, dont 44 sont décédés, selon le communiqué
Mercredi 8 février, MSF avait annoncé la mort de deux de ses employés burkinabè
«Cette mesure, nécessaire au temps du deuil, est essentielle pour analyser les risques auxquels sont actuellement exposées nos équipes», explique l'ONG
Le travailleur humanitaire avait été enlevé le 19 décembre par des hommes armés dans un quartier de Gao
«Il a été libéré et est sain et sauf. Il s'est envolé dans un vol humanitaire pour Bamako», la capitale malienne, a indiqué une source humanitaire étrangère à Gao
Dans un rapport, MSF estime que la coalition internationale antijihadistes et les pays dont les ressortissants sont détenus dans le nord-est syrien «ont failli à leurs obligations» et appelle à la fermeture de ce camp
Al-Hol est «une énorme prison à ciel ouvert, dont la majorité des détenus sont des enfants, souvent nés dans le camp, privés de leur enfance et condamnés à être exposés à la violence et l'exploitation...»