Liban: collaboration entre MSF et PoG pour la lutte contre le diabète

Le Dr Marcelo Fernandez, chef de mission MSF au Liban et Cyrine Farhat, fondatrice de PoG. (Fournie)
Le Dr Marcelo Fernandez, chef de mission MSF au Liban et Cyrine Farhat, fondatrice de PoG. (Fournie)
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Publié le Jeudi 03 août 2023

Liban: collaboration entre MSF et PoG pour la lutte contre le diabète

  • Médecins Sans Frontières (MSF) a lancé une collaboration avec l’organisation Positive on Glucose (PoG), dédiée au soutien de personnes diabétiques au Liban
  • Par le biais de groupes de soutien, PoG offre un accès gratuit à des informations pour que les patients puissent gérer leurs traitements et plaide pour leur droit d’accéder aux médicaments

BEYROUTH: Cinquième cause de mortalité dans le monde, le diabète n’épargne pas les Libanais. Jusqu’à présent, les données sur l’incidence et l’impact du diabète de type 1 et 2 au Liban présentent de grandes lacunes

Dans un État en faillite où l’assistance sociale est déléguée aux ONG, Médecins Sans Frontières (MSF) a lancé une collaboration avec l’organisation Positive on Glucose (PoG), dédiée au soutien de personnes diabétiques au Liban, afin de favoriser l’autonomie des patients et d’adopter des initiatives de soins de santé durables et holistiques dans le pays.

L’accès à un diagnostic rapide, au matériel essentiel et à une éducation sur la gestion de cette maladie chronique, n’est pas encore effectif dans ce pays. 

À l'occasion de l'inauguration de cette collaboration avec l’ONG Positive On Glucose (PoG), le Dr Marcelo Fernandez, chef de mission MSF au Liban, explique qu’«en tirant parti de la vaste expérience de MSF dans la fourniture de soins médicaux complets et de l'engagement de PoG à soutenir la communauté du diabète, ce partenariat vise à créer un impact à long terme sur la vie des personnes atteintes de diabète au Liban».

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Le Dr Marcelo Fernandez, chef de mission MSF au Liban, explique qu’«en tirant parti de la vaste expérience de MSF dans la fourniture de soins médicaux complets et de l'engagement de PoG à soutenir la communauté du diabète, ce partenariat vise à créer un impact à long terme sur la vie des personnes atteintes de diabète au Liban». (Fournie)

Par le biais de groupes de soutien, PoG offre un accès gratuit à des informations pour que les patients puissent gérer leurs traitements et plaide pour leur droit d’accéder aux médicaments. PoG travaille en étroite collaboration avec MSF pour organiser des sessions de soutien  pour les patients, des formations pour le personnel de santé et des ateliers.

«Notre mission va au-delà de fournir un simple médicament», affirme Cyrine Farhat, fondatrice de PoG, à Arab News en français. «Afin de faire une réelle différence, nous agissons pour faire tomber les préjugés et les stigmates liés à la pathologie et lutter contre la discrimination dont sont victimes les patients».

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«Notre mission va au-delà de fournir un simple médicament», affirme Cyrine Farhat, fondatrice de PoG, à Arab News en français. (Fournie)

Le volet communautaire vise à créer un milieu où la sensibilisation au diabète est généralisée. Ce projet comprend des initiatives de soutien par les pairs au sein d’ateliers et d’autres activités. «Ces programmes de soutien fourniront une plate-forme permettant aux personnes atteintes de diabète de se connecter et de se soutenir mutuellement, de partager leurs expériences, leurs défis et leurs stratégies d'adaptation», ajoute-t-elle.

Les ateliers et activités éducatives fourniront aux patients les outils et les connaissances nécessaires pour gérer efficacement leur traitement, mais leur donneront également les moyens de se faire les avocats de leur cause et d'autres membres de la communauté du diabète afin d'améliorer leur accès à des médicaments opportuns et abordables.

La collaboration entre MSF et PoG représente un pas en avant dans la recherche de solutions de soins de santé holistiques grâce auxquelles les soins vont au-delà des besoins médicaux d'un patient, pour aborder également les divers aspects de la vie avec une maladie chronique.

Cette alliance a été conçue pour répondre au mieux aux besoins des patients diabétiques, avec pour objectif de bâtir une journée inspirante autour d’échanges, de partage, de réflexion, pour contribuer, ensemble, à améliorer le parcours de soins et la vie des patients.


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.