JERUSALEM: La guerre entre Israël et le Hamas, entrée dans son 33e jour mercredi, a été déclenchée par l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre sur le sol israélien depuis la bande de Gaza qu'il contrôle.
En représailles, Israël a juré d'"anéantir" le Hamas, pilonnant sans relâche le territoire assiégé où s'entassent 2,4 millions de Palestiniens. L'armée israélienne a lancé une opération terrestre le 27 octobre dans la bande de Gaza.
Voici les derniers développements un mois après le début de la guerre:
«Au coeur de Gaza»
Le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a affirmé mardi soir que les troupes israéliennes se trouvaient "au coeur de la ville de Gaza".
"Gaza est la plus grande base terroriste jamais construite", a-t-il ajouté.
Et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a exclu tout cessez-le-feu dans la bande de Gaza ou entrée du carburant dans le territoire assiégé "sans la libération" des plus de 240 otages enlevés le 7 octobre par le Hamas.
Plus de 1.400 personnes sont mortes depuis le 7 octobre du côté israélien, en majorité des civils tués le jour même de l'attaque, selon les autorités israéliennes.
Du côté palestinien, plus de 10.300 personnes, en majorité des civils, ont péri à Gaza dans les bombardements israéliens, selon le ministère de la Santé du Hamas.
Tirs sur un convoi du CICR
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a affirmé qu'un des ses convois acheminant de l'aide humanitaire avait été visé mardi par des tirs, dont il n'a pas précisé la provenance. "Deux camions ont été endommagés et un conducteur a été légèrement blessé", selon la même source.
Médecins Sans Frontières (MSF) a déploré mardi soir la mort d'un de ses employés à Gaza, tué avec des proches dans un bombardement israélien sur le camp de réfugiés de Chati.
L'après-guerre à Gaza
Après que Benjamin Netanyahu a affirmé lundi vouloir qu'Israël prenne "la responsabilité générale de la sécurité" de la bande de Gaza après la guerre, le ministre israélien des Affaires stratégiques Ron Dermer a tenu à préciser que le Premier ministre israélien n'a pas parlé de réoccuper le territoire palestinien.
Le porte-parole de la Maison blanche John Kirby a affirmé qu'"il y a une chose sur laquelle il n'y a absolument pas de doute : le Hamas ne peut pas faire partie de l'équation".
"Ce que Kirby a dit sur l'avenir de Gaza après le Hamas est un fantasme. Notre peuple est en symbiose avec la résistance et lui seul décidera de son avenir", a rétorqué le porte-parole du Hamas, Abdel Latif al-Qanou.
Le G7 soutient des "pauses" humanitaires
Les ministres des Affaires étrangères des pays du G7 ont exprimé mercredi leur soutien à des "pauses et couloirs humanitaires" dans la bande de Gaza, afin notamment de permettre l'acheminement "urgent" d'aide humanitaire sur le territoire palestinien et l'évacuation des civils menacés par les combats.
Ils ont affirmé qu'Israël avait "le droit de se défendre", tout en soulignant "l'importance de protéger les civils".