Les prix du pétrole ont bondi de plus de 4 dollars le baril lundi après que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés, dont la Russie, ont annoncé ces nouvelles réductions de production
Le volume total des réductions par les pays de l’OPEP+ depuis novembre se monte à 3,66 millions de bpj, soit 3,7% de la demande mondiale
Plus tôt en octobre, l'OPEP+ avait convenu de réduire la production de 2 millions de barils par jour, ce qui équivaut à environ 2 % de la demande mondiale, à partir de novembre et jusqu'à la fin de 2023
Vendredi, les pays du G7 et l'Australie ont convenu de plafonner le prix du pétrole russe à 60 dollars le baril, un prix supérieur à celui auquel la Russie vend déjà la majeure partie de son brut
Par Nirmal Narayanan & Donia Diaaeddine
·
04 décembre 2022
Michael O'Leary pense que les Européens auront toujours envie de voyager malgré le climat économique difficile
L'envolée des prix pétroliers depuis un an pèse particulièrement lourd dans les coûts des compagnies dites «low cost» par rapport aux transporteurs traditionnels
Depuis le sommet historique de 5,01 dollars le gallon (3,78 litres), le 14 juin, soit l'équivalent de 1,32 dollar le litre, le prix de l'essence ordinaire reste sur une série de 35 jours de recul d'affilée
Ce refroidissement est dû à la crainte d'une décélération brutale de l'économie, voire d'une récession
Les tensions s'accumulent sur les producteurs alors que la demande repart
Le Brent de la mer du Nord a atteint 86,71 dollars le baril, un plus haut depuis octobre 2018 et à quelques cents à peine sous un niveau inobservé depuis 2014
Les analystes prévoient une hausse de la demande de pétrole dans la mesure où la reprise de l'économie mondiale après la pandémie se fait plus rapidement que prévu
Goldman Sachs a relevé ses estimations du prix du pétrole brut Brent à la fin de l'année, le faisant passer à 90 dollars le baril, soit une augmentation de 10 dollars