Etats-Unis: le prix de l'essence ne cesse de baisser, une aubaine pour Joe Biden

Aux Etats-Unis, le coup de frein de la demande d'essence est déjà palpable. Elle est tombée, lors de la semaine achevée le 8 juillet, à son plus bas niveau depuis le début de l'année. (AFP).
Aux Etats-Unis, le coup de frein de la demande d'essence est déjà palpable. Elle est tombée, lors de la semaine achevée le 8 juillet, à son plus bas niveau depuis le début de l'année. (AFP).
Short Url
Publié le Mercredi 20 juillet 2022

Etats-Unis: le prix de l'essence ne cesse de baisser, une aubaine pour Joe Biden

  • Depuis le sommet historique de 5,01 dollars le gallon (3,78 litres), le 14 juin, soit l'équivalent de 1,32 dollar le litre, le prix de l'essence ordinaire reste sur une série de 35 jours de recul d'affilée
  • Ce refroidissement est dû à la crainte d'une décélération brutale de l'économie, voire d'une récession

LOS ANGELES: Les prix de l'essence aux Etats-Unis ne cessent de baisser depuis un pic historique mi-juin, un phénomène bienvenu pour le président Joe Biden, attribué au ralentissement de la demande américaine ainsi qu'à des craintes de récession.

Depuis le sommet historique de 5,01 dollars le gallon (3,78 litres), le 14 juin, soit l'équivalent de 1,32 dollar le litre, le prix de l'essence ordinaire reste sur une série de 35 jours de recul d'affilée, selon les données de l'organisation AAA.

"Je me sens mieux", a réagi Rigobert Fokoua, qui se ravitaillait dans une station de Rockville (Maryland). "Mon plein est passé de 80 à 60 dollars."

Pour Bill O'Grady, de Confluence Investment, "les prix du pétrole sont clairement redescendus et ont emmené les prix du carburant avec eux".

Au-dessus de 120 dollars début juin, le prix du baril de West Texas Intermediate (WTI), la référence du marché américain, est tombé mi-juillet à 95 dollars, avant de remonter légèrement cette semaine.

Ce refroidissement est dû à la crainte d'une décélération brutale de l'économie, voire d'une récession, qui contracterait la demande mondiale de brut, mais aussi de produits raffinés, dont l'essence.

Cette appréhension est en grande partie liée au durcissement marqué des politiques monétaires, avec de fortes hausses de taux par les banques centrales, en particulier la Réserve fédérale américaine (Fed), rappelle John Kilduff, d'Again Capital.

Aux Etats-Unis, le coup de frein de la demande d'essence est déjà palpable. Elle est tombée, lors de la semaine achevée le 8 juillet, à son plus bas niveau depuis le début de l'année.

"C'est un développement majeur", souligne Bill O'Grady, "parce qu'on s'attendait à une très grosse saison estivale" sur les routes, dopée par l'appétit des Américains pour la conduite, après deux années tronquées par la pandémie de coronavirus.

« De l'air » pour les consommateurs 

"Je me dis que la demande baisse parce que les consommateurs sortent moins à cause des prix élevés", qui demeurent supérieurs de plus de 40% à leur niveau de l'an dernier, avance Brendan Anderson, de passage à la station de Rockville.

Mais historiquement, l'augmentation du prix de l'essence n'a qu'un effet marginal sur la demande, rappelle Bill O'Grady, qui voit une autre explication possible: la révolution du télétravail.

Si le travail à distance est désormais possible, "quand le prix de l'essence monte, au lieu d'aller au bureau cinq jours, vous n'irez que deux fois" dans la semaine, fait-il valoir.

"Je m'attends à ce que les prix continuent à descendre jusqu'à l'automne compris", explique John Kilduff.

La Maison Blanche a salué lundi la baisse des prix de l'essence, considérés comme un indicateur psychologique fort pour les Américains, un recul qui donne "de l'air" aux consommateurs.

Joe Biden est tenu responsable par les républicains et une partie de l'opinion de la flambée de l'inflation, ce qui pourrait fragiliser les démocrates lors du scrutin législatif du 8 novembre prochain.

Dans un mémo, la directrice de la communication de la Maison Blanche, Kate Bedingfield, a mis en avant "les actions historiques" entreprises par le président Biden pour soulager les cours du pétrole et des carburants.

Il s'agit principalement de la décision d'utiliser une quantité inédite des réserves stratégiques américaines de pétrole, qui ont diminué de 136 millions de barils depuis septembre dernier.

"Le gouvernement Biden fait ce qu'il faut (...) en mettant du pétrole sur le marché", a considéré Lyle Farmer, avocat, qui faisait le plein dans la station de Rockville.

"Il y a deux façons de répondre au problème", tempère Bill O'Grady. "Le premier est d'augmenter l'offre et le second, de réduire la demande. (Biden) a fait très peu pour augmenter l'offre et beaucoup pour augmenter la demande" avec ses fortes mesures de soutien à l'économie.

Pour Edward Moya, d'Oanda, la récente remontée des prix du pétrole lui est même, en partie, imputable, "après que le voyage du président Biden au Moyen-Orient n'a débouché sur aucun engagement" des Saoudiens d'augmenter leur production.

L'offre reste en effet contrainte, principalement du fait des sanctions imposées à l'Ukraine.

Mardi, les cours du brut ont encore grimpé, en partie parce que "le marché s'inquiète" du fait que le président américain "doit annoncer des mesures pour le climat" mercredi, a expliqué Phil Flynn, de Price Futures Group.

Après avoir admis qu'il serait impossible que le volet environnemental de son programme soit adopté par le Congrès, Joe Biden entend ainsi procéder par décrets présidentiels.

Pour calmer les cours de l'or noir, son gouvernement cherche actuellement à mettre en place un plafonnement du prix du pétrole russe exporté.

Ce projet, qui a reçu, sur le principe, l'aval du G7 mais n'a pas encore été détaillé, doit permettre la poursuite des livraisons de pétrole russe tout en privant la Russie de l'essentiel des profits qu'elle en tire.


l'Arabie saoudite enregistre des dépenses records de 41 milliards de dollars dans le secteur du tourisme entrant

Panneau d'affichage à Dubaï pour promouvoir le tourisme en Arabie saoudite. Shutterstock
Panneau d'affichage à Dubaï pour promouvoir le tourisme en Arabie saoudite. Shutterstock
Short Url
  • Les dépenses touristiques en Arabie saoudite ont atteint un niveau record de 153,61 milliards de riyals (40,95 milliards de dollars) en 2024, marquant une hausse annuelle de 13,82 %, selon la Banque centrale d'Arabie saoudite.
  • Selon le dernier rapport du ministère du Tourisme, le tourisme non religieux représente désormais la majorité des voyages internationaux.

RIYAD : Les dépenses touristiques en Arabie saoudite ont atteint un niveau record de 153,61 milliards de riyals (40,95 milliards de dollars) en 2024, marquant une hausse annuelle de 13,82 %, selon la Banque centrale d'Arabie saoudite.

Cette augmentation a également conduit l'excédent de la balance des voyages du royaume à son plus haut niveau annuel à ce jour : 49,78 milliards de riyals, soit une hausse de 7,81 % en glissement annuel. Parallèlement, les dépenses des voyageurs nationaux à l'étranger ont augmenté de 16,94 % en glissement annuel pour atteindre 103,84 milliards de riyals.

En janvier, l'Agence de presse saoudienne a indiqué que le Royaume attendait 30 millions de visiteurs internationaux en 2024, soit une hausse de 9,5 % par rapport à l'année précédente, soulignant le rôle central du tourisme dans l'économie et l'image mondiale du pays.

Selon le dernier rapport du ministère du Tourisme, le tourisme non religieux représente désormais la majorité des voyages internationaux, signe d'un attrait plus large et de séjours plus longs à mesure que les visiteurs explorent les offres culturelles, de divertissement et d'affaires du pays.

Selon le Conseil mondial du voyage et du tourisme, le tourisme a contribué directement et indirectement à l'économie totale du Royaume à hauteur de 498 milliards de riyals en 2024, soit 12,45 % du produit intérieur brut, contre 11,5 % l'année précédente.

Dans le cadre de la Vision 2030, l'Arabie saoudite connaît une transformation rapide qui place le tourisme et les investissements internationaux au cœur de son avenir. 

Des touristes se rassemblent sur le site géologique d'Elephant Rock, près d'AlUla, en Arabie saoudite. Shutterstock
Des touristes se rassemblent sur le site géologique d'Elephant Rock, près d'AlUla, en Arabie saoudite. Shutterstock

Le Royaume a introduit des réformes radicales, notamment la propriété étrangère à 100 % et une loi sur l'investissement rationalisée, ainsi que des zones économiques spéciales. Ces mesures en ont fait une destination attrayante pour les investisseurs et les voyageurs. Le gouvernement saoudien encourage le tourisme et l'investissement. Des milliards de dollars sont investis dans de nouvelles destinations telles que le projet de la mer Rouge, Trojena et Diriyah du NEOM. Les piliers culturels tels que AlUla et le quartier historique Al-Balad de Djeddah suscitent également de l'intérêt. Les mégaprojets tels que Qiddiya, AMAALA et Sindalah promettent toute une série d'expériences. 

​   ​
L'Arabie saoudite compte aujourd'hui plus de 426 000 chambres d'hôtel homologuées. Shutterstock

L'Arabie saoudite a connu un boom touristique, grâce à l'expansion rapide des infrastructures et à la présence de chaînes hôtelières internationales, qui est passée de 47 % à 65 % selon Knight Frank. La plateforme eVisa permet aux voyageurs de 66 pays de demander un permis d'un an à entrées multiples, facilitant ainsi l'accessibilité.

Selon le ministère, les touristes peuvent rester jusqu'à 90 jours par visite pour les loisirs, la Omra, les événements professionnels tels que le Sommet international des réunions, des incitations, des conférences et des expositions, ou pour rendre visite à leurs amis et à leur famille.

Le Hajj reste soumis à un système de visa saisonnier en raison de considérations religieuses. La situation géographique du Royaume - à moins de six heures de vol de 40 % de la population mondiale - et l'accent mis sur le tourisme durable et haut de gamme en font une destination importante et en pleine expansion. 

Le secteur du tourisme en Arabie saoudite est en train de changer, les voyageurs de loisirs et d'affaires étant désormais le moteur de la croissance. Si le tourisme religieux reste important, un profil de visiteur plus large est en train d'émerger.

Au troisième trimestre 2024, le ministère du tourisme a signalé un changement dans les voyages : les voyages religieux représentaient 41 %, mais les voyages non religieux sont en augmentation. Le tourisme de loisir représentait 24 %. Le reste était constitué de voyages d'affaires, d'éducation et de soins de santé.

Cette croissance attire les voyageurs et débloque des milliards d'euros d'investissements. En 2024, les investissements touristiques du secteur privé dans le Royaume ont atteint 14,2 milliards de dollars, contre 12 milliards l'année précédente, selon le ministre du tourisme. Environ 40 % de ces investissements provenaient de l'étranger, ce qui témoigne d'une confiance mondiale croissante dans la stratégie touristique du pays.

Le ministre a noté que les investisseurs étrangers se concentrent de plus en plus sur le Royaume en raison de la stagnation ou du ralentissement de la croissance dans d'autres régions.
Il a souligné que les investisseurs considèrent la stratégie touristique du Royaume comme un moyen d'exploiter le potentiel inexploité du secteur.

Cette hausse des investissements s'aligne sur l'objectif plus large du Royaume de devenir une plaque tournante mondiale du voyage, et sur la stratégie Vision 2030 du prince héritier Mohammed bin Salman visant à diversifier l'économie au-delà du pétrole.

Alors que l'Europe et les États-Unis sont actuellement à la tête de la vague d'investissements étrangers, M. Al-Khateeb a fait remarquer que des discussions actives sont en cours avec des partenaires asiatiques, notamment la Chine, la Corée du Sud et la Malaisie, qui explorent des opportunités dans les secteurs de l'hôtellerie, de la vente au détail et de l'immobilier.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com  

 

 


Le pétrole indécis avant le couperet des droits de douane de Trump

La demande intérieure de produits de raffinage a augmenté de 210 000 bpj en glissement annuel, atteignant 2,56 millions de bpj. Shutterstock
La demande intérieure de produits de raffinage a augmenté de 210 000 bpj en glissement annuel, atteignant 2,56 millions de bpj. Shutterstock
Short Url
  • Le marché du pétrole devrait se montrer « attentiste » jusqu'à ce que les plans tarifaires de Donald Trump soient plus clairs, selon Arne Lohmann Rasmussen, analyste chez Global Risk Management.
  • Depuis le début de l'année, le cours du pétrole fait « des montagnes russes entre des sanctions » américaines qui font monter les prix et des droits de douane qui les tirent à la baisse », résume M. Schieldrop.

LONDRES : Les cours du pétrole ont pataugé mercredi, à quelques heures d'une possible annonce par les États-Unis d'une nouvelle salve de droits de douane tous azimuts.

Le marché du pétrole devrait se montrer « attentiste » jusqu'à ce que les plans tarifaires de Donald Trump soient plus clairs, selon Arne Lohmann Rasmussen, analyste chez Global Risk Management.

« Demain, c'en sera fini de dépouiller l'Amérique », a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche, indiquant que les nouvelles taxes entreraient en vigueur « immédiatement ».

Elles doivent être exposées mercredi, « jour de la libération », selon Donald Trump, à 16 heures, heure des Etats-Unis (20 heures, GMT).

« Nous savons que ce sera négatif pour le commerce, pour la croissance économique et donc pour la demande de pétrole », souligne Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB, « mais nous ne savons pas à quel point ce sera grave, car les effets ne se feront sentir qu'un peu plus tard ».

Vers 9 h 30 GMT (11 h 30 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin perdait à peine 0,11 % à 74,41 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en mai, reculait tout juste de 0,08 % à 71,14 dollars.

Depuis le début de l'année, le cours du pétrole fait « des montagnes russes entre des sanctions » américaines qui font monter les prix et des droits de douane qui les tirent à la baisse », résume M. Schieldrop.

De 82,63 dollars après les sanctions de Joe Biden contre la Russie, le prix du baril de Brent était tombé à 68,33 dollars début mars en raison des annonces tarifaires de Donald Trump et de sa volonté de « forer à tout-va ». Il s'était ensuite redressé, notamment avec le renforcement des sanctions américaines contre le secteur pétrolier de l'Iran et du Venezuela.

En arrière-plan, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+), menée par l'Arabie saoudite, s'affaire à maintenir une stabilité des prix dans un environnement géopolitique mouvementé.

Elle dispose d'une énorme capacité de production excédentaire qu'elle tente de réintroduire progressivement sur le marché, sans faire dégringoler le cours du brut.

Le cartel a ainsi ajouté 138 000 barils quotidiens en avril à sa production programmée. Selon les analystes de DNB Markets, « les rumeurs indiquent qu'une augmentation similaire de la production en mai sera confirmée demain ».

Parallèlement, l'organisation cherche à renforcer le respect des quotas par ses membres et, en mars, la production de l'OPEP était en baisse de 110 000 barils par jour par rapport au mois de février, selon Bloomberg. 


De nouvelles lois simplifient l'enregistrement des entreprises saoudiennes

Ces changements interviennent alors que l'Arabie saoudite a connu une augmentation de 60 % des enregistrements commerciaux en 2024. Shutterstock
Ces changements interviennent alors que l'Arabie saoudite a connu une augmentation de 60 % des enregistrements commerciaux en 2024. Shutterstock
Short Url
  • la nouvelle loi sur le registre du commerce et la loi sur les noms commerciaux entreront en vigueur le 3 avril. 
  • Ces changements interviennent alors que l'Arabie saoudite a connu une augmentation de 60 % des enregistrements commerciaux en 2024, avec 521 969 délivrés par rapport à l'année précédente.

RIYAD : L'Arabie saoudite s'apprête à introduire des changements importants dans son système d'enregistrement des entreprises lorsque la nouvelle loi sur le registre du commerce et la loi sur les noms commerciaux entreront en vigueur le 3 avril. 

Abdulrahman Al-Hussein, porte-parole officiel du ministère du Commerce, a souligné que l'un des changements majeurs comprend l'abolition des registres subsidiaires, rendant suffisant un registre commercial unique, a rapporté l'agence de presse saoudienne. 

Les lois, annoncées en septembre, suppriment également l'obligation de spécifier la ville d'enregistrement, ce qui signifie qu'un seul enregistrement commercial sera valable dans toutes les régions du Royaume, a ajouté M. Al-Hussein. 

Ces changements interviennent alors que l'Arabie saoudite a connu une augmentation de 60 % des enregistrements commerciaux en 2024, avec 521 969 délivrés par rapport à l'année précédente, selon le ministère du Commerce.

Ces mesures s'inscrivent également dans le cadre des efforts de diversification économique du Royaume, qui visent à réduire la dépendance au pétrole et à augmenter la contribution du secteur privé au produit intérieur brut, celle-ci devant passer de 40 % à 65 % d'ici 2030. 

M. Al-Hussein a déclaré que la loi sur le registre du commerce « annule la date d'expiration du registre du commerce et n'exige qu'une confirmation annuelle des données ».

Il a souligné que le numéro d'enregistrement commercial servira désormais de numéro unifié de l'établissement, commençant par « 7 ». 

Les registres subsidiaires existants disposeront d'un délai de grâce de cinq ans pour se conformer à la nouvelle réglementation. 

En outre, la nouvelle loi sur les noms commerciaux autorise désormais la réservation et l'enregistrement de noms commerciaux en anglais, y compris les lettres et les chiffres, contrairement à la règle précédente qui n'autorisait que les noms arabes sans caractères ou chiffres étrangers. 

Cette modification permet également de gérer séparément les noms commerciaux de l'établissement, ce qui permet de transférer la propriété. Elle empêche l'enregistrement de noms identiques ou similaires pour différentes entreprises, quelles que soient leurs activités. 

M. Al-Hussein a ajouté que cette loi comprend des dispositions permettant de réserver les noms de famille comme noms commerciaux et fixe des normes pour les noms interdits ou trompeurs. 

Le cabinet saoudien a approuvé ces changements le 17 septembre, le gouvernement souhaitant rationaliser les opérations commerciales et améliorer l'environnement de travail dans son ensemble. 

Dans un message publié sur son compte X, le ministre du commerce, Majid bin Abdullah Al-Qasabi, a souligné que ces changements permettraient de rationaliser les procédures de réservation et d'enregistrement des noms commerciaux, protégeant et renforçant ainsi leur valeur, conformément aux avancées économiques et technologiques décrites dans la Vision 2030. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com