La Turquie et le Qatar ont lancé un appel au boycott des produits français en réaction aux déclarations d’Emmanuel Macron sur les caricatures de Charlie Hebdo
Des élus demandent la remise en cause d’une convention fiscale avantageuse signée en 2008 entre la France et le Qatar
Ces appels au boycott, ainsi que des manifestations, ont été lancés dans le monde musulman après de récents propos du président Emmanuel Macron sur l'islam.
Pour Paris, en outre, ces mouvements "instrumentalisent à des fins politiques les propos tenus" par le président Emmanuel Macron le 2 octobre, lors de la présentation d'un projet de loi sur le "séparatisme islamiste"
"Notre première priorité aujourd'hui, c'est de combattre l'islamisme radical, sans trembler, avec intransigeance, avec fermeté", a affirmé M. Jadot. Mais "on ne réussira à combattre les ennemis de la République que si l'on tient la promesse républicaine"
"Du côté du gouvernement, il y a trop d'agitation"
« Il y a un règlement européen qui est sur la table, qui est bon car il permet de demander en cas d'attaque terroriste le retrait des contenus dans un délai d'une heure » affirme Clément Beaune
Mais le secrétaire d'État aux Affaires européennes ajoute que « cela est bloqué entre le Parlement européen et les États membres, avec des questions légitimes sur la liberté d'expression, sur les moyens donnés aux plateformes »
« Des décisions de ce type à l'encontre d'associations, de groupements d'individus, suivront dans les prochains jours et les prochaines semaines », a ajouté Emmanuel Macron lors d'une courte allocution à la préfecture de Bobigny
Mardi devant les députés, le Premier ministre Jean Castex a affirmé vouloir viser « toutes les associations dont la complicité avec l’islamisme radical peut être établie »
Vers 2007, des jeunes gens se mettent à pratiquer un islam "différent", buvant de l'alcool et entrant à la mosquée en shorts et sans se déchausser
Certains jeunes ont été embrigadés via de fausses promesses de bourses pour étudier à l'étranger et ils se sont retrouvés dans des camps d'entraînement
«Nous avons déjà un arsenal très complet pour lutter contre le terrorisme mais nous voulons remplir la zone grise, les trous dans la raquette», a déclaré Mme Schiappa au micro d'Europe 1
Dans le viseur de l'État figurent notamment les clubs de sport, les écoles privées hors-contrat ou les associations de soutien scolaire, soupçonnés d'être des "bras armés de l'islamisme radical"