Ce diplomate de carrière, né en Afghanistan et âgé de 70 ans, a été le représentant de Washington dans les pourparlers avec les talibans à Doha, qui ont débouché sur l'accord en février 2020 prévoyant le retrait des forces américaines et étrangères
Avant de parvenir à cet accord, il a conduit pendant des mois d'intenses tractations qui l'ont mené de capitale en capitale, participé à des sommets dans de luxueux hôtels et donné des conférences dans de prestigieux centres de réflexion
Depuis la prise de contrôle de l'Afghanistan par les talibans, la Russie a opté pour une position plutôt conciliante envers les talibans
Moscou, qui appelle à un «dialogue national» en Afghanistan, s'inquiète pour la sécurité des ex-républiques soviétiques d'Asie centrale, également frontalières de la Russie
«Notre but c'est de diffuser le drapeau de l'Émirat islamique partout en Afghanistan»
La vice-présidente Kamala Harris estime que les Etats-Unis ont tout le temps pour analyser le contexte du retrait d'Afghanistan, pour elle l'heure est avant tout aux évacuations
La vallée du Panchir, au nord-est de Kaboul, est une des rares zones de l'Afghanistan échappant encore au contrôle du groupe islamiste
Ce Front national de résistance (FNR) est notamment emmené par Ahmad Massoud, fils du commandant Ahmed Shah Massoud assassiné en 2001 par le groupe jihadiste Al-Qaïda
Tony Blair déclare que la décision des États-Unis de se retirer du pays est « saluée par tous les groupes djihadistes du monde entier ».
« Nous devons évacuer et accueillir à ceux envers qui nous avons des responsabilités – ces Afghans qui nous ont aidés et soutenus et ont le droit d'exiger que nous soyons à leurs côtés », dit-il.