Amis d'enfance quand ils vivaient tous deux en Tunisie, Lahouaiej-Bouhlel et Mohamed Ghraieb se sont retrouvés à Nice au début des années 2010
Quand le président l'interroge sur un message, en arabe, saluant les attentats de janvier 2015 en région parisienne provenant de son portable et trouvé sur le téléphone de Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, M. Ghraieb nie catégoriquement en être l'auteur
Cette célébration a été précédée, à 08h30, à l'heure même de ce drame, le 29 octobre 2020, d’un dépôt de gerbes au pied d'une sculpture posée sur le parvis de la basilique
L'assaillant, gravement blessé lors de son interpellation le jour des faits, a affirmé devant les juges d'instruction antiterroristes ne plus se souvenir de ses actes ce jour-là
Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, Niçois de 31 ans de nationalité tunisienne, avait fait 86 morts et plus de 400 blessés au volant d'un camion-bélier sur la Promenade des Anglais avant d'être abattu par la police
Dans son enfance, il se distingue par son comportement «brutal» et son intolérance à la frustration, se rappelle son père, 63 ans, venu de Tunisie pour témoigner
Plusieurs vidéos et images de décapitation ainsi que des photos des talibans ont été retrouvées dans son téléphone portable
Le prévenu avait déjà été condamné en juillet 2020, pour des faits commis alors qu'il était mineur, à cinq mois d'emprisonnement avec sursis probatoire pour apologie du terrorisme et menace de mort
Venue témoigner mardi au procès devant la cour d'assises spéciale de Paris, elle fond en larmes
Interrogée sur le dispositif en place ce soir-là, côté police nationale, elle assure qu'il était «habituel pour le 14 juillet», mais ajoute «quand on voit le résultat, bien sûr, c'était trop léger»
Plusieurs avocats représentant les parties civiles ont interrogé François Hollande sur un éventuel relâchement de la vigilance après l'Euro-2016 de football
François Hollande, qui se trouvait au festival d'Avignon le soir des faits, a par ailleurs démenti que des effectifs de CRS étaient été déplacés de Nice pour assurer sa sécurité
Seloua et Sabra se sont soutenues pour dire leur volonté de «répondre au mal par le bien»
«En tant que musulmane, amoureuse de ma religion, je peux vous dire avec force que vous n'êtes pas de ma religion. Je suis ce que vous n'êtes pas», lance aussi Sabra