Depuis mardi, l'indignation revient régulièrement parmi la communauté juive de France, évaluée à 500.000 personnes, la plus importante d'Europe
Devant un magasin Hypercacher de l'est de Paris, Nessod Azencot, 68 ans, témoigne de cette "sidération, qui augmente d'un jour à l'autre". "On est là, à attendre, collés devant la télé..." ajoute le retraité, rencontré mercredi
Le 6 février 2023, des dizaines de milliers d'immeubles ont dégringolé en quelques dizaines de secondes dans le sud de la Turquie
Parler d'avenir dans Antioche en ruines, où l'on marche sur les toits de tuiles effondrés, enjambe des clochers, contourne des minarets couchés et croise des escaliers qui montent au ciel, relève du pari
Ce procès exceptionnel va entrer dorénavant dans une seconde phase pour déterminer si le coupable doit être condamné à mort ou à la perpétuité par le tribunal fédéral de Pennsylvanie
M. Bowers était poursuivi pour 63 chefs d'inculpation
Ce routier blanc, qui plaide non coupable, est accusé notamment d'avoir perpétré 11 assassinats aggravés par la qualification d'acte antisémite
Ce procès, qui devrait durer jusqu'en juillet selon la presse, se tient dans un contexte de poussée d'actes racistes et antisémites aux Etats-Unis, qui ont atteint le niveau le plus haut depuis 30 ans
Hassan Diab, un Libano-Canadien de 69 ans qui a toujours clamé son innocence, avait déjà fait savoir à la cour d'assises spéciale qu'il ne se présenterait pas à l'audience
Entre l'attentat contre la synagogue de la rue Copernic à Paris, le 3 octobre 1980, et le procès de son auteur présumé, plus de quatre décennies se seront écoulées
Le 3 octobre 1980 à 18H35, le rabbin Michael Williams est en plein milieu de l'office quand la verrière au-dessus de sa tête s'écroule
Le carnage a fait quatre morts - un étudiant qui passait à moto, le chauffeur d'une fidèle de la synagogue, une journaliste israélienne de passage à Paris, un gardien d'immeuble voisin - et une quarantaine de blessés
Hassan Diab, qui sera jugé pour assassinats, tentatives d'assassinats et destructions aggravées en relation avec une entreprise terroriste, encourt la réclusion criminelle à perpétuité
Les deux juges d'instruction qui avaient signé l'ordonnance de non-lieu, et qui sont cités à comparaître, avaient jugé «vraisemblable» que Hassan Diab se trouvait à Beyrouth en octobre 1980