Attaque contre une synagogue du sud de la France: le suspect est un Algérien en situation régulière

Les actes antisémites ont quasiment triplé depuis le début de l'année, avec "887 faits" recensés au premier semestre, avait indiqué le 9 août le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, contre 304 sur la même période en 2023. (AFP)
Les actes antisémites ont quasiment triplé depuis le début de l'année, avec "887 faits" recensés au premier semestre, avait indiqué le 9 août le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, contre 304 sur la même période en 2023. (AFP)
Short Url
Publié le Dimanche 25 août 2024

Attaque contre une synagogue du sud de la France: le suspect est un Algérien en situation régulière

  • Le suspect, qui portait un drapeau palestinien à la taille lors de l'attaque, a été débusqué dans la ville de Nîmes (sud) située à une quarantaine de kms
  • Il a été interpellé dans un immeuble d'un quartier paupérisé et connu pour être en proie au trafic de drogue, selon une source proche de l'enquête

PARIS: L'auteur présumé de l'attaque samedi matin d'une synagogue dans le sud de la France, interpellé dans la soirée après une brève cavale, est un Algérien de 33 ans, en situation régulière dans le pays.

Les enquêteurs n'auront mis qu'une quinzaine d'heures pour retrouver le suspect, filmé par des caméras de vidéosurveillance, le visage découvert, alors qu'il tentait de mettre le feu à la synagogue de La Grande-Motte peu avant 08H30 samedi, juste avant l'office matinal du shabbat (jour de repos hebdomadaire dans la religion juive) prévu à 09H00.

Une "attaque antisémite" qui n'a pas fait de victimes dans la station balnéaire très fréquentée en août, mais aurait pu virer au "drame absolu" si les fidèles avaient été sur place, avait souligné le Premier ministre démissionnaire Gabriel Attal, venu sur place quelques heures après les faits.

Le suspect, qui portait un drapeau palestinien à la taille lors de l'attaque, a été débusqué dans la ville de Nîmes (sud) située à une quarantaine de kms. Il a été interpellé dans un immeuble d'un quartier paupérisé et connu pour être en proie au trafic de drogue, selon une source proche de l'enquête.

L'homme, qui semblait porter une arme de poing dans les images de vidéosurveillance, a ouvert le feu sur les policiers d'élite venus l'interpeller, a indiqué dans la nuit le parquet national antiterroriste, saisi de l'enquête.

Les policiers ont alors répliqué et l'homme a été blessé au visage, mais ses jours ne sont pas en danger.

Au total, quatre personnes étaient en garde à vue dans ce dossier dimanche en fin de matinée. L'enquête devra désormais s'attacher à reconstituer le mode opératoire, les motivations et les éventuels complices du suspect.

Le président du Conseil représentatif des institution juives (Crif) de France, Yonathan Arfi, a exprimé sur X le "soulagement pour tous" que constitue l'arrestation de l'assaillant présumé, félicitant les forces de l'ordre.

« Danger réel »

"Mais nous avons aussi conscience que nous avons eu une chance inouïe que l'individu fasse une erreur sur l'horaire de l'office. On a échappé au pire", a estimé auprès de l'AFP Perla Danan, présidente du Crif de la région Occitanie.

Un rassemblement est prévu par le Crif dans la ville de Montpellier (sud), mardi à 18H00, et un "temps de recueillement" sera organisé à un moment non encore fixé à la synagogue, selon le maire de La Grande-Motte, Stéphan Rossignol.

Seules cinq personnes, dont le rabbin, étaient présentes dans la synagogue Beth Yaacov au moment des faits. Aucune n'a été touchée, l'assaillant n'ayant pas pénétré à l'intérieur de l'édifice, dont il a tenté d'incendier deux portes.

L'attaquant a également incendié deux voitures devant la synagogue. Un policier municipal, intervenant pour les départs d'incendie, a été légèrement touché par le souffle de l'explosion d'une bonbonne de gaz présente dans l'une des voitures en feu.

Dans un contexte de forte recrudescence des actes antisémites depuis l'attaque menée par le mouvement islamiste Hamas en Israël le 7 octobre 2023 et le début de la guerre à Gaza, l'attaque a choqué en France où vit la première communauté juive d'Europe, et a été dénoncée par l'ensemble de la classe politique.

"La lutte contre l'antisémitisme est un combat de chaque instant, celui de la Nation unie", avait rapidement réagi le président Emmanuel Macron.

Sans citer explicitement des personnalités ou des partis, M. Attal a lui dénoncé un "climat alimenté par certains" depuis le 7 octobre, avec "beaucoup de confusions (autour du conflit entre Israël et le Hamas) qui conduisent à alimenter une haine des juifs dans notre pays".

Le chef de file du parti de gauche radicale La France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon, dont le mouvement est accusé par ses adversaires politiques d'attiser l'antisémitisme, ce dont il se défend, a été l'un des premiers à réagir, dénonçant un "intolérable crime", mais sans initialement utiliser le mot "antisémite".

Les actes antisémites ont quasiment triplé depuis le début de l'année, avec "887 faits" recensés au premier semestre, avait indiqué le 9 août le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, contre 304 sur la même période en 2023.

Ils avaient déjà fortement augmenté en 2023, en particulier après le 7 octobre, selon le ministère de l'Intérieur, qui en a recensé 1.676 sur l'année, "soit quatre fois plus qu'en 2022".


Macron se rendra prochainement à l'Assemblée générale de l'ONU puis au Canada

Le président français Emmanuel Macron visite l'« Arboretum de Nanterre », un campus de bureaux entièrement en bois à Nanterre, près de Paris, le 19 septembre 2024. (Photo Ludovic MARIN / POOL / AFP)
Le président français Emmanuel Macron visite l'« Arboretum de Nanterre », un campus de bureaux entièrement en bois à Nanterre, près de Paris, le 19 septembre 2024. (Photo Ludovic MARIN / POOL / AFP)
Short Url
  • Attendu mardi à New York, il prononcera son discours mercredi.
  • Mercredi soir, le chef de l'Etat français se rendra pour la seconde fois au Canada, pour "relancer le partenariat stratégique" entre les deux pays alliés avec le Premier ministre canadien Justin Trudeau.

PARIS : Emmanuel Macron se rendra la semaine prochaine à l'Assemblée générale de l'ONU à New York, où il s'entretiendra notamment avec des dirigeants du Proche-Orient, avant une visite au Canada, avec une étape au Québec, pour prôner une "relance de la francophonie", a annoncé jeudi l'Elysée.

Deux ans après son précédent discours à la prestigieuse tribune des Nations unies, quand il avait mis en garde contre la "fracture du monde", le président français ira à nouveau au grand rendez-vous annuel de la diplomatie à un moment où il faut "recréer des points de convergence" au sein de la communauté internationale, a expliqué son entourage à la presse.

D'autant que le contexte "s'est sans doute encore aggravé": outre le conflit en Ukraine qui perdure, le monde est secoué par la guerre à Gaza. "La communauté internationale est très fortement fracturée autour de ces deux sujets", a expliqué la présidence.

Attendu mardi à New York, il prononcera son discours mercredi.

Il participera aussi à plusieurs événements, notamment un sommet sur la démocratie organisé par le président brésilien Lula, et une réunion pour faire le point sur son "Pacte de Paris pour les peuples et la planète", lancé en 2023 pour réformer les instances financières internationales et mieux concilier lutte contre la pauvreté et lutte contre le réchauffement climatique.

Surtout, Emmanuel Macron "pourra rencontrer des dirigeants notamment du Proche-Orient", au moment où la région menace de s'enfoncer dans l'escalade, selon l'Elysée, qui n'a fourni aucun rendez-vous précis. Un entretien avec le nouveau président iranien Massoud Pezeshkian était envisagé mais n'a pas encore été confirmé.

Mercredi soir, le chef de l'Etat français se rendra pour la seconde fois au Canada, pour "relancer le partenariat stratégique" entre les deux pays alliés avec le Premier ministre canadien Justin Trudeau.

Dix jours avant le sommet de la Francophonie organisé par la France, il ira jeudi, après Ottawa, à Montréal, dans la province francophone du Québec, dont il doit aussi rencontrer le Premier ministre François Legault.

"Plusieurs annonces sont prévues à cette occasion pour relancer la francophonie au Canada, en lien avec les provinces et l'État fédéral, mais surtout avec la volonté de porter une nouvelle ambition qui est de rechercher de nouveaux modèles, notamment sur la forme de financements privés", a dit un conseiller présidentiel, sans plus de précisions.


Riyad et Paris célèbrent les valeurs olympiques et Paralympiques

l’ambassadeur de France en Arabie saoudite, Patrick Maisonnave (Photo Jaafer Sadiq Alsaleh)
l’ambassadeur de France en Arabie saoudite, Patrick Maisonnave (Photo Jaafer Sadiq Alsaleh)
 L’ambassadeur de France en Arabie saoudite, Patrick Maisonnave en compagnie de Catherine Corm-Kammoun, ambassadrice de France pour le Yémen et d’un invité (Photo Jaafer Sadiq Alsaleh)
L’ambassadeur de France en Arabie saoudite, Patrick Maisonnave en compagnie de Catherine Corm-Kammoun, ambassadrice de France pour le Yémen et d’un invité (Photo Jaafer Sadiq Alsaleh)
Short Url
  • La passion exprimée par des milliards de spectateurs à travers le monde a démontré une fois de plus la capacité de la France à conjuguer excellence et modernité avec tradition et authenticité.
  • L'Arabie saoudite sera le lieu de prédilection du sport dans les années à venir.

RIYAD : À l'occasion de la fin des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, l’ambassadeur de France en Arabie saoudite, Patrick Maisonnave a organisé une réception à la résidence de France réunissant ainsi d’importantes figures diplomatiques, des partenaires francophones et des membres de la société saoudienne.

Durant son allocution, le nouvel ambassadeur a déclaré : « Nous avons assisté durant les Jeux Olympiques à une étonnante célébration de l'excellence, de l'amitié et du respect mutuel par 16 000 athlètes, tous unis sous la bannière du sport, au-delà des frontières, des genres, des différences ainsi que la présence de plus de 1,5 million de touristes et de supporters enthousiastes à Paris.

La passion exprimée par des milliards de spectateurs à travers le monde a démontré une fois de plus la capacité de la France à conjuguer excellence et modernité avec tradition et authenticité.

Jeux Olympiques Paris 2024
Jeux Olympiques et Paralympiques Paris 2024 (Photo Jaafer Sadiq Alsaleh)

Et je sais déjà que ces valeurs tiennent une place particulière dans le cœur de nos amis saoudiens, d'après ce que j'ai vu au cours des deux dernières semaines. L'Arabie saoudite embrasse l'ambition, la tolérance et vous, d'une manière très impressionnante, la communauté sportive saoudienne illustre cet esprit.

L'implication du royaume dans le monde du sport, du football aux courses hippiques en passant par les événements et sa vision pour les futures générations d'athlètes font profondément écho aux valeurs olympiques. 

En me tournant vers Paris 2024, je vois un monde où le sport sert de pont entre les cultures, où les rêves des athlètes sont une source d'inspiration pour tous. Comme nous cherchons à viser la grandeur, et où l'unité triomphe de la division. Nous devons aller de l'avant avec la même détermination et le même optimisme à la poursuite de ce monde nouveau. »

La France et ses entreprises, dont beaucoup sont représentées ici ce soir, se sont fortement engagées à soutenir le royaume dans la mise en œuvre de sa stratégie Vision 2030 et dans laquelle notre coopération comprend plusieurs secteurs stratégiques

Une adolescente kurde s’illustre lors du marathon à vélo réservé aux femmes Syrie 2021
Une adolescente kurde s’illustre lors du marathon à vélo réservé aux femmes Syrie 2021

L'Arabie saoudite sera le lieu de prédilection du sport dans les années à venir. Je tiens à assurer nos amis saoudiens du soutien de la France dans ses efforts pour développer des infrastructures sportives en vue de la Coupe d'Asie de football, des Jeux asiatiques, la Coupe du monde ou tout autre événement international majeur que le Royaume est prêt à accueillir.

J'attends personnellement avec impatience les journées sportives franco-saoudiennes organisées par Business France et le Conseil d’affaires franco-saoudien (CAFS) du 12 au 14 novembre prochain afin de développer et de fournir des solutions complètes et innovantes aux besoins du Royaume en matière de sport. » a ajouté l’ambassadeur.

Durant cette réception, l’ambassadrice de la France pour le Yémen Catherine Corm-Kammoun a déclaré à cette occasion : « Je voudrais rendre hommage aux athlètes yéménites qui ont pu présenter à Paris une délégation composée de femmes et d'hommes dans différentes disciplines pour représenter l'ensemble du Yémen, accompagnés du Comité olympique et du ministre de la Jeunesse et des Sports. C’est un succès modeste, certes, mais réel, et un message d'espoir à transmettre au Mouvement olympique à Paris.

Les anneaux Olypiques Paris 2024
Les anneaus Olympiques Paris 2024 (Photo AFP)

Je profite également de cette occasion pour souligner la terre d'investissement que représente la France. Dans le cas du Yémen, on pourrait penser qu'il serait inopportun de lier l'investissement à l'étranger compte tenu de la situation fragile que traverse le pays. Pourtant, le dynamisme qui se manifeste à Paris et dans la région montre qu'il est possible de s'insérer dans le tissu économique local, à petite échelle comme à grande échelle.

Ces initiatives individuelles d'entreprises privées et d'organisations professionnelles, et cette relation entre la France et le Yémen qui continue à construire le présent et l'avenir en renforçant nos liens économiques et culturels.

Je ne peux que saluer et encourager le développement des entreprises yéménites en France, grâce aux expatriés du Hadramawt, de Taiz et d'autres régions du Yémen, avec la certitude qu'elles se multiplieront lorsque le Yémen retrouvera un horizon politique stable et apaisé et nous considérons cela comme notre priorité quotidienne. »


Attal, Darmanin et Borne désormais unis contre Barnier

Le nouveau Premier ministre français, Michel Barnier, s'adresse à la presse alors qu'il visite le siège du SAMU de Paris à l'hôpital Necker à Paris, pour sa première visite officielle depuis sa prise de fonction, le 7 septembre 2024. (Photo Ludovic MARIN / AFP)
Le nouveau Premier ministre français, Michel Barnier, s'adresse à la presse alors qu'il visite le siège du SAMU de Paris à l'hôpital Necker à Paris, pour sa première visite officielle depuis sa prise de fonction, le 7 septembre 2024. (Photo Ludovic MARIN / AFP)
Short Url
  • Les macronistes Gabriel Attal, Gérald Darmanin et Elisabeth Borne affichent leur unité face à Michel Barnier pour peser dans le futur gouvernement.
  • Le trio, prêt à engager le bras de fer, exige une "clarification" de la ligne politique du Premier ministre, notamment en matière fiscale.

PARIS : Alliance de circonstance ou attelage durable ? Les macronistes Gabriel Attal, Gérald Darmanin et Elisabeth Borne affichent leur unité face à Michel Barnier pour peser dans le futur gouvernement, mettant provisoirement de côté leurs divergences et leurs ambitions, notamment pour la direction du parti Renaissance.

"Quand on a un ennemi commun ça soude", résume une ancienne ministre.

En l'occurrence, Gabriel Attal, précédesseur de M. Barnier devenu chef de file des députés EPR (Ensemble pour la République), Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur sortant, et Elisabeth Borne, ex Première ministre, devaient conduire une délégation du groupe macroniste à Matignon mercredi matin pour parler impôts et budget avec le Premier ministre.

Il s'agissait de "montrer l’unité du groupe dans la séquence", soulignait-on dans l'entourage de M. Attal, avec Mme Borne et M. Darmanin "représentant respectivement une sensibilité de gauche et une sensibilité de droite".

Le trio, prêt à engager le bras de fer, exige une "clarification" de la ligne politique du Premier ministre, notamment en matière fiscale. Mais le Premier ministre a préféré reporter le rendez-vous, affirmant avoir découvert "une situation budgétaire très grave" qui méritait "mieux que des petites phrases".

- "Paradoxe" -

"Ce n'est pas une unité de façade", assure un cadre du parti Renaissance, pointant que Michel Barnier jusqu’à présent recevait le camp présidentiel "en ordre dispersé", au risque de ne pas dire la même chose à ses interlocuteurs et de "créer de la division".

"Sur les grandes lignes politiques, on appartient à la même famille politique, on veut être reçus ensemble", insiste le même.

"La situation produit un paradoxe, elle soude le bloc central" jusqu'aux alliés d'Horizons et du MoDem, abonde un conseiller de l'exécutif sortant.

Pourtant ces trois figures du camp présidentiel étaient à couteaux tirés il y a peu.

Outre des appréciations divergentes sur le fond de sujets comme l'immigration, ils se sont disputés la tête du groupe à l'Assemblée nationale, alors que le parti reste à prendre.

Fort de sa popularité auprès des députés, avec lesquels il a fait activement campagne aux législatives, émancipé d'Emmanuel Macron, Gabriel Attal a été élu rapidement président du groupe. Un poste que lorgnaient M. Darmanin et Mme Borne sur l'idée --soutenue par Emmanuel Macron-- d'une direction collégiale.

Quant au parti Renaissance, dirigé par Stéphane Séjourné en passe de devenir commissaire européen, il est brigué par Elisabeth Borne, convoité par Gabriel Attal, tandis que Gérald Darmanin y a officiellement renoncé.

- "Rapprochement" -

Mais MM. Darmanin et Attal ont semblé se réconcilier aux journées parlementaires EPR, selon plusieurs sources. "Manifestement il y a eu un rapprochement", rapporte un parlementaire macroniste.

Sans dire s'il s'agit d'une nouvelle répartition des rôles, avec Gabriel Attal au parti qui laisserait finalement le groupe à Gérald Darmanin, un cadre Renaissance glisse que "tous les scénarios sont envisageables".

Gérald Darmanin a depuis beaucoup animé la communication du groupe. Mardi, il a mis ses collègues en ébullition en affirmant avoir entendu Michel Barnier évoquer une augmentation d'impôts, ligne rouge du camp présidentiel. Jusqu'à remettre en cause, en s'interrogeant à voix haute, une participation au futur gouvernement.

Mais le ministre de l'Intérieur sortant, qui postule pour le Quai d'Orsay, joue surtout son sort personnel, à dix jours d'une rentrée politique - qu'il a déjà bien entamée! - le 29 septembre, en présence d'Elisabeth Borne, dans son fief de Tourcoing.

En agitant le spectre d'une hausse des prélèvements, un irritant notoire, M. Darmanin a envoyé un message à M. Barnier, décrypte un député LR: mieux vaut l'avoir au gouvernement que libre à l'extérieur.

Gabriel Attal de son côté n'a pas renoncé à des ambitions qui pourraient croiser celles de M. Darmanin à l'approche de la présidentielle de 2027. Il se dit, dans Le Point, pas "insensible" à être considéré comme le mieux placé pour succéder à Emmanuel Macron. "J'ai une histoire à écrire avec les Français", assure-t-il.

Il y a toujours "une opposition larvée" entre les deux hommes, relève un député EPR, qui n'y voit qu'une trêve temporaire.