Les Palestiniens et la chaîne de télévision qatarie accusent les forces israéliennes d'avoir tué cette célèbre reporter de 51 ans, qui portait un casque et un gilet pare-balles siglé "presse"
A l'émotion suscitée par sa mort, a suivi vendredi un tollé lorsque des policiers israéliens armés de matraques ont frappé les porteurs du cercueil de la journaliste, à Jérusalem-Est
Lors de la procession, le cercueil de Shireen Abu Akleh avait failli tomber des mains des porteurs frappés par des policiers armés de matraques
Le directeur de l'hôpital Saint-Joseph, Jamil Koussa, a déclaré qu'il avait parlé à la police devant l'établissement vendredi et avait plaidé pour que le cortège soit autorisé à "se dérouler pacifiquement"
Le 12 mai, l’Institut de médecine légale de l’université nationale An-Najah de Naplouse a révélé que la journaliste n’avait aucune chance de survie après le coup de feu
Une enquête interne menée par les forces de défense israéliennes révèle qu’un tireur d'élite israélien de l’unité spéciale de Dovdovan a tiré à travers un trou dans son véhicule militaire blindé, prenant accidentellement la journaliste pour cible
«Les funérailles de Shireen Abu Akleh sont le théâtre d'affrontements entre les forces israéliennes et les Palestiniens endeuillés à Jérusalem», titrait vendredi le New York Times
«Les forces d'occupation israéliennes ont attaqué le cortège funèbre, battu les personnes en deuil, fait tomber le cercueil», a tweeté AJ+
D'autres Sud-Africains, soutiens historiques des Palestiniens depuis la fin de l'apartheid, ont exprimé leur indignation après les funérailles à Jérusalem
A la sortie du cercueil de l'hôpital Saint-Joseph à Jérusalem-Est, secteur palestinien de la ville également occupé par Israël, la police a fait irruption dans l'enceinte de l'établissement