En Arabie saoudite, des diplomates rendent hommage à la journaliste Shireen Abu Akleh

L'ambassadeur de France en Arabie saoudite Ludovic Pouille signant le livre de condoléances de l'ambassade de Palestine. (AFP).
L'ambassadeur de France en Arabie saoudite Ludovic Pouille signant le livre de condoléances de l'ambassade de Palestine. (AFP).
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Publié le Mercredi 18 mai 2022

En Arabie saoudite, des diplomates rendent hommage à la journaliste Shireen Abu Akleh

  • Les Palestiniens et la chaîne de télévision qatarie accusent les forces israéliennes d'avoir tué cette célèbre reporter de 51 ans, qui portait un casque et un gilet pare-balles siglé "presse"
  • A l'émotion suscitée par sa mort, a suivi vendredi un tollé lorsque des policiers israéliens armés de matraques ont frappé les porteurs du cercueil de la journaliste, à Jérusalem-Est

RIYAD: Plusieurs diplomates se sont réunis mardi à l'ambassade de Palestine en Arabie saoudite pour rendre hommage à la journaliste d'Al Jazeera Shireen Abu Akleh, tuée d'une balle dans la tête lors d'un raid militaire israélien en Cisjordanie occupée.


L'ambassade palestinienne à Ryad a invité plusieurs diplomates à signer un livre de condoléances, sous des bannières à l'image de la journaliste palestino-américaine d'Al Jazeera, tuée le 11 mai. Sur un autre mur figurait une photo d'elle, allongée sur le sol, face contre terre, après avoir été abattue.

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L'ambassadeur de Palestine en Arabie saoudite Bassem al-Agha (à gauche) reçoit l'ambassadeur de France en Arabie saoudite Ludovic Pouille lors d'une réception de condoléances pour la journaliste d'Al-Jazeera assassinée Shireen Abu Akleh, à l'ambassade de Palestine à Riyad, la capitale saoudienne, le 17 mai 2022. 9AFP)


Les Palestiniens et la chaîne de télévision qatarie accusent les forces israéliennes d'avoir tué cette célèbre reporter de 51 ans, qui portait un casque et un gilet pare-balles siglé "presse" pour couvrir un raid israélien à Jénine, en Cisjordanie occupée. 


Israël, après avoir affirmé qu'elle avait "probablement" succombé à un tir palestinien, a ensuite dit ne pas écarter que la balle ait été tirée par ses soldats.


A l'émotion suscitée par sa mort, a suivi vendredi un tollé lorsque des policiers israéliens armés de matraques ont frappé les porteurs du cercueil de la journaliste, à Jérusalem-Est, secteur palestinien occupé et annexé par Israël.


Parmi les diplomates conviés à l'ambassade mardi, l'ambassadeur français Ludovic Pouille se souvient avoir rencontré Shireen Abu Akleh lorsqu'il était en poste au consulat à Jérusalem il y a deux décennies.


Il la décrit comme une personne "très engagée, très agréable, qui connaissait parfaitement la Palestine". 


"Elle m'a beaucoup aidé, lorsque je suis arrivé en Palestine, à mieux comprendre la société palestinienne", a déclaré M. Pouille à l'AFP.


La France souhaite une enquête indépendante et impartiale sur sa mort, selon l'ambassadeur.


"Son assassinat est un message pour les médias: vous êtes menacés si vous dites la vérité", a affirmé Dya-Eddine Saïd Bamakhrama, ambassadeur de Djibouti en Arabie saoudite. "Shireen Abu Akleh était une icône sans arme", a-t-il ajouté. 


L'ambassadeur palestinien à Ryad, Basem Abdullah Al-Agha, a lui insisté sur l'importance de Shireen Abu Akleh pour la cause palestinienne.  

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"Jérusalem, capitale de la Palestine, pour toujours" peut-on lire sur cette écharpe. (AFP).


"Y a-t-il un Palestinien dans toute la Palestine et à l'étranger qui ne connaisse pas Shireen Abu Akleh?" a-t-il interrogé. "Elle était sociable et parlait avec tout le monde". 


Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné le meurtre de la journaliste, réclamant une enquête "immédiate, approfondie, transparente et impartiale".


Le ministre des Affaires étrangères aborde des questions régionales et internationales avec son homologue français

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah et le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot en visite à Riyad. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah et le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot en visite à Riyad. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
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  • Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah, a reçu Vendredi son homologue français, M. Jean-Noël Barrot

RIYAD: Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah, a reçu Vendredi le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot.

Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun, en particulier la situation actuelle dans la bande de Gaza et les initiatives prises pour la prochaine conférence visant à résoudre la question palestinienne et à faire progresser la solution des deux États, prévue en juin prochain sous la présidence conjointe de l'Arabie saoudite et de la France.

 


Le chef de la diplomatie syrienne hisse le nouveau drapeau de son pays devant l'ONU

Le ministre syrien des affaires étrangères, Asaad Al-Shibani, tient le drapeau syrien lors d'une cérémonie visant à l'ajouter aux 100 drapeaux alignés au siège des Nations unies à New York, vendredi. (AP)
Le ministre syrien des affaires étrangères, Asaad Al-Shibani, tient le drapeau syrien lors d'une cérémonie visant à l'ajouter aux 100 drapeaux alignés au siège des Nations unies à New York, vendredi. (AP)
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  • Le ministre syrien des Affaires étrangères, en visite à New York, a hissé vendredi le nouveau drapeau de la Syrie post-Assad devant le siège de l'ONU
  • M. Chaibani a de nouveau appelé à la levée des sanctions imposées sous le pouvoir précédent

DAMAS: Le ministre syrien des Affaires étrangères, en visite à New York, a hissé vendredi le nouveau drapeau de la Syrie post-Assad devant le siège de l'ONU, affirmant qu'il s'agissait d'un moment "historique" et réclamant la levée des sanctions contre son pays.

"Le ministre des Affaires étrangères Assaad al-Chaibani hisse le nouveau drapeau syrien devant le siège de l'ONU à New York", a annoncé l'agence officielle syrienne Sana.

Le chef de la diplomatie des nouvelles autorités, qui ont pris le pouvoir le 8 décembre à Damas et évincé l'ex-président Bachar al-Assad, doit participer à une réunion du Conseil de sécurité vendredi.

Dans une déclaration à la chaîne al-Jazeera après avoir hissé le drapeau à trois étoiles, symbole du soulèvement contre le pouvoir de Bachar al-Assad, le ministre a affirmé qu'il s'agissait d'un moment "historique" qui "consacre la victoire du peuple syrien".

"La nouvelle administration (..) tend la main à la communauté internationale et attend que cette dernière fasse de même en retour", a-t-il dit.

M. Chaibani a de nouveau appelé à la levée des sanctions imposées sous le pouvoir précédent. "Le peuple syrien a besoin en premier lieu d'une levée des sanctions", a déclaré le ministre à la chaîne al-Jazeera.

"Les sanctions entravent le retour des réfugiés, la stabilité, les investissements, la reconstruction des infrastructures détruites par le régime d'Assad", a-t-il souligné.

Le nouveau gouvernement syrien cherche à obtenir une levée des sanctions internationales imposées à l'époque de Bachar al-Assad afin de relancer l'économie syrienne, exsangue après 14 années de guerre civile.

Les sanctions économiques impactent lourdement le pays, où selon l'ONU, 90% des Syriens vivent sous le seuil de pauvreté.

Parallèlement à la visite du ministre des Affaires étrangères à New York, le ministre syrien des Finances et le gouverneur de la Banque centrale ont participé aux réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale cette semaine, pour la première fois depuis plus de 20 ans.


Nucléaire: le chef de la diplomatie iranienne à Oman pour de nouvelles discussions avec Washington

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  • L'agence de presse iranienne Mehr a diffusé une courte vidéo montrant M. Araghchi descendre d'un appareil officiel iranien à l'aéroport de Mascate
  • M. Araghchi se rendra à Mascate "à la tête d'une délégation composée de diplomates et d'experts techniques" pour mener ces discussions indirectes avec les Etats-Unis, avait auparavant indiqué le porte-parole de son ministère

TEHERAN: Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas  est arrivé vendredi à Oman pour une troisième session de discussions sur le nucléaire avec les Etats-Unis prévue samedi, Téhéran augurant de "possibles progrès" si Washington fait preuve de "bonne volonté, sérieux et réalisme".

L'agence de presse iranienne Mehr a diffusé une courte vidéo montrant M. Araghchi descendre d'un appareil officiel iranien à l'aéroport de Mascate.

M. Araghchi se rendra à Mascate "à la tête d'une délégation composée de diplomates et d'experts techniques" pour mener ces discussions indirectes avec les Etats-Unis, avait auparavant indiqué le porte-parole de son ministère, Esmaïl Baghaï.

Le département d'Etat américain a annoncé que l'émissaire du président Donald Trump, Steve Witkoff, participerait bien à ces pourparlers, dans la foulée des deux précédents rendez-vous à Mascate le 12 avril et Rome le 19, salués comme de bonnes discussions par Téhéran et Washington.

Ce troisième cycle prévoit une session de pourparlers techniques entre experts sur le programme nucléaire iranien, en complément de la négociation diplomatique principale.

Michael Anton, qui occupe le poste de responsable de la planification politique au sein du département d'Etat américain, dirigera les travaux techniques du côté américain.

L'agence de presse iranienne Tasnim a de son côté rapporté que les discussions techniques seront menées côté iranien par les vice-ministres des Affaires étrangères Kazem Gharibabadi et Majid Takht-Ravanchi.

Vendredi, M. Baghaï a déclaré que "pour que les négociations progressent, il faut une démonstration de bonne volonté, de sérieux et de réalisme de la part de l'autre partie".

Dans une interview jeudi, le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré que Téhéran "aborderait les négociations de samedi avec sérieux, et que si l'autre partie fait également preuve de sérieux, des progrès sont possibles".

Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a relancé sa politique dite de "pression maximale" contre l'Iran, avec qui les Etats-Unis n'ont plus de relations diplomatiques depuis 1980. Il a initié des négociations avec Téhéran, tout en menaçant de bombarder l'Iran en cas d'échec.