Sur la vidéo, les chaussures orange d'Abdelhamid Abaaoud sont bien visibles. Elles avaient été décrites par des témoins des attaques des terrasses parisiennes
Resté un instant coincé, Abdelhamid Abaaoud tente de se dégager, puis échange tout sourire quelques mots avec un autre voyageur, semblant plaisanter de sa situation
Salah Abdeslam est le principal accusé du procès des attentats du 13 novembre 2015, à l'ouverture de l'audience mercredi à Paris
«Le but n'est pas de remuer le couteau dans la plaie mais d'être sincère», a-il ajouté d'un ton calme, assurant que les attentats étaient une réponse aux «bombardements français sur l'Etat islamique»
«Tous les policiers» belges, même ceux «qui faisaient de la TVA», sont mobilisés pour "remonter la piste" des commandos, partis de Belgique la veille des attaques, et «traquer» les survivants
Salah Abdeslam qui a fui à Bruxelles sera lui retrouvé après quatre mois de cavale, le 18 mars 2016. Quatre jours plus tard, la même cellule jihadiste frappe le métro et l'aéroport de Bruxelles et fait 32 morts
Tentaculaires, les investigations menées en Europe et au-delà ont permis de reconstituer la préparation et le déroulement des attaques pilotées par le groupe Etat islamique
Les rescapés des attentats et les proches des victimes auront la parole fin septembre et pendant cinq semaines pour mettre leurs mots sur cette nuit d'horreur
Dans la salle d'audience, les parties civiles remplissent la majorité des dizaines de rangées de bancs. On retient ou pas ses sanglots. Des mains s'agrippent. Des voisins de place s'enlacent
Debout entre les rangées, des membres de l'association Paris aide aux victimes scrutent les visages, se penchent parfois pour dire un mot de soutien
Partout, dans toutes les villes, les représentants des mosquées ont pleuré avec leurs compatriotes les victimes de ces attentats commis par des terroristes agissant au nom de leur religion
Le profil des terroristes et de ceux qui les ont soutenus bruyamment en ligne a montré que le danger ne venait pas de l’islam institutionnel mais d’une nébuleuse beaucoup plus pernicieuse, utilisant les codes des réseaux sociaux