La cuisine, au cœur de la culture africaine, investit le Boulevard World

Le café éthiopien est l'un des points forts de la nouvelle zone de Boulevard World. (Photo AN/Huda Bashatah)
Le café éthiopien est l'un des points forts de la nouvelle zone de Boulevard World. (Photo AN/Huda Bashatah)
Boulevard World apporte l'esprit vibrant de l'Afrique à Riyad avec sa nouvelle « Zone Afrique ». (Photo AN/Huda Bashatah)
Boulevard World apporte l'esprit vibrant de l'Afrique à Riyad avec sa nouvelle « Zone Afrique ». (Photo AN/Huda Bashatah)
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Publié le Samedi 04 janvier 2025

La cuisine, au cœur de la culture africaine, investit le Boulevard World

  • Nourriture, café, musique, artisanat à Riyad.
  • La nouvelle zone abrite des girafes, des lions et des perroquets.

RIYAD : le boulevard World a apporté l’esprit vibrant de l’Afrique à Riyad avec une zone spéciale mettant en vedette la cuisine et la culture de certains pays du continent.

La zone Afrique abrite une faune exotique, notamment des girafes, des perroquets colorés et des lions. On y trouve également une variété de mets et de musiques provenant de différentes nations.

Des lions, des girafes et des perroquets sont exposés dans la nouvelle zone de Boulevard World. (Photo AN/Huda Bashatah)
Des lions, des girafes et des perroquets sont exposés dans la nouvelle zone de Boulevard World. (Photo AN/Huda Bashatah)

L’expérience du café éthiopien, qui met en valeur l’hospitalité et les riches traditions du pays, est un point fort. Ce café est fabriqué selon des méthodes traditionnelles qui permettent de révéler des saveurs uniques. 

Hanan Amro, une cafetière d’un des restaurants éthiopiens, a déclaré à Arab News : « Nous apportons nos grains de café de notre ferme en Éthiopie. Ils sont frais et nous les sélectionnons avec soin. 

« Nous les séchons au soleil, puis nous les faisons rôtir et infuser dans notre pot spécial pour créer une boisson forte qui combine des éléments de café turc et américain. » 

La zone Afrique accueille également des concerts de musique traditionnelle et folklorique.

Les visiteurs peuvent découvrir des spectacles de musique africaine, de la nourriture et bien plus encore. (Photo AN/Huda Bashatah)
Les visiteurs peuvent découvrir des spectacles de musique africaine, de la nourriture et bien plus encore. (Photo AN/Huda Bashatah)

Les visiteurs peuvent acheter des antiquités, des statues d'animaux et des articles en cuir dans les nombreux kiosques qui proposent des produits typiques. 

On y trouve également une gamme de produits de soin à base de beurre de karité, pour lesquels certaines nations sont réputées.  

L’ouverture de la zone Afrique coïncide avec l’extension du Boulevard World pour la saison de Riyad de cette année, qui a porté à 22 le nombre de zones thématiques, contre cinq auparavant.

Cette expansion s’inscrit dans le cadre de l’initiative Riyadh Season, qui vise à attirer des personnes de divers horizons et à promouvoir la compréhension culturelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

       

Le festival de l'olive d'Al-Jouf stimule l'économie et le tourisme

Le 18^e Festival international de l'olive d'Al-Jouf met en lumière le parcours de l'olive, de la culture au produit final. (SPA)
Le 18^e Festival international de l'olive d'Al-Jouf met en lumière le parcours de l'olive, de la culture au produit final. (SPA)
Le 18^e Festival international de l'olive d'Al-Jouf met en lumière le parcours de l'olive, de la culture au produit final. (SPA)
Le 18^e Festival international de l'olive d'Al-Jouf met en lumière le parcours de l'olive, de la culture au produit final. (SPA)
Le 18^e Festival international de l'olive d'Al-Jouf met en lumière le parcours de l'olive, de la culture au produit final. (SPA)
Le 18^e Festival international de l'olive d'Al-Jouf met en lumière le parcours de l'olive, de la culture au produit final. (SPA)
Le 18^e Festival international de l'olive d'Al-Jouf met en lumière le parcours de l'olive, de la culture au produit final. (SPA)
Le 18^e Festival international de l'olive d'Al-Jouf met en lumière le parcours de l'olive, de la culture au produit final. (SPA)
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  • L'événement met en valeur la production oléicole de la région d'Al-Jouf, qui compte plus de 23 millions d'oliviers produisant plus de 150 000 tonnes d'olives de table par an.
  • Le festival réunit 43 agriculteurs locaux et cinq entreprises agricoles qui proposent de l'huile d'olive, des olives de table et des produits connexes de grande qualité.

RIYADH : Le 18^e Festival international de l'olive d'Al-Jouf offre une expérience captivante, de la culture des olives jusqu'au produit final.

Organisé au Centre culturel Prince Abdullah à Sakaka jusqu'au 12 janvier, cet événement présente la production d'olives de la région d'Al-Jouf, qui compte plus de 23 millions d'arbres produisant plus de 150 000 tonnes d'olives de table par an.

Le festival réunit 43 agriculteurs locaux et cinq entreprises agricoles qui proposent de l'huile d'olive, des olives de table et des produits connexes de grande qualité, d'après l'agence de presse saoudienne.

Tous les produits sont proposés à des prix compétitifs et répondent à des normes strictes de sécurité alimentaire, ayant subi des tests rigoureux au laboratoire municipal d'Al-Jouf.

Sept analyses – acidité, rancidité, humidité, teneur en composés chimiques, mélange d'huiles, goût et authenticité – garantissent la qualité des produits. Ceux qui réussissent reçoivent un label de certification qui inspire confiance aux consommateurs, a ajouté la SPA.

Le festival est également devenu un événement touristique et économique clé pour le Royaume et la région d'Al-Jouf, attirant un intérêt considérable et des investissements.

Il soutient également les familles des industries artisanales, les entrepreneurs et les petites entreprises en leur offrant des espaces pour présenter leurs produits, ce qui favorise leur croissance et leur permet d'atteindre un plus grand nombre de consommateurs.

En outre, le festival célèbre le patrimoine saoudien à travers des spectacles d'art populaire, l'Ardah saoudien, la mode traditionnelle, le tissage Sadu, les arts plastiques, la poésie et des soirées culturelles.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com       


Une nouvelle initiative communautaire rassemble les artisans saoudiens

L'Institut royal des arts traditionnels (TRITA) a lancé sa série « Wrth Community » samedi avec une journée bien remplie d'ateliers entrepreneuriaux et éducatifs et de discussions avec des personnalités inspirantes dans le domaine de l'artisanat. (Photo AN Abdulrhman Bin Shalhuob)
L'Institut royal des arts traditionnels (TRITA) a lancé sa série « Wrth Community » samedi avec une journée bien remplie d'ateliers entrepreneuriaux et éducatifs et de discussions avec des personnalités inspirantes dans le domaine de l'artisanat. (Photo AN Abdulrhman Bin Shalhuob)
Nermeen Alnaimi, artisan à TRITA, enseigne la création et la fabrication de bijoux. Elle est venue à l'événement inaugural Wrth pour assister à des conférences et participer à un atelier de sculpture sur bois. (Photo Fournie)
Nermeen Alnaimi, artisan à TRITA, enseigne la création et la fabrication de bijoux. Elle est venue à l'événement inaugural Wrth pour assister à des conférences et participer à un atelier de sculpture sur bois. (Photo Fournie)
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  • L'événement de six heures a rassemblé des artisans issus de différents métiers pour une journée d'engagement à travers des ateliers sur l'artisanat traditionnel avec du bois, des métaux, de l'argile et des pierres
  • Les orfèvres Ayat Dhahi et Revan Abdulsabour ont partagé leur expertise en matière de sculpture et de formation

RIYAD: L'Institut royal des arts traditionnels a lancé une nouvelle initiative communautaire, samedi, grâce à une journée où se sont succédé ateliers et discussions avec des personnalités inspirantes dans le domaine de l'artisanat.

Alors que l'année 2025 débute avec le label «Année de l'artisanat» décerné par le ministère de la Culture, TRITA vise à favoriser un climat de camaraderie parmi les artisans et les artisans en herbe au moyen de sa communauté Wrth, qui organisera plusieurs événements tout au long de l'année. 

L'Institut royal des arts traditionnels vise à favoriser un climat de camaraderie parmi les artisans et les artisans en herbe au moyen de sa communauté Wrth. (Photos AN/Abdelrahman ben Chalhoub)
L'Institut royal des arts traditionnels vise à favoriser un climat de camaraderie parmi les artisans et les artisans en herbe au moyen de sa communauté Wrth. (Photos AN/Abdelrahman ben Chalhoub)

Nermeen al-Naimi, artisane à TRITA, a déclaré à Arab News: «Aujourd'hui, nous assistons au lancement de la communauté Wrth, ce qui est exceptionnel pour les artisans, puisque nous cherchons un lieu auquel nous pouvons appartenir.»

«Wrth est le lieu auquel nous appartenons désormais grâce à cette communauté, c'est plus comme une deuxième maison pour nous parce que nous échangeons des expériences, des techniques et des outils, entre autres. C'est une sorte de famille qui s'agrandit, nous sommes donc heureux qu'ils aient fait ce pas aujourd'hui et nous leur en sommes reconnaissants.» 

L'Institut royal des arts traditionnels vise à favoriser un climat de camaraderie parmi les artisans et les artisans en herbe au moyen de sa communauté Wrth. (Photos AN/Abdelrahman ben Chalhoub)
L'Institut royal des arts traditionnels vise à favoriser un climat de camaraderie parmi les artisans et les artisans en herbe au moyen de sa communauté Wrth. (Photos AN/Abdelrahman ben Chalhoub)

L'événement de six heures a rassemblé des artisans issus de différents métiers pour une journée d'engagement à travers des ateliers sur l'artisanat traditionnel avec du bois, des métaux, de l'argile et des pierres.

Les orfèvres Ayat Dhahi et Revan Abdulsabour ont partagé leur expertise en matière de sculpture et de formation, de la conception à la mise en œuvre, tandis que d'autres, comme la sculptrice Helwa al-Atawi, ont fait part de leur réussite en transformant une passion en carrière.

L'Institut royal des arts traditionnels vise à favoriser un climat de camaraderie parmi les artisans et les artisans en herbe au moyen de sa communauté Wrth. (Photos AN/Abdelrahman ben Chalhoub)
La créatrice de bijoux Rughad Alhogail a fait part de son expérience d'entrepreneuse qui a permis à l'artisanat local d'accéder aux marchés internationaux au cours d'une discussion. (Photo fournie)

La créatrice de bijoux Rughad Alhogail a fait part de son expérience d'entrepreneuse qui a permis à l'artisanat local d'accéder aux marchés internationaux au cours d'une discussion. (Photo fournie)

La créatrice de bijoux Rughad al-Hogail a fait part de son expérience de l'exportation de l'artisanat local vers les marchés internationaux.

Elle s'est inscrite à un atelier de sculpture sur bois qui permet aux participants d'identifier les types de gravures traditionnelles de la région de Najd et de produire un sous-verre en bois en utilisant cette technique avec une incrustation en cuivre.

L'événement de six heures a rassemblé des artisans issus de différents métiers pour une journée d'engagement à travers des ateliers sur l'artisanat traditionnel avec du bois, des métaux, de l'argile et des pierres. (Photo fournie)

«J'ai décidé de me remettre au bois parce que j'avais déjà fait de l'argile et des métaux, et je voulais donc incorporer le bois dans mes créations...»

«Il y a du métal dedans, donc l'expérience a été incroyable parce que j'utilise du métal combiné avec du bois, au moyen de cette technique.» 

Les ateliers de l'événement communautaire Wrth ont exploré les méthodes traditionnelles de modélisation de la gravure, leur utilisation dans la fabrication de produits innovants et l'emploi de gravures traditionnelles dans les arts contemporains. (Photo AN/ Abdelrahman ben Chalhoub)
L'événement de six heures a rassemblé des artisans issus de différents métiers pour une journée d'engagement à travers des ateliers sur l'artisanat traditionnel avec du bois, des métaux, de l'argile et des pierres. (Photo fournie)

D'autres ateliers ont exploré les méthodes de gravure traditionnelle, leur utilisation dans la fabrication de produits innovants et l'utilisation de gravures traditionnelles dans l'art contemporain.

Al-Naimi travaille comme consultante en stratégie de marque personnelle, et une partie de son travail consiste à aider les individus à réaliser leurs rêves et à trouver des moyens de se dynamiser.

Les ateliers de l'événement communautaire Wrth ont exploré les méthodes traditionnelles de modélisation de la gravure, leur utilisation dans la fabrication de produits innovants et l'emploi de gravures traditionnelles dans les arts contemporains. (Photo AN/ Abdelrahman ben Chalhoub)

«L'une des choses qui me rendent heureuse, c'est de travailler avec mes mains. Travailler le métal, le bois, c'est un soulagement pour le stress. En plus, on fait quelque chose de beau.»

Al-Naimi a rejoint TRITA il y a environ deux ans, où elle travaillait le métal, mais elle s'est vite rendu compte qu'il s'agissait de bien plus qu'un simple espace de création.

Les ateliers de l'événement communautaire Wrth ont exploré les méthodes traditionnelles de modélisation de la gravure, leur utilisation dans la fabrication de produits innovants et l'emploi de gravures traditionnelles dans les arts contemporains. (Photo AN/ Abdelrahman ben Chalhoub)
Les ateliers de l'événement communautaire Wrth ont exploré les méthodes traditionnelles de modélisation de la gravure, leur utilisation dans la fabrication de produits innovants et l'emploi de gravures traditionnelles dans les arts contemporains. (Photo AN/ Abdelrahman ben Chalhoub)

«Ici, à l'Institut royal, le soutien est total – pour les formateurs et les produits; ils ont désormais une boutique en ligne», dit-elle. Les créations des étudiants sont mises en vente sur place et en ligne, ce qui crée des opportunités rentables pour les artisans en herbe et confirmés.

La communauté Wrth a pour objectif de faire revivre et de développer l'artisanat, en le reliant au design et à la technologie modernes, en renforçant la participation des institutions et de la communauté locale pour souligner l'importance des arts traditionnels dans la définition de l'identité culturelle, tout en donnant aux gens les moyens de créer des arts traditionnels sur le marché d'aujourd'hui.

Elle permet aux artisans de se rencontrer, d'échanger des connaissances et d'améliorer leurs compétences personnelles et professionnelles en mettant l'accent sur l'éducation, l'artisanat, l'esprit d'entreprise et les sessions de dialogue. En créant un environnement favorable, TRITA espère stimuler le talent et la créativité des individus pour qu'ils apprennent et pratiquent les arts et l'artisanat traditionnels.

TRITA est une organisation pionnière qui met en valeur l'identité nationale et enrichit les arts traditionnels saoudiens au niveau local et mondial, en les promouvant et en reconnaissant les pionniers dans les domaines des arts traditionnels. Elle contribue à la préservation des arts traditionnels en soutenant les capacités et les talents nationaux tout en encourageant ceux qui souhaitent les apprendre, les maîtriser et les développer.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


L'IMA Comedy Club revient pour son édition 2025

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  • Fort du succès grandissant de ses éditions précédentes, l’IMA Comedy Club propose un programme détonnant qui se déploiera cette année non seulement à l’Institut du monde arabe mais également à la Cave d’Argenteuil.
  • Le stand-up, plus que toute autre forme d’expression orale, nous conduit à reconsidérer l’actualité, notre quotidien, nos amours, et la société dans laquelle nous vivons

PARIS: Insolent, connecté, engagé, le stand-up est l’un des arts de la scène les plus en prise avec le monde tel qu’il va. L’Institut du monde arabe lui fait honneur chaque année avec l’IMA Comedy Club, qui amplifie encore sa programmation dans et hors les murs. Cette sixième édition multiplie galaset seul.e.s en scène francophones et arabophones pour célébrer un humour sans frontières !
Le stand-up, plus que toute autre forme d’expression orale, nous conduit à reconsidérer l’actualité, notre quotidien, nos
amours, et la société dans laquelle nous vivons, sous l’angle percussif d’un humour tantôt joyeux, tantôt grinçant, parfois provoquant, toujours décalé.

Fort du succès grandissant de ses éditions précédentes, l’IMA Comedy Club propose un programme détonnant qui se déploiera cette année non seulement à l’Institut du monde arabe mais également à la Cave d’Argenteuil.