La Bulgarie vote dans un chaos favorable à l'extrême droite prorusse

L'ancien premier ministre bulgare et codirigeant d'un nouveau parti politique centriste, Kiril Petkov, dépose son bulletin de vote dans un bureau de vote lors des élections législatives à Sofia le 27 octobre 2024. (Photo AFP)
L'ancien premier ministre bulgare et codirigeant d'un nouveau parti politique centriste, Kiril Petkov, dépose son bulletin de vote dans un bureau de vote lors des élections législatives à Sofia le 27 octobre 2024. (Photo AFP)
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Publié le Dimanche 27 octobre 2024

La Bulgarie vote dans un chaos favorable à l'extrême droite prorusse

  • Une grande lassitude et le spectre de l'extrême droite prorusse : les Bulgares ont commencé à voter dimanche pour élire le Parlement, leurs septièmes législatives depuis 2021, sans réel espoir de sortir de l'impasse.
  • Avec cette crise politique sans précédent depuis 1989, les nationalistes prorusses de Vazrajdane (Renaissance) s'installent durablement dans le paysage politique. Les sondages donnent 13 à 14 % pour cette formation.

SOFIA : Une grande lassitude et le spectre de l'extrême droite prorusse : les Bulgares ont commencé à voter dimanche pour élire le Parlement, leurs septièmes législatives depuis 2021, sans réel espoir de sortir de l'impasse.

Les scrutins se suivent et se ressemblent dans le pays le plus pauvre de l'UE, où le souffle du changement contre les conservateurs de l'été 2020, quand Sofia était secouée par des manifestations anti-corruption, est totalement retombé.

Ce camp part une nouvelle fois favori. Mené par l'ancien Premier ministre Boïko Borissov, le parti Gerb est crédité d'environ 26 % des intentions de vote.

Mais il risque là encore de ne pas trouver d'alliés pour former une majorité, dans un Parlement extrêmement morcelé.

Et le taux de participation s'annonce tout aussi faible. Il y a cinq mois, seulement 34 % des électeurs s'étaient déplacés aux urnes, ce qui constituait le taux le plus bas depuis la chute du communisme il y a 35 ans.

Les bureaux de vote ont ouvert à 7 heures (5 heures GMT) pour de premières estimations à la sortie des urnes publiées vers 20 heures.

- « Fatigués » -

« Nous en avons ras-le-bol, c'est certain », témoigne Aneliya Ivanova dans les rues de Sofia, la capitale.

« Nous sommes fatigués d'être coincés dans ce manège qui tourne et tourne, avec au bout toujours le même résultat », ajoute cette informaticienne de 33 ans, en écho aux enquêtes d'opinion montrant que plus de 60 % des Bulgares jugent la situation « extrêmement inquiétante ».

Avec cette crise politique sans précédent depuis 1989, les nationalistes prorusses de Vazrajdane (Renaissance) s'installent durablement dans le paysage politique. Les sondages donnent 13 à 14 % pour cette formation, soit autant que les réformateurs de CC/BD, qui, eux, perdent du terrain au fil des scrutins.

Très présents pendant la campagne, Vazrajdane peut faire valoir auprès de son électorat l'adoption cet été par le Parlement à son initiative d'une loi contre la « propagande » LGBT+ dans les écoles.

Ce texte a été directement inspiré de la Russie, dans ce pays certes membre de l'Otan, mais toujours très russophile, où pullulent les sites favorables au Kremlin.

« L'influence de Vazrajdane s'accroît au point que le parti devient un partenaire potentiel pour Gerb », commente pour l'AFP Dobromir Jivkov, directeur de l'institut Market Links.

- L'inconnue américaine -

M. Borissov, qui a soutenu la loi controversée, a ouvert la porte à un rapprochement tout en admettant que ses « partenaires à Bruxelles et Washington ne permettraient pas » un tel scénario.

Quand il était au pouvoir, le vétéran de 65 ans a toujours pris soin de ménager la Russie, tout en respectant les positions de l'UE et de l'Otan.

Depuis l'invasion russe de l'Ukraine, il s'est clairement rangé contre Moscou, mais une éventuelle victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine pourrait changer la donne, selon l'analyste.

L'élection du candidat républicain et son « indulgence envers les péchés de corruption » pourraient aussi favoriser une coalition entre Gerb et l'ancien magnat Delyan Peevski, visé par des sanctions américaines et britanniques.

Le député de 44 ans a créé une faction dissidente au sein du parti de la minorité musulmane (MDL), qui pourrait recueillir plus de 7 % des suffrages, voire plus, l'opposition pointant le risque de fraudes électorales.

« Nous en sommes réduits à espérer un gouvernement pour rafistoler les choses au moins pour quelques mois », confie le retraité Georgy Hristov. « Si beaucoup resteront chez eux, lui ira voter, même s'il n'en voit "plus l'intérêt". »

Le marasme, qui inquiète les investisseurs étrangers, a mis en suspens les réformes anticorruption et de transition énergétique, compromettant le versement de milliards d'euros de fonds européens.

La situation a également provoqué le report de l'adhésion à la zone euro et de l'accession pleine et entière à l'espace de libre circulation Schengen.

Sans compter le coût de l'organisation des sept élections, qui s'élève à plus de 300 millions d'euros.


Au Royaume-Uni, Elon Musk soutient un activiste d'extrême droite et cible une nouvelle fois le gouvernement

Pour tenter de calmer le jeu, l'ancien ministre travailliste Peter Mandelson a appelé à mettre fin à la « querelle » entre Musk et le gouvernement britannique, estimant qu'il n'était « pas judicieux » pour la Grande-Bretagne de se l'aliéner. (AFP/File)
Pour tenter de calmer le jeu, l'ancien ministre travailliste Peter Mandelson a appelé à mettre fin à la « querelle » entre Musk et le gouvernement britannique, estimant qu'il n'était « pas judicieux » pour la Grande-Bretagne de se l'aliéner. (AFP/File)
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  • Elon Musk multiplie les commentaires sur l'actualité britannique, prédisant une « guerre civile » dans le pays.
  • Il s'en prend surtout au gouvernement de Keir Starmer, accusé de réprimer trop durement les émeutiers et de diriger « un État policier tyrannique ».

LONDRES : Jeudi, le milliardaire Elon Musk a une nouvelle fois critiqué les autorités britanniques et le Premier ministre Keir Starmer dans une série de messages sur X, réclamant notamment la libération de l'activiste d'extrême droite Tommy Robinson.

Depuis le retour au pouvoir des travaillistes en juillet et les émeutes anti-migrants et anti-musulmans qui ont secoué le pays cet été, Elon Musk multiplie les commentaires sur l'actualité britannique, prédisant une « guerre civile » dans le pays. Il affirme que les investisseurs étrangers fuient désormais le pays.

Il s'en prend surtout au gouvernement de Keir Starmer, accusé de réprimer trop durement les émeutiers et de diriger « un État policier tyrannique ».

Mais l'opposition conservatrice s'inquiète également de ses accointances avec le parti anti-immigration Reform UK, dont il a récemment rencontré le chef Nigel Farage en Floride.

Cette fois, c'est à l'activiste d'extrême droite Tommy Robinson, proche du président élu Donald Trump, qu'Elon Musk apporte son soutien.

« Libérez Tommy Robinson ! », a-t-il écrit jeudi sur son compte X.

De son vrai nom Stephen Yaxley-Lennon, Robinson a été condamné fin octobre à 18 mois de prison ferme pour avoir violé une décision de justice de 2021 qui lui interdisait de tenir des propos diffamatoires envers un réfugié syrien.

« Pourquoi Tommy Robinson est-il en détention à l'isolement pour avoir dit la vérité ? », s'interroge Elon Musk.

Figure emblématique de l'extrême droite britannique, fondateur en 2009 du groupuscule issu de la mouvance hooligan l'English Defence League (Ligue de défense anglaise), il a déjà été condamné à plusieurs reprises, notamment pour troubles à l'ordre public.

Suivi par plus d'un million de personnes sur X, dont il avait été banni avant d'y être réintégré après le rachat de ce réseau social par Elon Musk, Tommy Robinson a été accusé d'avoir attisé les violences anti-migrants cet été.

- un appel à une « nouvelle élection » -

Sur X, Elon Musk évoque également une vaste affaire d'exploitation sexuelle qui aurait eu lieu durant plusieurs décennies et concerné plus de 1 500 jeunes filles à Rotherham, dans le nord de l'Angleterre.

La plupart des responsables étaient des hommes originaires du Pakistan et les autorités ont été mises en cause pour ne pas avoir pris la mesure de cette affaire, alimentant les discours de l'extrême droite sur une police « à deux vitesses ».

« Au Royaume-Uni, pour que la police puisse inculper des suspects, des crimes graves comme le viol nécessitent l'approbation du service du procureur (CPS). Qui était à la tête du CPS lorsque des gangs de violeurs ont pu exploiter de jeunes filles sans être inquiétés par la justice ? Keir Starmer », écrit Elon Musk.

« Une nouvelle élection devrait être organisée au Royaume-Uni », ajoute-t-il.

Kemi Badenoch, cheffe de l'opposition conservatrice et dont le parti tente de contenir la montée de Reform UK, a appelé au lancement d'une enquête indépendante sur plusieurs scandales similaires au Royaume-Uni ces dernières années, dont celui de Rotherham.

Les appels de Musk à la libération de Tommy Robinson ont été relayés par des figures de l'extrême droite à l'extérieur du Royaume-Uni, comme le dirigeant néerlandais du Parti pour la liberté (PVV), Geert Wilders.

Le gouvernement britannique n'est pas la seule cible du multimilliardaire américain, qui a récemment affiché un soutien appuyé au parti d'extrême droite allemand AfD.


Suite à l'arrestation d'une journaliste italienne, Rome convoque l'ambassadeur d'Iran

Cette photo prise à Pordenone le 16 septembre 2023 montre la journaliste italienne Cecilia Sala posant pour une photo au festival de littérature Pordenonelegge à Pordenone.  (Photo  AFP)
Cette photo prise à Pordenone le 16 septembre 2023 montre la journaliste italienne Cecilia Sala posant pour une photo au festival de littérature Pordenonelegge à Pordenone. (Photo AFP)
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  • Le gouvernement « travaille sans relâche pour la ramener en Italie et nous exigeons que tous ses droits soient respectés », a déclaré le ministre italien des Affaires étrangères Antonio Tajani sur X.
  • Il a également été demandé à l'ambassadeur « de lui garantir une assistance consulaire complète, en permettant à l'ambassade d'Italie à Téhéran de lui rendre visite et de lui fournir des articles de confort qui lui ont été jusqu'ici refusés ».

ROME : Le ministre italien des Affaires étrangères a convoqué jeudi l'ambassadeur d'Iran, auprès duquel il a exigé la « libération immédiate » de la journaliste Cecilia Sala, arrêtée le 19 décembre à Téhéran au cours d'un voyage professionnel.

Le gouvernement « travaille sans relâche pour la ramener en Italie et nous exigeons que tous ses droits soient respectés », a déclaré le ministre italien des Affaires étrangères Antonio Tajani sur X. Jusqu'à sa libération, Cecilia et ses parents ne seront jamais laissés seuls », a promis le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, sur X.

Le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Riccardo Guariglia, qui a reçu l'ambassadeur Mohammad Reza Sabouri à la mi-journée, a « réitéré la demande » des autorités italiennes que la journaliste puisse bénéficier de « conditions de détention dignes, dans le respect des droits humains », a précisé le ministère dans un communiqué à l'issue de cette rencontre.

Il a également été demandé à l'ambassadeur « de lui garantir une assistance consulaire complète, en permettant à l'ambassade d'Italie à Téhéran de lui rendre visite et de lui fournir des articles de confort qui lui ont été jusqu'ici refusés ».

Ce rappel à l'ordre de la part de Rome intervient alors que, selon la presse italienne, la journaliste est à l'isolement, contrainte de dormir par terre et qu'elle a été privée de ses lunettes.

L'Iran avait confirmé lundi l'arrestation à Téhéran, le 19 décembre, de la journaliste pour avoir « enfreint les lois » lors d'un séjour professionnel avec un visa journalistique.

Selon son employeur Chora Media, un site publiant des podcasts, Cecilia Sala, 29 ans, se trouve depuis dans une cellule de la prison d'Evine à Téhéran.

L'Italie avait déjà dénoncé, vendredi, une arrestation « inacceptable ».

Cecilia Sala, qui travaille également pour le quotidien Il Foglio, a bénéficié d'un accès consulaire et a été en contact avec sa famille, selon les autorités iraniennes.

La jeune femme, qui devait rentrer en Italie le 20 décembre, a été interpellée quelques jours après les arrestations, aux États-Unis et en Italie, de deux Iraniens soupçonnés par la justice américaine de trafic de technologies sensibles.

Mohammad Abedini, âgé de 38 ans, a été arrêté en décembre en Italie à la demande des autorités américaines. Mahdi Mohammad Sadeghi, 42 ans et détenteur de la double nationalité, est quant à lui incarcéré aux États-Unis.

Le 17 décembre, la justice américaine les a formellement accusés « d'exporter vers l'Iran des composants électroniques sophistiqués », en violation de la réglementation américaine et des sanctions contre l'Iran.

Selon le ministère américain de la Justice, ces composants ont servi lors d'une attaque de drone en Jordanie qui avait coûté la vie à trois militaires américains en janvier 2024.

L'Iran a nié toute implication et a fustigé des allégations « sans fondement ».

Plusieurs ressortissants occidentaux ou binationaux sont détenus en Iran, à l'image de Cécile Kohler et Jacques Paris, un couple français emprisonné depuis 2022 lors d'un séjour touristique et accusé par les autorités d'"espionnage", ce que leurs proches « récusent fermement ».


Attaque à la Nouvelle-Orléans : le suspect est un ex-militaire « inspiré » par le groupe État islamique

La police à cheval passe devant l’hôtel Monteleone, situé à un pâté de maisons de la rue Bourbon, après qu’au moins 15 personnes ont été tuées dans une attaque tôt le matin, le 1^(er) janvier 2025 à La Nouvelle-Orléans, en Louisiane. Le FBI a identifié l’agresseur comme étant Shamsud-Din Jabbar, un Américain du Texas âgé de 42 ans (photo AFP).
La police à cheval passe devant l’hôtel Monteleone, situé à un pâté de maisons de la rue Bourbon, après qu’au moins 15 personnes ont été tuées dans une attaque tôt le matin, le 1^(er) janvier 2025 à La Nouvelle-Orléans, en Louisiane. Le FBI a identifié l’agresseur comme étant Shamsud-Din Jabbar, un Américain du Texas âgé de 42 ans (photo AFP).
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  • Agent immobilier et ancien militaire, il était un citoyen américain né au Texas et âgé de 42 ans.
  • Il indique que le suspect s'était converti à l'islam alors qu'il était encore jeune, soulignant « ce qu'il a fait ne représente pas l'islam. Il s'agit plutôt d'une forme de radicalisation ».

LA NOUVELLE ORLEANS, ETATS-UNIS : Shamsud-Din Bahar Jabbar, le suspect décédé de l'attaque au véhicule-bélier à la Nouvelle-Orléans qui a fait au moins 15 morts mercredi, était « inspiré » par le groupe État islamique et se serait radicalisé ces dernières années.

Agent immobilier et ancien militaire, il était un citoyen américain né au Texas et âgé de 42 ans.

Le président américain, Joe Biden, a expliqué que « quelques heures à peine avant l'attaque », le suspect avait « publié sur les réseaux sociaux des vidéos indiquant qu'il était inspiré par l'État islamique » et témoignant d'un « désir de tuer ».

Son frère, Abdur Jabbar, qui s'est confié au New York Times, parle plutôt de lui comme d'« un amour, un gars sympa, un ami, très intelligent, attentionné ».

Il indique que le suspect s'était converti à l'islam alors qu'il était encore jeune, soulignant « ce qu'il a fait ne représente pas l'islam. Il s'agit plutôt d'une forme de radicalisation ».

Un ami de jeunesse également joint par le quotidien new-yorkais, Chris Pousson, se souvient d'une personne qui ne « créait pas de problèmes, avait de bonnes notes ».

Ce militaire retraité raconte avoir repris contact avec lui en 2017 via les réseaux sociaux et ajoute qu'il « n'a jamais été menaçant, mais on pouvait voir qu'il était devenu vraiment intense quant à sa foi ».

Dans une vidéo datant de 2020 et depuis retirée des réseaux sociaux, le suspect vante ses services d'agent immobilier avec un accent du sud des États-Unis.

- Déploiement en Afghanistan

« Bonsoir. Je suis Shamsud-Din Jabbar, agent immobilier (...). Je suis né et j'ai grandi à Beaumont, au Texas, et je vis maintenant à Houston. Je suis resté ici toute ma vie, à l'exception de mes voyages pour l'armée », raconte-t-il fièrement au sujet de son passé militaire.

Il dit avoir travaillé pour l'armée dans les secteurs des « ressources humaines » et de l'informatique.

Dans cette vidéo, on le voit poser devant un écran sur lequel est écrit en gros : « Discipline ».

Le FBI a précisé qu'il avait quitté l'armée de manière « honorable ».

Le ministère de la Défense a souligné qu'il avait servi dans l'armée de 2007 à 2015, ayant notamment participé à un déploiement en Afghanistan de 2009 à 2010, et qu'il avait terminé sa carrière avec le grade de sergent-chef. Il a également été réserviste de 2015 à 2020.

Dans sa vidéo, Shamsud-Din Jabbar dit avoir « appris » dans l'armée « ce que signifie être réactif et prendre tout au sérieux (...) pour s'assurer que les choses se passent sans problème ».

« Ce qui me distingue vraiment des autres agents immobiliers, c'est ma capacité à être un négociateur acharné », assure-t-il.

Son casier judiciaire comprend deux inculpations pour des infractions mineures : un vol en 2002 et la conduite avec un permis non valide en 2005, selon le New York Times.

Le quotidien rapporte également que M. Jabbar a été marié deux fois et qu'il était en instance de divorce en 2022, faisant part de difficultés financières dans une lettre à l'avocat de son épouse. Selon le journal, il affirme avoir perdu 28 000 dollars dans son agence et propose de vendre leur maison et de partager le produit de la vente.

D'après un porte-parole de l’université de l'État de Géorgie (Georgia State), M. Jabbar aurait obtenu un diplôme en informatique après avoir étudié pendant deux ans, entre 2015 et 2017.