Contrairement à vos précédents films, vous avez choisi une forme hybride pour «Par-delà les montagnes». N’est-ce pas un risque ?
Au départ, je n’ai pas pensé à la forme. J’ai suivi le parcours du personnage et, petit à petit, la forme hybride s’est imposée à l’histoire que je voulais raconter. Mais cela n’a jamais été au préalable de l’histoire du film.
Avez-vous pensé au mythe d’Icare ?
Le berger et les symboles éparpillés dans le film font penser au mythe d’Icare. En écrivant le scénario, je voyais la symbolique mais c’était une idée ou encore une obsession d’images du pied qui s’élève du sol de quelqu’un qui court. Depuis longtemps, je voulais raconter des histoires autour du phénomène de surnaturel. Jamais je ne voulais en faire quelque chose de très visible. Le personnage voltige, flotte. Je tenais à l’inscrire dans un contexte très réaliste. Icare est la première chose à laquelle on pense, mais ce n’était pas présent dans l’écriture.
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