PARIS: A l'instar d'Emmanuel Macron et de Jean Castex, la classe politique à l'unisson a rendu un hommage appuyé mercredi aux trois gendarmes tués et au quatrième blessé dans la nuit par un forcené dans le Puy-de-Dôme.
« La Nation s'associe à la douleur des familles. Pour nous protéger, nos forces agissent au péril de leur vie. Ce sont nos héros », a salué le chef d'Etat dans un tweet.
« Ce drame nous touche tous et endeuille le pays tout entier. Je partage la douleur de leurs proches et de leurs frères d'armes et les assure de mon indéfectible soutien », a écrit sur Twitter le Premier ministre.
Pour le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, qui se rend sur place, « la Nation s’incline devant leur courage et leur engagement ».
Richard Ferrand a présenté « au nom de l'Assemblée nationale et en mon nom personnel nos condoléances aux familles, aux proches et aux camarades des victimes" en saluant "respectueusement leur dévouement et leur courage ».
De droite à gauche, les responsables des partis ont partagé la même émotion.
« Je pense ce matin à la famille, aux camarades et aux proches des trois gendarmes tués cette nuit en mission par un forcené, à quelques heures de Noël... Nos compatriotes sont reconnaissants pour leur courage au service du pays et de notre sécurité", a écrit sur Twitter la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen.
Pour le chef de fil des sénateurs LR Bruno Retailleau, « le sacrifice consenti pour la France et les Français nous rend aussi fiers de nos forces de l'ordre qu'il nous rend tristes et en colère de voir des vies arrachées par la folie d’un homme ».
« Ce deuil nous rappelle l'engagement le plus total des forces de l'ordre pour nous protéger au quotidien », a insisté le président (ex-LR) des Hauts-de-France Xavier Bertrand.
Le patron des députés LREM Christophe Castaner a souligné que, « engagés pour protéger face à des violences intrafamiliales, ils étaient là, comme à chaque instant et quelque soit le risque, ils répondent présent ».
« C'est un vrai drame qui nous rappelle le danger que les gendarmes, les policiers prennent pour nous quand ils nous protègent », a salué sur Franceinfo la responsable des députés PS Valérie Rabault.
La députée LFI Clémentine Autain a rappelé, après avoir rendu hommage aux victime de ce « terrible drame », qu'« agir contre ces violences conjugales est une urgente priorité ».