Le coronavirus emporte le réalisateur coréen controversé Kim Ki-duk

Après un service militaire dans le corps des Marines coréens et un séjour d'un an en France, Kim Ki-duk s'était formé en autodidacte au cinéma (Photo,AFP)
Après un service militaire dans le corps des Marines coréens et un séjour d'un an en France, Kim Ki-duk s'était formé en autodidacte au cinéma (Photo,AFP)
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Publié le Samedi 12 décembre 2020

Le coronavirus emporte le réalisateur coréen controversé Kim Ki-duk

  • Kim Ki-duk a acquis une renommée mondiale en dessinant un portrait audacieux de la violence extrême et de la brutalité humaine
  • Mondialement reconnu pour ses œuvres imprégnées de violence mais aussi accusé d'avoir abusé d'actrices

RIGA, LETTONIE: Le réalisateur sud-coréen Kim Ki-duk, mondialement reconnu pour ses œuvres imprégnées de violence mais aussi accusé d'avoir abusé d'actrices, est décédé jeudi du COVID-19 en Lettonie, à l'âge de 59 ans.

Kim Ki-duk a acquis une renommée mondiale en dessinant un portrait audacieux de la violence extrême et de la brutalité humaine, dans des films riches en allégories, mais il a été accusé aussi d'inconduite à l'égard d'actrices. Le réalisateur n'a jamais répondu de ces accusations.

Il a obtenu en 2012 le Lion d'Or du meilleur film au festival de Venise pour «Pieta»ou encore l'Ours d'argent à Berlin pour «Samaria»en 2004.

«Malheureusement, la triste nouvelle de la mort de Kim Ki-duk à cause du coronavirus en Lettonie est vraie», a déclaré à l'AFP Dita Rietuma, à la tête du Centre national letton du cinéma.

«On sait de la part de personnes avec qui il était resté en contact qu'il est décédé dans un hôpital de Riga vers 01H30 du matin», a-t-elle ajouté, sans être en mesure de fournir davantage de détails.

Selon Mme Rietuma, le réalisateur coréen effectuait une visite privée en Lettonie et aucun tournage n'y était prévu.

Autodidacte

D'après des médias locaux, il comptait acheter une propriété en Lettonie et demander un certificat de résidence dans ce pays balte, membre de la zone euro.

Artur Veeber, producteur basé en Estonie, a déclaré que tous deux travaillaient sur un nouveau projet et que Kim Ki-duk devait retourner à la mi-décembre en Estonie pour une rétrospective à l'occasion de son soixantième anniversaire. Le réalisateur est décédé neuf jours avant son anniversaire.

«J'ai appris hier que la situation était critique», a-t-il ajouté, évoquant l'état de santé du réalisateur.

Issu d'un milieu modeste, fils d'un vétéran de la guerre de Corée aux pulsions violentes, Kim Ki-duk avait abandonné ses études à 14 ans pour aller travailler en usine, une situation dont il expliquait qu'elle lui a longtemps laissé «un profond sentiment d'infériorité».

Après un service militaire dans le corps des Marines coréens et un séjour d'un an en France, il s'était formé en autodidacte au cinéma.

Ses films, dont beaucoup comportent des scènes de violences à l'encontre d'hommes comme de femmes, ou montrent des viols de femmes, ont divisé le public, certains l'accusant de misogynie et d'autres saluant sa création et la représentation d'un milieu social rarement observé au cinéma.

Il a dirigé plus de 20 films dont «Printemps, Eté, Automne, Hiver ... et Printemps», un film d'une sérénité inhabituelle qui explore le cycle de la vie à travers l'existence d'un moine bouddhiste.

Prédateur

En 2017, une actrice qui a demandé l'anonymat l'a accusé d'abus sexuels et physiques lors du tournage du film «Moebius», assurant qu'il l'avait giflée et forcée à filmer des scènes de nu et de relations sexuelles qui ne figuraient pas dans le script.

Le parquet avait classé sans suite les accusations d'abus sexuels en citant le manque de preuves. Mais le cinéaste s'était vu infliger cinq millions de wons d'amende (4.000 euros) pour agression physique au terme d'une procédure permettant de régler les affaires mineures sans passer par la case procès.

En mars 2019, il avait porté plainte contre Womenlink, association influente de défense des droits des femmes de Séoul, qu'il accusait de l'avoir «stigmatisé de manière injuste en tant que prédateur sexuel», lui causant des torts financiers, certains de ses films ayant été privés de distributeurs en Corée du Sud et à l'étranger pour cette raison.

Au cours des dernières années, Kim Ki-duk s'est rendu en Russie et dans d'autres pays ex-soviétiques où il travaillait sur de nouveaux projets.

Il a notamment présidé en 2019 le jury principal du Festival international du film de Moscou et présenté son dernier film «Dissolve»au Kazakhstan.

Le critique cinématographique russe Andrei Plakhov a souligné que cet «enfant terrible«du cinéma asiatique était apprécié en Russie pour «sa passion et son attitude désinvolte». 

«Les films de Kim sont des mythes modernes«, a-t-il déclaré au journal russe Kommersant. «Il y a toujours la tentation et la rédemption. Et il y a aussi Dieu qui observe la tragédie et la comédie humaine», a-t-il ajouté, décrivant l'univers du cinéaste.

Un autre critique russe, Anton Doline, a relevé, sur le site d'informations Meduza, que pour l'Europe et les Etats-Unis, Kim incarnait «l'Asie extrême». La télévision russe a salué son oeuvre, soulignant que pour lui, il n'y avait «pas de tabous dans l'étude de la nature humaine».


Message of Love: un concert évènement à Dubaï au profit du Liban

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  • Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 »
  • Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale

DUBAI: Message of Love, en collaboration avec One Lebanon, est un concert qui rassemble des stars libanaises pour une soirée mémorable de musique dédiée au Liban.
Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 », « Watani », « Elle s'appelait Beirut » et « Waynik Beirut », ainsi que des chansons libanaises qui réchauffent le cœur et qui trouveront un écho profond auprès du public.

Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale.

 


Spike Lee présidera le jury du Festival international du film de la mer Rouge

Le cinéaste Spike Lee, lauréat d'un Oscar et connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge. (AFP)
Le cinéaste Spike Lee, lauréat d'un Oscar et connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge. (AFP)
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  • Le cinéaste Spike Lee, connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge
  • La quatrième édition du festival aura lieu à Djeddah, en Arabie saoudite, du 5 au 14 décembre, dans la vieille ville de Djeddah, Al Balad

DUBAÏ: Le cinéaste Spike Lee, connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge.

La quatrième édition du festival aura lieu à Djeddah, en Arabie saoudite, du 5 au 14 décembre, dans la vieille ville de Djeddah, Al Balad.

La compétition Red Sea: Features présentera les plus grandes réalisations d'un large éventail de cinéastes de la région arabe, d'Asie et d'Afrique. Seize longs métrages ont été sélectionnés pour présenter les œuvres les plus convaincantes, uniques et impressionnantes de l'année écoulée. Les gagnants seront sélectionnés par Lee et le reste du jury pour recevoir les très convoités Yusr Awards.

En 2023, le Yusr d'or du meilleur long métrage a été décerné à "In Flames", réalisé par Zarrar Khan.

Lee participera également au volet In Conversation du festival, qui accueille des sommités du secteur venues du monde entier pour partager leurs points de vue et avoir des discussions constructives sur leurs pratiques, leurs passions et leurs histoires.

Jomana Al Rashid, présidente de la Red Sea Film Foundation, a déclaré dans un communiqué: "En vue de notre quatrième édition, nous sommes honorés d'accueillir le légendaire Spike Lee en tant que président du jury du festival cette année. Spike est un réalisateur pionnier dont l'œuvre emblématique a eu un impact durable sur le cinéma en tant que média et sur la culture en général. Son énergie, sa perspicacité et son engagement sincère en faveur de la créativité et des nouvelles voix font de lui le candidat idéal pour diriger notre jury cette année - nous avons hâte qu'il s'engage avec les talents naissants de notre compétition".
 
Lee a ajouté: "Ayant eu la chance d'expérimenter directement l'incroyable réalisation de films, l'atmosphère et la créativité du Festival international du film de la mer Rouge en 2022, c'est un privilège de revenir cette année en tant que président du jury. En plus de créer un creuset où les cultures se rassemblent pour célébrer notre importante forme d'art, il est vital de continuer à mettre en avant les jeunes cinéastes émergents qui trouvent leur voix dans l'industrie, et il est passionnant de voir des réalisateurs débutants de toute la région arabe, d'Asie et d'Afrique dans le cadre de la compétition de cette année. J'ai hâte de me plonger dans le programme et de prendre des décisions qui, j'en suis sûr, seront très difficiles à prendre aux côtés des éminents membres du jury".

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La marque de luxe égyptienne Okhtein ouvre une boutique à Dubaï en prévision de son ouverture en Arabie saoudite

Mounaz Abdel Raouf et Aya Abdel Raouf. (Getty Images)
Mounaz Abdel Raouf et Aya Abdel Raouf. (Getty Images)
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  • La marque de luxe égyptienne Okhtein, qui a été vantée par des célébrités telles que Beyonce, Halle Berry et Gigi Hadid, a ouvert son premier magasin à Dubaï, sa première présence physique dans le Golfe avant de s'étendre en Arabie saoudite en 2025

DUBAÏ: La marque de luxe égyptienne Okhtein, qui a été vantée par des célébrités telles que Beyonce, Halle Berry et Gigi Hadid, a ouvert son premier magasin à Dubaï, sa première présence physique dans le Golfe avant de s'étendre en Arabie saoudite en 2025.

Fondée par les sœurs Aya et Mounaz Abdel Raouf, Okhtein allie l'art du Moyen-Orient à l'attrait de la mode mondiale.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Aya a expliqué à Arab News la décision d'ouvrir à Dubaï: "Dubaï est la plaque tournante de la mode au Moyen-Orient et est facilement accessible aux clients internationaux. C'est une ville clé de la scène de la mode dans la région du CCG et elle occupe une place particulière pour nous".

Mounaz a déclaré que les éléments de conception caractéristiques d'Okhtein, tels que le placage d'or, les cristaux et les embellissements Swarovski, correspondent à la préférence de la clientèle du Golfe pour les pièces détaillées et opulentes. Cet élément "bling" est quelque chose que nos clients apprécient vraiment", a-t-elle déclaré.

Après l'ouverture de la boutique de Dubaï, Okhtein prévoit de poursuivre son expansion en ouvrant une boutique dans le Kingdom Mall de Riyad, prévue pour le début de l'année 2025. Mounaz a décrit le marché saoudien comme une "étape naturelle".

"Le marché du luxe en Arabie saoudite représente une énorme opportunité. Il s'agit d'un marché important et en pleine croissance, avec une clientèle qui connaît bien notre marque. De nombreux clients saoudiens achètent déjà chez nous lorsqu'ils visitent l'Égypte, nous sommes donc convaincues que nous serons accueillies à bras ouverts", a déclaré Mounaz.

Aya s'est exprimée sur la présence internationale croissante d'Okhtein: "Nous sommes honorées de cette reconnaissance internationale, qui nous fait pousser la marque encore plus loin. C'est à la fois un sentiment de joie et d'humilité".

"Nous nous sommes engagées à montrer au monde le rêve du luxe arabe, et bien que nous ayons parcouru un long chemin, il reste encore beaucoup à faire", a-t-elle ajouté.

L'un des moments les plus marquants pour les sœurs a été lorsque la mannequin américaine Gigi Hadid a montré les sacs Okhtein sur les réseaux sociaux.

"Elle a stylisé trois de nos sacs d'une manière très cool et inattendue. Gigi est la fusion parfaite des influences arabes et internationales, et son style et sa personnalité ont rendu ce moment encore plus spécial pour nous. Voir nos sacs sur elle était vraiment excitant", a déclaré Mounaz.

La marque a également collaboré avec la marque de luxe française Balmain pour sa collection printemps/été 2023, créant un bustier à partir de résine usée.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com