La célèbre artiste libanaise Racha Hamaoui honore Claude Monet à Khobar

L’alliance française de Khobar a organisé un atelier de peinture intitulé «Painting like French artist». (Photo fournie)
L’alliance française de Khobar a organisé un atelier de peinture intitulé «Painting like French artist». (Photo fournie)
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Publié le Mardi 18 avril 2023

La célèbre artiste libanaise Racha Hamaoui honore Claude Monet à Khobar

  • Racha a étudié le graphisme, la photographie artistique et a obtenu un diplôme d’arts décoratifs ornementaux à l’université de Wichita, au Kansas
  • «Cet atelier d’art a été une merveilleuse occasion d’explorer le style de Monet et de créer nos propres interprétations»

DAMMAM: L’alliance française de Khobar a organisé un atelier de peinture intitulé «Painting like French artist» («Peindre comme un artiste français»). Cette initiative est dirigée par la célèbre artiste libanaise Racha Hamaoui Baroudy en collaboration avec le centre Yaqelon, premier institut de philosophie, de musique et d’arts officiellement agréé, le 16 avril dernier, par le ministère de la Culture.

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(Photo fournie)


Racha Hamaoui Baroudy a choisi de suivre les pas de son père, l’artiste libanais Haidar Hamaoui, honoré par la république libanaise pour avoir représenté le Liban à l’échelle régionale et internationale. Il a fondé en 1968 le Hamaoui Art Center.
Racha est diplômée de l’École des arts du Liban. Elle a étudié le graphisme, la photographie artistique et a obtenu un diplôme d’arts décoratifs ornementaux à l’université de Wichita, au Kansas. Aux États-Unis, elle a exposé ses tableaux à de nombreuses reprises dans des galeries d’art et de grands hôtels.

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Dans un premier temps, l’artiste a tenu à expliquer la perspective, le maniement des pinceaux et le mélange des couleurs. L’œuvre que les participants devaient reproduire était Prairie aux peupliers de Claude Monet, ce célèbre peintre français qui est l’un des fondateurs du mouvement impressionniste. «Le véritable artiste, c’est celui qui cherche la perfection dans son art. Le talent ne suffit pas, il faut le nourrir de connaissances», confie Racha Hamaoui au micro d’Arab News en français. «Malgré la laideur des conditions que traverse le Liban, je continuerai à peindre la beauté de mon pays», ajoute-t-elle.
Les participants, sous l’œil vigilant et attentionné de Racha, exécutaient leur travail avec beaucoup d’application. Ils n’hésitaient pas à lui poser des questions, à lui demander des conseils, et Racha venait spontanément en aide à ces peintres en herbe.
«Cet atelier d’art a été une merveilleuse occasion d’explorer le style de Monet et de créer nos propres interprétations», confie ainsi l’une des élèves, Nahida Fathallah.

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«Belle introduction à la peinture acrylique. L’atmosphère était détendue et plaisante. Racha, notre professeure, était amicale et elle tout à fait disposée à aider ceux d’entre nous qui en avaient besoin. Nous sommes repartis à la maison avec un beau tableau. C’était un bel atelier», explique pour sa part Dalal al-Mouhaideb.
Amna Sadki Boukhamssine, romancière, fondatrice et directrice du centre Yaqelon de Dammam, confie quant à elle: «C’était une soirée magique, avec de l’art et des gens de l’art. L’artiste libanaise Racha a créé une atmosphère artistique authentique et innovante autour de la peinture de Monet. Vous faites revivre un artiste à votre manière. C’est une merveilleuse invitation à prolonger l’histoire et son développement. C’est avec le génie humain que nous pouvons recréer la beauté de l’autre d’une belle manière.»

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Composée d’une équipe accueillante, sympathique, dynamique et soudée, dirigée par Mira Moghrabi, l’alliance française de Khobar propose tout au long de l’année des cours de français langue étrangère (FLE) de différents niveaux (A1, A2, B1, B2, C1, C2).
L’équipe de l’alliance française de Khobar compte trois personnes: Mira Moghrabi, responsable pédagogique, Sandra al-Lakkis, professeure vacataire, et Karen Boudoumit, chargée de l’accueil. Ces femmes, très souriantes, forment une équipe particulièrement solidaire.
Mira Moghrabi est professeur de français et formatrice. Sandra al-Lakkis couvre les cours et les ateliers. Les deux femmes assurent des cours de conversation, des ateliers de préparation aux examens du diplôme d’études en langue française (Delf) et du test de connaissances en français (TCF).
Sandra al-Lakkis anime au début de chaque session des séances de coaching durant lesquelles elle intègre le yoga et le rire. «Je propose des exercices de respiration et de l’humour, car cela permet de détendre l’atmosphère de la classe. C’est très important pour moi!», affirme-t-elle.
Karen Boudoumit ne se contente pas d’accueillir les élèves et de les guider: elle s’occupe du prêt des livres, aide les lecteurs à choisir les ouvrages et participe à l’organisation des événements de l’Alliance. Cette équipe dynamique anime un groupe appelé «Café français» dans lequel les participants peuvent évoquer divers sujets, mais toujours en français.
L’alliance française de Khobar a aussi pris part à des événements culturels organisés par différents organismes culturels de la région de l’Est au sein du centre Yaqelon de Dammam: Alsharqiya Gets Creative, Library of Qiraat… L’objectif est de promouvoir la culture et la langue françaises.
L’alliance a également organisé le Mois de la francophonie, durant lequel l’artiste Joël Alessandra a animé des ateliers artistiques parrainés par l’ambassade de France et l’alliance française.

 


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com