Lancement de la première phase du projet Pulse of Alkhobar en Arabie saoudite

Pulse of Alkhobar initie les touristes et les visiteurs à la culture de la province. (SPA)
Pulse of Alkhobar initie les touristes et les visiteurs à la culture de la province. (SPA)
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Publié le Vendredi 22 janvier 2021

Lancement de la première phase du projet Pulse of Alkhobar en Arabie saoudite

  • Le projet permettra de définir les caractéristiques culturelles de la région et de renforcer son positionnement en tant que destination touristique
  • Ce partenariat mènera à «porter un nouveau regard sur l’identité saoudienne, arabe et islamique

RIYAD: La première phase du projet Pulse of Alkhobar est lancée. Elle s’inscrit dans la volonté de développer un centre culturel au cœur de la ville et de faire évoluer la scène artistique dans la province de l’Est.

Ce programme répond à l’appel lancé par des architectes, des activistes des réseaux sociaux et des artistes pour établir une collaboration entre les différents secteurs et consolider le poids de la culture dans la province.

Selon le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, le projet est le fruit d’un partenariat entre les ministères de la Culture et des Affaires municipales et rurales et sera installé à la place de l’ancien marché de la ville.

De son côté, le ministre des Affaires municipales et rurales par intérim, Majid al-Hogail, affirme que Pulse of Alkhobar constituera une destination à la fois artistique et patrimoniale qui viendra améliorer la vie des habitants de la province d’Al-Khobar et celle des visiteurs de la province orientale.

«Le projet permettra de définir les caractéristiques culturelles de la région et de renforcer son positionnement en tant que destination touristique», explique-t-il.

«Pulse of Alkhobar a également pour objectif d’améliorer les services des établissements municipaux, tout en sauvegardant le patrimoine et la culture saoudiens», ajoute Abdelhadi al-Shammari, président de la municipalité d’Al-Khobar, dans un entretien avec Arab News

En effet, Pulse of Alkhobar se propose de présenter la culture de la province aux touristes et aux visiteurs, et place le district d’Al-Olaya au centre des activités culturelles et artistiques de la ville.

D’après M. Al-Shammari, ce programme donnera un nouvel élan à la ville en apportant une nouvelle source de revenus et en entraînant un développement et une croissance durables, ainsi qu’une meilleure qualité de vie.

«Ce projet générera de nouvelles opportunités d’investissement pour le secteur privé et encouragera les petites et moyennes entreprises qui ont un impact social excellent et efficace», affirme-t-il.

«Le gouvernement saoudien soutient tous les secteurs pour les encourager à offrir des opportunités d’investissement lucratives et à créer un environnement propice aux investissements locaux et étrangers. Cela permet de créer de nouvelles opportunités d’emploi destinées aux jeunes hommes et femmes», ajoute M. Al-Shammari.

Faisal Al-Fadl, secrétaire général du Forum saoudien des bâtiments verts, confie à Arab News que cette destination culturelle et artistique et toutes les activités qu’elle propose ajouteront à l’attrait touristique de la ville.

 

Focus

  • Ce projet répond à l’appel lancé par des architectes, des activistes des réseaux sociaux et des artistes pour établir une collaboration entre les différents secteurs et consolider le poids de la culture de la province.
  • Selon le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, le projet est le fruit d’un partenariat entre les ministères de la Culture et des Affaires municipales et rurales et sera installé à la place de l’ancien marché de la ville.

«La coopération du secteur public avec les organisations internationales, ainsi qu’avec les organisations professionnelles, les archéologues et les citoyens, est indispensable à la préservation du patrimoine culturel et architectural des quartiers et des villes», explique-t-il.

Selon M. Al-Fadl, la collaboration entre les deux ministères témoigne «de l’importance du patrimoine architectural et culturel, mais aussi de l’importance archéologique tangible et unique des bâtiments qui constituent un élément fondamental de l’histoire des peuples et des relations qu’ils entretenaient, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de la péninsule Arabique».

M. Al-Fadl tient à remercier les deux ministères pour les efforts qu’ils ont déployés.

Arafat al-Majed, membre du conseil municipal d’Al-Qatif, estime que ce partenariat marque une avancée qui rejoint les accords conclus dans le cadre de la Vision saoudienne 2030.

«L’accord renforcera l’intérêt pour le patrimoine culturel et pour les bâtiments et villes dont la longue et importante histoire doit être révélée au monde entier», explique-t-elle à Arab News. «Cet accord permettra également d’améliorer le paysage urbain».

D’après Mme Al-Majed, le comité commun disposera de bureaux dans toutes les municipalités du Royaume afin de mettre en lumière les sites historiques qui pourraient être inscrits sur la liste du patrimoine de l’Unesco. «Les sites historiques sont nombreux dans le Royaume».

Mme Al-Majed affirme que le projet Pulse of Alkhobar introduira la génération actuelle au patrimoine antique de la province, et encouragera ainsi les opportunités d’investissement.

«Nous sommes conscients que certaines municipalités ne savent toujours pas ce qu’elles doivent faire avec les bâtiments et les villes historiques, dont certains sont abandonnés ou sur le point de s’effondrer. Ces municipalités sont prêtes à les démolir. Toutefois, ce sont des trésors historiques qui méritent d’être préservés et transformés en un puissant moteur économique et en une source d’art et de culture», ajoute-t-elle.

Selon Maysoon Abou Baker, poétesse et éditorialiste saoudienne, le gouvernement saoudien accorde une grande importance à la culture et au patrimoine.

«La Vision saoudienne 2030 a fait ressortir l’importance de la culture présente dans les villes anciennes», affirme-t-elle à Arab News.

«Les arts, la culture et le patrimoine figurent en tête des priorités, lorsqu’il s’agit de développer les villes et d’y préserver la culture. La portée culturelle revêt une grande importance pour l’avenir du Royaume et se rattache à son histoire.»

Pour Yousef al-Harbi, directeur de la Société de la culture et des arts de Dammam, ce partenariat mènera à «porter un nouveau regard sur l’identité saoudienne, arabe et islamique».

Il insiste sur l’importance de nourrir l’art et le talent architecturaux en Arabie saoudite, et de favoriser la coopération afin de «mettre en valeur la beauté du patrimoine et des villes d’Arabie saoudite».

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'Arabie saoudite recherche de nouvelles technologies de carburant pour décarboniser l'aviation

Mohammad Altayyar, directeur du programme de durabilité du pétrole du ministère saoudien de l'Énergie. (Ministère de l'Énergie)
Mohammad Altayyar, directeur du programme de durabilité du pétrole du ministère saoudien de l'Énergie. (Ministère de l'Énergie)
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  • Le directeur du programme de durabilité pétrolière du ministère saoudien de l'Énergie s'est entretenu avec Arab News 
  • «Aujourd'hui, nous avons l'occasion de contribuer aux efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique», dit-il

BAKOU: L'Arabie saoudite recherche de nouvelles technologies pour améliorer le rendement énergétique et décarboniser le secteur de l'aviation, a déclaré un porte-parole du programme de durabilité du pétrole dans un entretien accordé à Arab News.

Mohammad Altayyar, directeur du programme de durabilité pétrolière du ministère saoudien de l'Énergie, s'est entretenu avec Arab News lors de la conférence des Nations unies sur le climat COP29 au sujet des efforts du Royaume pour améliorer la durabilité dans l'aviation.

«Aujourd'hui, nous avons l'occasion de contribuer aux efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique.»

«Le secteur de l'aviation contribue à 2% des émissions mondiales et les pays poursuivent des objectifs de développement durable. La demande de transport continue d'augmenter et les nations continuent de travailler pour relever le défi du climat.»

M. Altayyar a souligné que les discussions qui ont eu lieu lors de la COP29 ont illustré l'engagement collectif du ministère à s'attaquer aux problèmes urgents par le biais d'un dialogue sur les progrès réalisés dans le domaine des carburants pour l'aviation.

Il a également souligné les progrès réalisés par l'Arabie saoudite dans le secteur de l'aviation, qui s'alignent sur les objectifs de l'initiative Vision 2030.

«L'Arabie saoudite, en tant qu'acteur clé du paysage énergétique mondial, réalise des progrès significatifs et est pionnière dans la promotion de pratiques durables dans le secteur de l'aviation. Elle respecte les engagements de Vision 2030, qui définissent clairement un cadre ambitieux pour la diversification de son économie et la gestion de l'environnement.»

«Le Royaume recherche activement des technologies innovantes qui amélioreront le rendement énergétique et réduiront les émissions, en vue d'atteindre des objectifs mondiaux à long terme.»

«Ces initiatives soutiennent non seulement les objectifs climatiques mondiaux, mais font également du Royaume un leader dans le développement de solutions énergétiques équilibrées et plus propres», a déclaré M. Altayyar.

Par ailleurs, le ministère saoudien de l'Énergie a signé un programme exécutif de coopération dans le domaine des énergies renouvelables avec ses homologues de trois pays asiatiques: Azerbaïdjan, Kazakhstan et Ouzbékistan.

Ce programme met l'accent sur la formation de partenariats stratégiques afin d'explorer les interconnexions des réseaux électriques régionaux alimentés par des énergies renouvelables. Il vise également à renforcer l'efficacité des infrastructures énergétiques et à intégrer les projets d'énergie renouvelable dans les réseaux nationaux des pays participants.

En outre, le ministère de l'Énergie a assisté à la signature de deux accords stratégiques entre la société saoudienne ACWA Power et diverses entités pour faire avancer les initiatives en matière d'énergie renouvelable en Ouzbékistan et en Azerbaïdjan.

Le premier accord porte sur une collaboration avec le ministère ouzbek de l'Énergie pour développer des systèmes de stockage d'énergie par batterie d'une capacité allant jusqu'à 2 GWh, dans le but d'améliorer la stabilité du réseau.

Le second accord était un protocole d'entente avec la compagnie pétrolière azerbaïdjanaise SOCAR et la société émiratie Masdar pour développer des projets d'énergie éolienne offshore dans la mer Caspienne d'une capacité maximale de 3,5 GW.

Dans le cadre du programme exécutif, le projet d'énergie éolienne Khyzi Absheron d'ACWA Power en Azerbaïdjan, d'une capacité de 240 MW, devrait être opérationnel d'ici au premier trimestre 2026.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Dernier jour de la COP29, bras de fer Nord-Sud sur la finance climatique

Les participants passent devant le logo de la COP29 lors de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP29) à Bakou, en Azerbaïdjan, le 21 novembre 2024. (AFP)
Les participants passent devant le logo de la COP29 lors de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP29) à Bakou, en Azerbaïdjan, le 21 novembre 2024. (AFP)
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  • Les négociateurs de près de 200 pays, frustrés de deux semaines de tractations stériles, attendent vendredi d'ultimes propositions de compromis financier
  • Le prochain projet de texte est promis pour midi heure locale (08H00 GMT), selon la présidence de la COP29, ce qui lancera un nouveau round de pourparlers en vue d'un texte final dans la soirée de vendredi

BAKOU: La journée sera longue à Bakou: les négociateurs de près de 200 pays, frustrés de deux semaines de tractations stériles, attendent vendredi d'ultimes propositions de compromis financier entre pays riches et en développement à la conférence sur le changement climatique de l'ONU en Azerbaïdjan.

"Nous percevons des lueurs d'espoir", a résumé la négociatrice allemande Jennifer Morgan. "Mais des lueurs d'espoir ne suffisent pas, car il y a aussi des pilules empoisonnées".

Un journaliste de l'AFP a observé dans la soirée de jeudi de nombreuses allées et venues de ministres et diplomates entre les bureaux des délégations brésilienne, européenne, américaine, chinoise... et de la présidence azerbaïdjanaise du sommet. Un délégué européen confirme que les consultations de haut niveau se sont poursuivies jusque très tard dans la nuit.

Le prochain projet de texte est promis pour midi heure locale (08H00 GMT), selon la présidence de la COP29, ce qui lancera un nouveau round de pourparlers en vue d'un texte final dans la soirée de vendredi, au dernier moment.

Vendredi au petit-déjeuner, le négociateur d'un grand pays a indiqué à l'AFP que le texte était "en train d'être poli".

La question centrale, au "stade olympique" de Bakou, est de déterminer combien d'argent les pays développés, au nom de leur responsabilité historique dans le dérèglement climatique, accepteront de transférer aux pays en développement, pour les aider à affronter un climat plus destructeur et à investir dans les énergies bas carbone.

"Nous ne demandons qu'1% du PIB mondial. Est-ce trop demander pour sauver des vies?" demande Juan Carlos Monterrey Gomez, négociateur du Panama.

Depuis le début du sommet, le 11 novembre, des tempêtes ont tué des Philippines au Honduras, l'Espagne panse ses plaies après des inondations meurtrières, l'Equateur a déclaré l'urgence nationale à cause de la sécheresse et des incendies....

- "Au moins" 500 milliards -

L'arrière-plan inédit de cette 29e COP est une année 2024 qui sera vraisemblablement la plus chaude jamais mesurée. Et, neuf ans après l'accord de Paris, l'humanité va encore brûler plus de pétrole, de gaz et de charbon que l'année passée.

Un projet d'accord publié jeudi matin a mécontenté tout le monde car, à la place de chiffres figuraient des "X", et parce qu'il ne tranchait pas entre deux visions très opposées.

L'heure est venue des chiffres, mais combien? "Au moins" 500 milliards de dollars par an de la part des pays développés d'ici 2030, demande la plus grande alliance de pays en développement. A comparer aux 116 milliards de finance climatique fournie en 2022.

Les Européens, premiers contributeurs mondiaux, répètent qu'ils veulent "continuer à montrer la voie": un terme soigneusement choisi, venu directement de l'accord de Paris, en signe de bonne volonté. Mais le resserrement budgétaire limite leur marge de manœuvre.

Les Américains se sont dits "profondément inquiets" du dernier texte. Le commissaire européen Wopke Hoekstra a dénoncé un travail "inacceptable".

"Pourrais-je vous demander, s'il vous plaît, de montrer du leadership?" a-t-il lancé au président de la COP29, le ministre Moukhtar Babaïev, ancien cadre de la compagnie pétrolière azerbaïdjanaise.

Américains et Européens n'ont pas encore révélé combien ils étaient prêts à payer.

- La Chine refuse toute obligation -

"Ils tournent en rond dans leurs jeux géopolitiques", a déploré la ministre colombienne Susan Muhamad.

Les pays développés négocient en fait en parallèle davantage d'"ambition" pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais s'opposent aux pays producteurs de pétrole comme l'Arabie saoudite. Le groupe arabe a explicitement prévenu qu'il n'accepterait aucun texte ciblant "les combustibles fossiles".

Ce qui fait désordre un an après la COP28 de Dubaï, qui a appelé à lancer la transition vers la sortie des combustibles fossiles.

En public, les pays donnent de la voix. Mais en coulisses, Chinois, Occidentaux, Etats insulaires... Tous se parlent encore.

Le ministre irlandais Eamon Ryan confie à l'AFP qu'"il y a de l'espace pour un accord".

La Chine, clé pour trouver l'équilibre entre Occidentaux et Sud, a appelé "toutes les parties à se retrouver à mi-chemin".

Pékin a toutefois tracé une ligne rouge: elle ne veut aucune obligation financière. Pas question de renégocier la règle onusienne de 1992 qui stipule que la responsabilité de la finance climatique incombe aux pays développés.

Les délégués se préparent déjà à une prolongation samedi. Une tradition des COP.


Le Saudi French Business Council collabore avec CCI France UAE pour accueillir une délégation française

Le Saudi French Business Council (CAFS) collabore avec CCI France UAE pour organiser la visite d'une délégation française. (AFP)
Le Saudi French Business Council (CAFS) collabore avec CCI France UAE pour organiser la visite d'une délégation française. (AFP)
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  • Cette réunion d'accueil donnera lieu à des présentations de l'économie saoudienne et de l'environnement des affaires par l'Ambassade de France et les membres du CAFS
  • Elle se terminera par un déjeuner de réseautage qui donnera l'occasion aux participants de se rencontrer et d'élargir leurs réseaux d'affaires

RIYAD: Le Conseil d'affaires franco-saoudien collabore avec CCI France UAE pour organiser la visite d'une délégation française.

Cette réunion d'accueil donnera lieu à des présentations de l'économie saoudienne et de l'environnement des affaires par l'Ambassade de France et les membres du CAFS.

Elle se terminera par un déjeuner de réseautage qui donnera l'occasion aux participants de se rencontrer et d'élargir leurs réseaux d'affaires.