Quelques jours seulement nous séparent de ce jour décisif pour l'élite politique israélienne. Si aucune surprise n'est prévue, avec un parti remportant une victoire décisive sur l'autre, les sixièmes élections se profileront à l'horizon. Les résultats pourraient perpétuer le même cercle vicieux de la politique du pays qui tourne en rond entre des élections sans fin.
Alors que les élections sont souvent considérées comme la seule option démocratique et civilisée, elles sont devenues un lourd fardeau pour l'État en Israël. En effet, la compétition électorale est devenue le centre de la vie politique. Elle favorise l'émergence de nouvelles divisions et limite la capacité du gouvernement à prendre des décisions sérieuses sur tous les sujets, en particulier la question de la paix. Aucune interrogation liée à cette question centrale ne peut être convenue.
Le gouvernement a même décidé de ne pas soumettre l'accord de démarcation de la frontière avec le Liban à un vote à la Knesset, qui est divisée sur la question. C'est le cas malgré le fait que tous les accords précédents avaient été soumis à un vote, les transformant en législation contraignante.
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