Entre une démocratie et un régime autoritaire, il y a l’entre-deux. Un espace fait d’espoir et d’inconfort, parce que sans cesse changeant et dans lequel se trouve coincée la Tunisie depuis un moment déjà.
Plus le temps passe, plus les Tunisiens se rendent compte qu’instaurer un Etat de droit est loin d’être chose aisée. Pour que les libertés soient garanties, la justice impartiale, les finances publiques gérées de manière transparente, pour que le secteur public fonctionne et la presse soit indépendante, il faudra la conjugaison de plusieurs facteurs. Cela va des qualités requises chez les gouvernants, comme la compétence et l’intégrité associées au sens du devoir, à celles des gouvernés, comme la conscience de ses droits et devoirs.
Manifestement, il ne suffit pas de faire une révolution et de renverser un autocrate pour entrer de plain-pied dans l’ère démocratique. Cela s’applique si bien à la Tunisie qu’une partie non négligeable de l’opinion pense — et le fait savoir — que le pays fait du surplace depuis 2011, sinon recule.
NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en Français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.